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Porte de Nauen

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Potsdam Nauener Tor 07 2017
Potsdam Nauener Tor 07 2017

La porte de Nauen (en allemand : Nauener Tor) se trouve à Potsdam (Allemagne). Elle a été construite en 1755, sur la base d'un croquis dessiné par Frédéric II. Il s'agit d'un des premiers édifices européens influencés par l'architecture néo-gothique de l'Angleterre. Elle faisait partie de la muraille érigée sur ordre du roi-sergent Frédéric-Guillaume Ier de Prusse qui transforma Potsdam en ville de garnison. Deux autres portes existent toujours à Potsdam : la Porte de Brandebourg (et la Jägertor (de) ("porte des chasseurs"). Toutes trois sont les témoins de l'enceinte qui entourait Potsdam.

Extrait de l'article de Wikipedia Porte de Nauen (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Porte de Nauen
Friedrich-Ebert-Straße, Potsdam Historische Innenstadt

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 52.4035 ° E 13.0578 °
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Adresse

Nauener Tor

Friedrich-Ebert-Straße
14467 Potsdam, Historische Innenstadt
Brandebourg, Allemagne
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Potsdam Nauener Tor 07 2017
Potsdam Nauener Tor 07 2017
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Lieux à proximité

Quartier hollandais (Potsdam)
Quartier hollandais (Potsdam)

Le quartier hollandais est un site historique préindustriel du centre-ville de Potsdam, adjacent aux principales rues commerciales et sites touristiques de la ville. Son unicité réside dans le fait qu’il s’agit du plus grand ensemble architectural de style néerlandais en dehors des Pays-Bas. Jusque dans les années 2000, notamment à cause de sa lente dégradation sous le régime communiste de la RDA, il a été plusieurs fois en cours de réaménagement pour favoriser l’implantation de bureaux, de logements et de petits commerces. Le quartier hollandais est composé de trois parties agglomérées autour du Bassinplatz entre la Kurfürstenstraße au nord et la Charlottenstraße au sud, la Friedrich-Ebert-Straße à l'ouest et la Hebbelstraße à l'est. Il ne faut pas réduire l'appellation « quartier hollandais » aux quatre blocs symétriques qui impressionnent davantage le visiteur par leur côté unitaire, car il existait également « le petit quartier hollandais » dont les travaux de reconstruction ont commencé fin 2014 pour se poursuivre en 2015. On ne parle toutefois pas du grand quartier hollandais par rapport au petit. Aujourd'hui, le quartier hollandais abrite cafés, restaurants et galeries ; il est devenu un endroit apprécié des habitants et des touristes. Les circuits et les guides touristiques l’intègrent dans leur programme de découverte de la capitale brandebourgeoise basé en premier lieu sur la visite des châteaux et parcs de Potsdam et Berlin, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, et en deuxième lieu sur la démonstration d’un cosmopolitisme de la vie culturelle et artistique très visible à Potsdam sous les règnes de Frédéric-Guillaume Ier de Prusse et de Frédéric II.

Alexandrowka
Alexandrowka

La colonie Alexandrowka de Potsdam, capitale du Land de Brandebourg en Allemagne, est pour l’époque un concept innovant de monument commémoratif créé ex nihilo en 1826 sous la forme d’un village russe. Réclamé par un roi en mémoire d’un autre monarque qui venait de décéder peu de temps avant, le roi et maître d’ouvrage était Frédéric-Guillaume III de Prusse tandis que le monarque décédé était le tsar Alexandre Ier. Au village artificiel s’ajoute un parc-verger conçu par Peter Joseph Lenné dont la vocation programmatique se maintiendra jusqu’à nos jours en raison des espèces d’arbres fruitiers rares qui s’y trouvaient et qu’on essaie de reconstituer à ce jour. En réalité, c’est moins la personne du tsar que l’amitié entre deux souverains, et à travers eux deux nations s’influençant réciproquement, que voulait célébrer le roi de Prusse. Il s’agit d’une reproduction libre de colonie militaire telle qu’elle est pratiquée en Russie à cette époque, donc en quelque sorte de la délocalisation de la culture russe sur le sol brandebourgeois afin de se souvenir du lien culturel qui unit les deux royaumes par des marqueurs visibles sur le terrain. À Potsdam, créer un quartier inspiré d'une autre culture va au-delà des modes, notamment avec l'essor des expositions universelles ; créer des villages artificiels ethniques avec des occupants de la même origine remontent déjà à l'arrière-grand-père de Frédéric-Guillaume III, le roi-sergent qui avait souhaité édifier le quartier hollandais qui sera finalement mené à terme par son grand-père Frédéric le Grand. De nombreux aspects montrent en effet qu’il s’agit d’un site unique en son genre pour des raisons politico-historiques, paysagistes, artistiques et biologiques. Depuis 1999, la colonie Alexandrowka fait partie du Patrimoine mondial de l’humanité, pas à titre individuel mais comme partie prenante d’un ensemble homogène remarquable, dénommé « Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin » où figurent également d’autres villages artificiels comme l’italien de Bornstedt, le suisse de Klein Glienicke, ou l’Établissement hollandais dans le Neuer Garten de Potsdam. L'Alexandrowka se trouve quant à elle dans le district « Nauener Vorstadt » au centre-nord de Potsdam. À mi-chemin entre parc et quartier très peu peuplé, elle forme une entité homogène accessible de partout, sorte d'îlot dans la ville qui lui confère avec d'autres quartiers ethniques un caractère éclectique et international incontestable.

Église de la Garnison (Potsdam)
Église de la Garnison (Potsdam)

L'église de la Garnison (en allemand : Garnisonkirche) à Potsdam était l'église baroque la plus importante de Potsdam, construite entre 1731 et 1735 par ordre du roi Frédéric-Guillaume Ier de Prusse, dit le « roi sergent », qui orienta le royaume de Prusse vers le développement de sa puissance militaire. L'église fut conçue pour être remarquable par sa taille — son clocher dépassait les 88 mètres de haut — et par le luxe de sa décoration. Le roi sergent fut inhumé dans l'église de la Garnison à Potsdam devenue un symbole de l’État prussien et de sa puissante armée ; il en alla de même pour son successeur Frédéric II, dit « Frédéric le Grand ». L'église a d'abord été utilisée pour le culte calviniste pour les soldats royaux, puis fut rattachée en 1817 à l'Église protestante de l'Union prussienne (sorte d'union luthéro-réformée) par la volonté du roi Frédéric-Guillaume III. Soucieux d'asseoir sa légitimité en s'inscrivant dans la ligne historique tracée par les rois de Prusse, Adolf Hitler y vint le 21 mars 1933, en tenue civile, pour s'incliner avec toutes les marques de respect, devant le chef de l’État, le maréchal Hindenburg. Le 23 mars, deux jours après un discours plein de modération prononcé le jour même de sa visite à Potsdam, il obtenait le vote des pleins pouvoirs. Cet événement fut commémoré par les nazis sous le nom de « journée de Potsdam ». Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l'église fut en partie détruite par les bombardements des 14 et 15 avril 1945. Le 23 juillet 1968, malgré l'opposition des représentants de l'Église protestante en République démocratique allemande, les ruines subsistantes furent dynamitées et enlevées par décision du président Walter Ulbricht. À partir des années 1970, l'emplacement est ensuite utilisé par le centre informatique de l’État de Brandebourg. Après la réunification allemande, un projet de reconstruction de l'église suscite la polémique en raison de risques d'instrumentalisation par l'extrême-droite. On s'orienterait actuellement vers une reconstruction partielle,. En août 2024, la tour reconstruite est inaugurée lors d'une cérémonie en présence du président allemand Frank-Walter Steinmeier.