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Sains-en-Gohelle

Aire d'attraction de Lens - LiévinAncienne commune minière du bassin minier du Nord-Pas-de-CalaisArticle avec module Population de FranceArticle avec modèle Infobox Commune de FranceArticle avec une section vide ou incomplète
Article contenant un lien mortArticle géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxCommunaupoleCommune dans le Pas-de-CalaisPage avec des cartesToponyme évoquant la GohelleUnité urbaine de BéthuneVille décorée de la croix de guerre 1914-1918 dans le Pas-de-Calais
Hôtel de ville de Sains en Gohelle
Hôtel de ville de Sains en Gohelle

Sains-en-Gohelle est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021.

Extrait de l'article de Wikipedia Sains-en-Gohelle (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Sains-en-Gohelle
Rue Lavoisier, Lens

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62114 Lens
Hauts-de-France, France
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Hôtel de ville de Sains en Gohelle
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Lieux à proximité

Fosse no 2 des mines de Béthune
Fosse no 2 des mines de Béthune

La fosse no 2 de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bully-les-Mines. Elle est commencée en juin 1855 ou à partir du 20 novembre 1855 à près de deux kilomètres de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter, près des limites avec Mazingarbe. Le fonçage n'est pas spécialement problématique, mais les venues d'eau à la profondeur de 133 mètres nécessitent l'installation d'un second cuvelage haut de 10,71 mètres. La fosse no 2 entre en exploitation en février 1859. Malgré un gisement accidenté, elle a produit de son origine jusque vers 1880 environ 720 000 tonnes de houille. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite avec un chevalement en béton armé typique de la Compagnie de Béthune. De vastes cités sont établis au nord et à l'est de la fosse. Les terrils nos 52 et 52A prennent du volume. La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 2 est concentrée en 1959 sur la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter, et cesse d'extraire, mais elle continue d'assurer le service jusqu'en 1968. Le puits est remblayé deux ans plus tard, et les installations détruites en 1974. Les terrils sont ensuite exploités. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Le site est devenu un terrain vague, et les terrils des espaces de promenade. Les cités ont été rénovées.

Fosse no 1 - 1 bis des mines de Nœux
Fosse no 1 - 1 bis des mines de Nœux

La fosse no 1 - 1 bis dite Adrien Aubé de Bracquemont ou fosse de Nœux de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Nœux-les-Mines. Les travaux de la fosse no 1 commencent le 1er avril 1851. Grâce à un fonçage sans problème, la fosse commence à produire en 1852, et devient très rapidement bien productive, puisque des innovations technologiques y ont été appliquées. Le puits no 1 bis est commencé en mai 1883. Doté d'installations modernes et plus importantes, il devient rapidement le seul à extraire, le puits no 1 assurant l'aérage. En parallèle, les grands bureaux et les ateliers centraux de la compagnie sont bâtis à côté de la fosse. Des cités, puis une église ont été bâtis pour les mineurs. Un terril no 36, 1 de Nœux, est édifié au nord de la fosse. Une coopérative des ouvriers mineurs et une pharmacie centrale sont construites près de la fosse. Le puits no 1 est comblé en 1936 ou 1938, ses installations sont détruites. La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Les installations de la fosse no 1 bis sont modernisées en 1948. Des habitations nouvelles sont bâties au nord-est de la fosse. La fosse ferme en 1968, date à laquelle le puits est remblayé, une partie des installations détruites, et le carreau de fosse reconverti immédiatement en zone industrielle. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1 et 1 bis. Un sondage de décompression S53 est installé au nord du puits no 1. Les cités ont été rénovées, et le terril, entièrement boisé, est un espace vert. En 2009 et 2010, les installations restantes de la fosse, les ateliers centraux, les grands bureaux, l'église Sainte-Barbe, la coopérative des ouvriers mineurs, et la pharmacie centrale sont inscrits aux monuments historiques.

Fosse no 4 - 4 bis des mines de Nœux
Fosse no 4 - 4 bis des mines de Nœux

La fosse no 4 - 4 bis dite De Comines de Marsilly de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hersin-Coupigny. La fosse no 4 est commencée le 26 mai 1866, près de la ligne de Bully - Grenay à Brias. Le fonçage se déroule sans problèmes, et la fosse commence à produire en 1868. Le puits no 4 bis est ajouté en 1898. La fosse no 10 est commencée le 28 juin 1911 sur un autre carreau afin d'assurer l'aérage. La fosse no 10 bis l'est le 4 mars 1914 à Bouvigny-Boyeffles, mais à cause de la mobilisation, les travaux n'ont jamais été repris. De nombreuses cités ont été édifiées tout autour de la fosse. Deux terrils coniques nos 40 et 41 sont édifiés à l'est de la fosse. La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Le puits no 4 est arrêté à l'extraction en 1948 afin d'être équipé d'un nouveau chevalement métallique et d'une machine d'extraction à poulie Koepe. La fosse no 4 - 4 bis cesse d'extraire en 1962, ses puits sont remblayés l'année suivante. En 1964, la récente machine d'extraction sont réinstallés à la fosse Notre Dame. Les installations de la fosse sont ensuite détruites. Les deux terrils coniques sont exploités. Un hard-discount Dia s'installe sur le carreau de fosse. Quelques maisons sont détruites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 4 bis. Un sondage de décompression S58 est foré près de la fosse en 2004. Il subsiste les ateliers, les hangars, les écuries, les bureaux et le poste des transformateurs, ainsi qu'un château d'eau. À la fosse Notre Dame, le bâtiment de la machine d'extraction existe encore. La plupart des cités ont été rénovées, d'autres sont destinées à la démolition. Les terrils sont devenus des espaces verts.