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Château du Mans

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Monument historique au MansMonument historique classé en 1930Monument historique inscrit en 1945Page avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architecture
Ancien emplacement du château du Mans
Ancien emplacement du château du Mans

Le château du Mans désigne une tour aujourd'hui disparue, située en dehors de l'enceinte gallo-romaine de la ville du Mans. Elle fut construite par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, au XIe siècle.

Extrait de l'article de Wikipedia Château du Mans (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Château du Mans
Place Saint-Pierre, Le Mans

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.0075 ° E 0.19741 °
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Adresse

Mairie du Mans (Hôtel de Ville)

Place Saint-Pierre
72000 Le Mans
Pays de la Loire, France
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Site web
ville-lemans.fr

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Ancien emplacement du château du Mans
Ancien emplacement du château du Mans
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Palais des comtes du Maine
Palais des comtes du Maine

Le palais des comtes du Maine encore nommé palais royal Plantagenêt est situé au Mans au cœur de la cité Plantagenêt dans le département de la Sarthe en France. Initialement siège du pouvoir comtal du Maine, dont Le Mans est la capitale historique, c'est aujourd'hui l'hôtel de ville du Mans. Le palais apparaît pour la première fois dans des sources écrites à la fin du XIe siècle, il est alors principalement constitué par une grande salle d'apparat, complétée au fil du Moyen Âge par l'ajout d'appartements princiers et de diverses autres salles. Le palais possède aussi sa propre chapelle, la collégiale Saint-Pierre-la-Cour, qui remonte au IXe siècle et qui renfermait les reliques de Scholastique, patronne du Mans. Occupé par les comtes héréditaires du Maine, puis par les Plantagenêts qui héritent du comté au XIIe siècle, le palais est notamment habité par Geoffroy Plantagenêt, par Henri II d'Angleterre et par sa belle-fille la reine Bérengère de Navarre, veuve de Richard Cœur de Lion. Il est ensuite délaissé quand le Maine est repris par les Capétiens. Le comté est cependant donné en apanage à des cadets de la famille royale, qui occupent le palais de temps à autre, principalement au XIVe siècle. L'édifice devient cependant peu à peu un simple palais administratif, la justice comtale se tenant dans la grande salle tandis que les diverses autres juridictions se partagent les appartements princiers. François Ier offre une partie du palais à la municipalité du Mans, préfigurant ainsi la transformation de l'ensemble en hôtel de ville. Souffrant du manque d'entretien, le palais est victime d'un incendie en 1720, puis d'une tempête en 1738. Alors que des travaux de restauration tardent à être engagés, la charpente de la grande salle s'effondre en 1757. Les autorités décident alors de la détruire pour faire construire à la place un édifice en équerre, qui prend en partie appui sur les anciens murs de la salle, et qui forme depuis l'hôtel de ville du Mans. En revers, divers éléments médiévaux, plus ou moins remaniés, témoignent cependant encore du palais médiéval. La collégiale est quant à elle désacralisée à la Révolution, en partie détruite et réaménagée en école puis en bureaux au XIXe siècle.

Hôtel de Vignolles
Hôtel de Vignolles

L’hôtel de Vignolles se situe dans le Vieux-Mans, place Saint-Pierre. Il fut construit en 1549 par Jean de Vignolles. L’hôtel ne fut jamais achevé. Son architecture est d'un style gothique locale. Son axe de circulation est résolument vertical du fait de son architecture de transition. L’hôtel s’inscrit dans une position particulière dans la ville, amenant un renouveau au parti traditionnel du XVe siècle. L’hôtel est très largement marqué par l’architecture seigneuriale du Haut-Maine cependant. Pour autant, il atteste des similarités dans les racines des demeures seigneuriales rurales et urbaines. Si sa construction n’est pas, par définition, luxueuse ; son étalement au sol est monumental en comparaison aux autres hôtels bâtis majoritairement en hauteur, au sein du Vieux-Mans. Son architecture particulière le situe à mi-chemin entre architecture parisienne et architecture ligérienne, comme la position de la ville et ses attirances naturelles sur la carte de France. Nul doute que Vignolles fut particulièrement attentif à l’effet produit sur le visiteur. D’abord, il voulut amener plus de parisianisme au Mans avec son architecture extérieure. Ensuite, il prit en considération la démarche du visiteur. Le but fut certainement d’épater, de flatter et de dominer toute la fine fleur du protestantisme régional et notamment le protestantisme Saumurois. L’hôtel de Vignolles est l’exemple type de l’hôtel classique national qui sera construit à Paris comme ailleurs en France jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Propriété de la ville du Mans depuis 1926, l'hôtel est partiellement classé au titre des monuments historiques en 1946. Aujourd’hui encore, les restaurations continuent, une division en deux de l’hôtel en 1799 ayant profondément marqué voire défiguré sa beauté originale.

Collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans
Collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans

La collégiale Saint-Pierre-la-Cour est une ancienne collégiale située dans la ville du Mans. Il s'agit de l'ancienne église dédiée aux comtes du Maine dont le palais était adjacent. Bâtie comme la cathédrale à cheval sur l'enceinte gallo-romaine, elle est attestée dès le Haut Moyen-Âge. D'abord simple chapelle, elle est dotée d'un chapitre de chanoines par Hugues Ier, qui est aussi le premier comte à considérer Saint-Pierre comme sa chapelle personnelle. La collégiale profite ensuite de l'essor de la dynastie comtale, et le comte Élie Ier la fait reconstruire à la fin du XIe siècle. Jusqu'à la Révolution, elle renferme les reliques de Scholastique, sainte patronne du Mans, invoquée notamment contre les incendies. Henri II d'Angleterre restaure la collégiale au XIIe siècle, mais c'est surtout l'ajout du chevet monumental à deux niveaux au XIIIe siècle par Charles II d'Anjou qui achève de donner à l'édifice sa stature imposante. La collégiale est désacralisée en 1790, et transformée en arsenal. Elle traverse pourtant sans encombre la Révolution, même si son mobilier est éparpillé ou détruit. L'agrandissement de la place Saint-Pierre en 1812 entraîne cependant des dommages irréversibles : le clocher roman et une grande partie de la nef du XIIe siècle sont rasés. Par la suite, la transformation en école du reste de l'édifice fait disparaître de nombreux éléments : un étage est ajouté dans le niveau haut du chœur, les baies gothiques font place à des fenêtres plus modernes. D'abord école mutuelle communale, l'édifice devient ensuite une école pour jeunes filles, une école professionnelle et une école de musique. Plus tard, l'intérêt historique et architectural du lieu est peu à peu redécouvert : la maison de l'école communale de dessin fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862, la collégiale Saint-Pierre-la-Cour est classée entièrement en 1889, la chapelle basse du chœur, qui a conservé ses voûtes du XIIIe siècle, accueille un petit musée archéologique au début du XXe siècle. Cet espace, restauré, sert d'espace d'exposition depuis 1980, tandis que les autres niveaux hébergent des services de la municipalité.