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Porte Cailhau

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Monument historique classé en 1883Page avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architecturePorte de ville à BordeauxPorte monument historique en France
Bordeaux Porte Cailhau R02
Bordeaux Porte Cailhau R02

La porte Cailhau (porta deu Calhau en 1450) ou porte du Palais est une porte de la ville de Bordeaux, dans le département français de la Gironde. Elle faisait office à la fois de porte défensive et d'arc de triomphe (présence d'une niche à l'effigie du roi). Elle est classée monument historique depuis le 28 mai 1883.

Extrait de l'article de Wikipedia Porte Cailhau (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Porte Cailhau
Rue de la Porte Cailhau, Bordeaux Triangle d'Or

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 44.838794444444 ° E -0.56848055555556 °
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Adresse

Porte Cailhau

Rue de la Porte Cailhau
33000 Bordeaux, Triangle d'Or
Nouvelle-Aquitaine, France
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Bordeaux Porte Cailhau R02
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Parlement de Bordeaux
Parlement de Bordeaux

Le Parlement de Bordeaux est une cour de justice, confirmée dans ses fonctions en 1451 par le roi de France Charles VII, suspendue entre 1453 et 1462, et rétablie par Louis XI le 10 juin 1462. Le Parlement de Bordeaux fut établi en tant que troisième cour derrière Paris et Toulouse mais au même rang que Grenoble. Jusqu'à sa dissolution en 1790 ; il siégeait au Palais de l'Ombrière. Les parlements français remontent tous à l'établissement d'une entité géographique dénommée sous un vocable régional, constituant le territoire d'un seigneur. Le Seigneur rendait justice, c'est l'origine du mot cour. La cour d'Aquitaine était donc le lieu où se rendait justice et Aliénor y ségeait. Le Palais de l'Ombrière en Guyenne (Aquitaine) fut construit au Moyen-Âge et c'est là que se tenait donc ce qui devint le Parlement de Guyenne à Bordeaux. On trouve même la trace d'une cour de justice organisée bien avant Aliénor d'Aquitaine et le Parlement de Bordeaux ainsi que tous les Parlements de ce qui constituait les royaumes vassaux du Royaume de France, ont été créés bien avant que Paris ne devînt Paris à l'époque de la Révolution. Un état que le XIXe siècle (dont les écrits sont, on le sait désormais, sujets à caution en matière d'histoire) lui prêtat une omniprésence dans l'histoire de toutes les régions désormais françaises. Les propos d'Étienne de la Boétie à une époque où les Seigneurs remettent précisément en cause le principe de vassalité, notamment face au peu de sens qu'il y aurait à voir un monarque tout régenter en sont un exemple. Leur revenu leur venait de leur seigneurerie. Cette volonté de Paris soudain au XVIe siècle de vouloir s'affirmer va se poursuivre jusqu'à la Fronde où elle s'impose par la force, comme par la suite. Malgré l'affirmation de Paris par la force et le sang, les Parlements garderont une grande indépendance, seront créateurs de droit et ne ratifieront pas toujours les traités résolus par le Roi. Ainsi à la veille de la révolution, même quand Versailles existe depuis un siècle, le Parlement de Lorraine refuse d'augmenter la portion congrue, augmentation présentée au Roi par M de Talleyrand de Périgord et agréée en conseil du Roi. L'indépendance des régions, notamment sur le plan juridique sera terminée avec la Révolution qui va être un acte centralisateur.