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Centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis

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Prison de Fleury Mérogis
Prison de Fleury Mérogis

Le centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis, dénomination ayant remplacé celle de maison d'arrêt de Fleury-Mérogis depuis l'ouverture d'un quartier centre de détention en 2023, est un établissement pénitentiaire français situé à Fleury-Mérogis, dans le département de l’Essonne, en région Île-de-France. Achevée en 1968, elle est la plus grande prison de l'Union européenne, avec une surface d'environ 140 hectares, une capacité d'accueil opérationnelle de 2 927 places et une occupation réelle souvent supérieure,.

Extrait de l'article de Wikipedia Centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis
Chemin Rural de Bondoufle à Grigny, Évry

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.6378 ° E 2.37528 °
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Adresse

Maison d'arrêt des Hommes

Chemin Rural de Bondoufle à Grigny
91700 Évry
Île-de-France, France
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Prison de Fleury Mérogis
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La Grande Borne
La Grande Borne

La Grande Borne est une vaste cité d'habitat social de 3 685 logements (dont 206 individuels) édifiée par l'architecte Émile Aillaud sous la maîtrise d’ouvrage de l'Office public HLM interdépartemental de la Région parisienne, sur le territoire des communes de Grigny et Viry-Châtillon, dans l'Essonne (91) entre 1967 et 1971. La cité est bâtie, à l'origine, dans le cadre de la résorption des bidonvilles de la région parisienne et est surtout utilisée pour reloger les habitants du 13e arrondissement de Paris alors en pleine transformation. La réalisation de la cité est confiée à l’entreprise Bouygues. À l’exception de 90 logements appartenant à la SA HLM Logirep et d'une partie du secteur des Patios, l'ensemble de la cité est géré par l'OPIEVOY (Office public interdépartemental de l'Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines). Quoique divisée en quartiers puis en secteurs d'environ 150 logements, la cité de la Grande Borne demeure néanmoins profondément unitaire, de par sa conception d'ensemble, l'emploi d'éléments et de procédés architectoniques répétitifs et l'esprit du lieu, fondé sur l'intégration poussée dès la conception d’un travail plastique (couleur, fresques, sculptures) dans le cadre architectural singulier de ce grand ensemble atypique. Le nombre d'habitants de la Grande Borne peut être estimé à environ 13 000 (12 939 habitants selon le recensement général de la population de 1999). Accueillant en grande partie une population fragilisée et précarisée, classée quartier prioritaire, parmi les plus sensibles du pays, la Grande Borne est célèbre pour sa situation sécuritaire dégradée et l'extrême gravité des actes criminels imputables à certains de ses résidents. Les violences urbaines de novembre 2005 n'épargnent pas la Grande Borne, où sont recensées les confrontations parmi les plus dures du pays. Compte tenu de la configuration de la cité désormais peu adaptée aux usages actuels, de la relative vétusté du bâti et des difficultés sociales de la population qui y vit, d'importants moyens de police terrestre et aérien sillonnent le territoire en permanence afin de maintenir l'ordre. La cité est également qualifiée de « zone de non-droit » par certains résidents, à cause des affrontements souvent quotidiens avec les forces de l'ordre, parfois d'une extrême violence, mettant en valeur la question de la loi dans certaines banlieues en France. En octobre 2016, deux policiers essuient une tentative de meurtre par des jeunes de la cité, dans l'affaire des policiers brûlés à Viry-Châtillon. Très vite, une campagne de suivi psychologique est établie afin de soutenir les effectifs de police locale, lors de laquelle beaucoup témoignent au sujet de certaines interventions jugées traumatisantes. Aujourd'hui, la commune compte parmi les villes avec le plus haut taux de chômage et de pauvreté du pays, où 49 % des jeunes sortent du système scolaire sans aucun diplôme. Les dettes financières ne permettant pas aux jeunes de s'inscrire dans une auto-école ou dans des formations professionnelles spécialisées, mais des associations caritatives se mobilisent afin de leur venir en aide autant sur le plan économique que social. Édifiée alors que s'aiguisait la critique contre les premières opérations de construction de grands ensembles d'après-guerre, dont l'ampleur le disputait souvent à la monotonie, la Grande Borne se voulait une réponse humanisée et poétique au problème du logement social de masse en même temps que la « cité de l'enfant ». Connue pour la mise en couleur des façades des bâtiments qui la composent, la Grande Borne emprunte ses teintes, selon les vœux de ses concepteurs, à ces ciels de traîne si caractéristiques de l'Île-de-France. L'environnement semble très dégradé, certains secteurs ont des coupures d'électricité et d'eau très fréquentes et les locaux sont hors d'usage et vandalisés. La jeunesse apparaît refermée sur elle-même, rejetant le reste de la société française. Puisant dans les idéaux de la cité-jardin et du middle landscape, la Grande Borne s’inscrit, modestement, dans la longue histoire des utopies construites.