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Château de l'Hermine (Vannes)

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Château fort dans le MorbihanPage avec des cartesPatrimoine du XIVe siècleRempart à VannesRésidence des ducs de Bretagne
Ruines du château de l'Hermine
Ruines du château de l'Hermine

Le château de l'Hermine était un petit château fort intégré aux remparts de la ville de Vannes (Morbihan). Le château fut la résidence principale des ducs de Bretagne entre la fin du XIVe siècle et le XVe siècle. Ruiné puis démantelé au XVII°, il fut remplacé au cours du XVIIIe siècle par un hôtel particulier - l'hôtel Lagorce - qui prit le nom de son propriétaire. On l'appelle cependant communément le château de l'Hermine, le souvenir de l'ancienne forteresse des ducs étant bien ancré dans la mémoire des Vannetais.

Extrait de l'article de Wikipedia Château de l'Hermine (Vannes) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Château de l'Hermine (Vannes)
Rue des Remparts, Vannes

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N 47.656172 ° E -2.7562 °
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Rue des Remparts
56000 Vannes, Centre - Le Port
Bretagne, France
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Ruines du château de l'Hermine
Ruines du château de l'Hermine
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Remparts de Vannes
Remparts de Vannes

Les remparts de Vannes sont les fortifications érigées entre les IIIe et XVIIe siècles pour protéger la ville de Vannes dans le département du Morbihan en France. Fondée par les Romains à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d’Auguste, la civitas Venetorum se voit contrainte de se protéger derrière un castrum à la fin du IIIe siècle, alors même qu'une crise majeure secoue l’empire romain. Cette première enceinte demeure la seule protection de la cité pendant plus d’un millénaire. C’est à l’époque du duc Jean IV, à la fin du XIVe siècle, que l’enceinte de la ville est réédifiée et étendue vers le sud pour protéger les nouveaux quartiers. Le duc veut faire de Vannes non seulement un lieu de résidence mais également une place forte sur laquelle il peut s’appuyer en cas de conflit. La superficie de la ville intra-muros est doublée et le duc adjoint à la nouvelle enceinte sa forteresse de l’Hermine. Les guerres de la Ligue de la fin du XVIe siècle obligent la ville à se doter de plusieurs bastions polygonaux (Gréguennic, Haute-Folie, Brozilay, Notre-Dame). L’éperon de la Garenne est le dernier ouvrage défensif construit à Vannes vers 1630. À partir de 1670, le roi Louis XIV vend morceau par morceau les éléments des remparts afin de financer ses guerres. L'événement le plus significatif est, en 1697, le don à la ville de Vannes des ruines du château de l'Hermine, qui servent alors au réaménagement du port et à l'entretien des bâtiments municipaux. Les aménagements urbains du XIXe siècle ont pour conséquence la démolition de plusieurs segments de la muraille nord et ouest. Il faut attendre la destruction partielle en 1886 de la porte Prison, un des plus vieux accès à la vieille ville, pour voir des Vannetais attachés à leur patrimoine se réunir pour former une association de défense du patrimoine en 1911. S’ensuit la mise en place progressive de la protection des remparts au titre des monuments historiques entre 1912 et 1958. Depuis plusieurs décennies, la ville entreprend la remise en état et la mise en valeur des parties des remparts dont elle est propriétaire. Clé de voûte du patrimoine vannetais et élément touristique par excellence, les remparts de Vannes comptent parmi les rares fortifications urbaines qui subsistent encore en Bretagne.