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Dar Al Jaziri

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Palais dans la médina de Tunis
House of Poetry — Dar Al Jaziri 02
House of Poetry — Dar Al Jaziri 02

Le Dar Al Jaziri (arabe : دار الجزيري) est un palais de la médina de Tunis. Situé à la rue du Tribunal, à quelques mètres du Dar Lasram, il a été l'une des résidences de la famille Jaziri entre le XIIe et le XVIIIe siècle. En 1937, il abrite le deuxième congrès du Néo-Destour. Classé monument historique en 1992, il abrite de nos jours la Maison de la poésie. Sa façade est composée d'une porte en bois ouvragé avec encadrement en calcaire (kadhal), entouré de pierres de type sablonneux. La maison à étage comporte des dépôts, une cour principale entourée d'un portique, avec colonnes et chapiteaux de type antique, centré autour d'un puits. Les chambres comportent des plafonds de plâtre sculpté. Au palais se rattache le mausolée familial connu sous le nom de tourbet Al Jaziri, dont la porte s'ouvre en face du Dar Lasram.

Extrait de l'article de Wikipedia Dar Al Jaziri (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Dar Al Jaziri
Rue du Tribunal, Tunis La Medina (Délégation Médina)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 36.80233 ° E 10.16823 °
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Adresse

Club Culturel Taher Haddad

Rue du Tribunal 20
1006 Tunis, La Medina (Délégation Médina)
Gouvernorat Tunis, Tunisie
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House of Poetry — Dar Al Jaziri 02
House of Poetry — Dar Al Jaziri 02
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Dar Hammouda Pacha
Dar Hammouda Pacha

Dar Hammouda Pacha, anciennement Dar Chahed, est un palais de la médina de Tunis construite par Hammouda Pacha Bey, prince de la dynastie des Mouradites vers 1630. Il est situé dans la prestigieuse rue Sidi Ben Arous, près du centre du pouvoir politique. Il est l'un des plus anciens et plus grands palais de la médina dont l'architecture centrale n'a pas été modifiée. Ce palais est le lieu de résidence, dans la médina, du prince Hammouda Pacha Bey et de sa première épouse, la célèbre princesse Aziza Othmana avant qu'il ne succède à son père en 1631 et qu'il ne s'installe au Dar El Bey. Peu avant sa mort, Hammouda Pacha destine le Dar El Bey, appelé à l'époque Dar El Kbira, à son ainé et successeur Mourad II Bey, tandis que son second fils, Mohamed El Hafsi, qui hérite du titre de pacha, résidera au palais Hammouda Pacha, dit Dar El Sghira. Ces deux palais constituent les seules résidences princières à l'intérieur de la médina. Le chevalier Laurent d'Arvieux, qui visite le palais vers 1670, en fait une description assez détaillée : Le Dar Hammouda Pacha reste longtemps un bien de la couronne (melk el beylik) mouradite puis husseinite. Il fait face au palais du dey de Tunis, le Dribat Daoulatli, où siège le gouverneur de Tunis. De par sa proximité immédiate avec les centres du pouvoir beylical (Dar El Bey, Dribat Daoulatli, kasbah de Tunis, etc.), il fait fonction d'annexe du Dar El Bey et de lieu de résidence de la famille husseinite. Vers 1864, après la révolte de la mejba, la demeure est offerte par le bey régnant, Sadok, au kahia Salah Ben Mohamed, un chef tribal devenu capitaine de la gendarmerie montée (bach hamba) et lieutenant-gouverneur du Kef pour ses bons et loyaux services durant la guerre civile. Ce dernier transforme la maison en propriété habous au profit de ses héritiers. À l'occasion de son mariage en 1872, Hammouda Chahed, riche notable de la capitale et l'un des chefs de la corporation des chaouachis, première industrie manufacturière du pays, acquiert le palais par une procédure juridique qui permet au bien de rester en habous. En 1957, la dissolution des habous permet aux héritiers Chahed d'annuler le statut habous du palais. En 1995, la Société de développement touristique de la médina, filiale du groupe Poulina, le rachète et investit d'importantes sommes pour le transformer en restaurant et café, du nom du premier constructeur, Hammouda Pacha, et pour en faire ressortir la valeur touristique, même si cela se fait aux dépens de l'authenticité architecturale du lieu.