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Pavillon de Flore

Architecture du Palais du LouvreArticle géolocalisé en FranceArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une InfoboxBon article en anglais
Géographie de la Révolution françaisePage avec des balises de coordonnées mal forméesPage avec des cartes
Pavillon de Flore Seine Paris
Pavillon de Flore Seine Paris

Le pavillon de Flore est un bâtiment du palais du Louvre, qui faisait partie autrefois du palais des Tuileries, à Paris. Il constitue aujourd'hui, comme pendant du pavillon de Marsan, l'extrémité du Louvre. Le pavillon de Flore est aujourd'hui relié au reste du palais par l'aile de Flore. C'est par lui que l'on découvre le Louvre lorsque l'on remonte la Seine. Le pavillon tire son nom du groupe Le Triomphe de Flore sculpté par Carpeaux qui fait face au pont Royal.

Extrait de l'article de Wikipedia Pavillon de Flore (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Pavillon de Flore
Jardin du Carrousel, Paris Paris 1er Arrondissement (Paris)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.8611 ° E 2.3306 °
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Adresse

Centre de recherche et de restauration des musées de France

Jardin du Carrousel
75001 Paris, Paris 1er Arrondissement (Paris)
Île-de-France, France
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Site web
c2rmf.fr

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Pavillon de Flore Seine Paris
Pavillon de Flore Seine Paris
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Accélérateur Grand Louvre d'analyse élémentaire
Accélérateur Grand Louvre d'analyse élémentaire

L'accélérateur Grand Louvre d'analyse élémentaire (AGLAÉ) est un appareil d'analyse destiné à l'étude des œuvres d'art et d'archéologie. Le nouvel AGLAÉ est inauguré le 23 novembre 2017, il est le fruit d’une collaboration entre les équipes d’ingénieurs et chercheurs du C2RMF/CNRS et de la société THALES. Long de 26 mètres et pesant 10 tonnes, il est construit sous le musée du Louvre dans une enceinte protégée. Le faisceau issu de l'accélérateur de particules excite les atomes de la cible, et des détecteurs analysent les émissions secondaires (rayons X, rayons gamma, lumière). Ces émissions permettent d'identifier, même à l'état de traces, tous les éléments chimiques présents dans les couches superficielles de l'objet. Leur nature, leur concentration et leur localisation dévoilent l'histoire de l'objet et permettent de l'authentifier. Lancé en 1983 et réalisé sous la conduite de Georges Amsel, directeur du système d'analyse par faisceaux d'ions du Groupe de Physique des Solides de l'Université de Paris VII et du CNRS au campus de Jussieu et de Michel Menu, il fut installé au Louvre en 1987 et inauguré en 1989. L'accélérateur est un modèle électrostatique tandem de 2 millions de volts Pelletron 6 SDH-2 conçu par la société Américaine NEC. Il permet d'accélérer des protons jusqu'à 4MeV, des particules alpha jusqu'à 6 MeV, ainsi que des ions plus lourds (deutons). Il comporte une source d'ions Alphatross ainsi qu'une source radiofréquence à haute brillance Duoplasmatron installée en 1995, lorsque les nouveaux locaux scientifiques du laboratoire de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) furent construits sur 5 000 m2 et 15 m de profondeur autour d'AGLAE, sous la cour du Carrousel du Louvre et inaugurés le 16 février 1995. Le microfaisceau est extrait à l'air et permet l'analyse directe et non destructive des œuvres sans prélèvement ni préparation ou mise sous vide. Elle a été équipée d'un dispositif de focalisation qui permet de réduire la taille du faisceau jusqu'à environ 10 µm et de réaliser ainsi une microsonde nucléaire à pression atmosphérique. Plusieurs détecteurs sont implantés sur la micro-sonde AGLAÉ : sonde nucléaire ou PIXE (particle induced X-ray emission), où l'on analyse les rayons X ; l'analyse par réactions nucléaires (en) (NRA) dont une variante est dénommée PIGE (particule-induced gamma-ray emission ou émission gamma induite par particules chargées) ; la spectroscopie de rétrodiffusion de Rutherford (RBS) ; un spectromètre permettant d’enregistrer la ionoluminescence ou IBIL (ion-beam induced luminescence) ; l'analyse de détection de recul élastique (en) (ERDA).C'est le seul accélérateur de particules au monde à être détenu au profit de musées. Il constitue la méthode la plus performante qui soit pour l'analyse de la composition en éléments chimiques d'un objet ; il permet d'obtenir les résultats en quelques minutes et, surtout, sans prélèvement de l'œuvre. La machine a été adaptée aux contraintes posées par les œuvres d'art. Ainsi, contrairement à ce qui se passe dans un laboratoire de physique nucléaire, le microfaisceau d'ions doit sortir dans l'air (alors qu'il est sous vide dans l'accélérateur) sur moins de 2 mm avant de frapper sa cible. Mais, à part ces ajustements, le fonctionnement reste classique.

Journée du 10 août 1792
Journée du 10 août 1792

La journée du 10 août 1792 est, après le 14 juillet 1789, l'une des journées les plus décisives de la Révolution française, au point que certains historiens la qualifient de « Seconde Révolution ». La préparation de cette journée est organisée et menée par la Commune insurrectionnelle de Paris et par les sections parisiennes. Après plusieurs assauts[réf. nécessaire], la foule d'insurgés prend le palais des Tuileries, siège du pouvoir exécutif. C’est aussi la première fois, depuis le début de la Révolution, qu’une journée révolutionnaire est dirigée également contre l’Assemblée. Cette journée révolutionnaire consomme la chute de la monarchie constitutionnelle. Sa préparation est trop complexe pour qu’on puisse en attribuer la responsabilité à un individu ou à une faction. La journée du 10 août 1792 marque également le début de la première Terreur, dont le point culminant sera les massacres de Septembre. Cette première période prend fin avec la réunion de la première session de la Convention nationale le 21 septembre 1792 qui abolit la monarchie et la victoire de Valmy, acquise le même jour et connue à Paris le lendemain. Cette insurrection et ses conséquences sont communément appelées par les historiens de la Révolution française simplement « le 10 août » ; les autres désignations sont « journée du 10 août », « prise des Tuileries », « insurrection du 10 août » ou « massacre du 10 août ». En Suisse, d'où vient la garde du même nom, cette journée est connue sous le nom de « massacre des Tuileries ».