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Église Notre-Dame du Sablon de Bruxelles

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L'église Notre-Dame des Victoires au Sablon, (en néerlandais: Onze-Lieve-Vrouw ter Zege op de Zavel) est un édifice religieux situé en bordure du Sablon à Bruxelles. Ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle, plus précisément dès le 8 mai 1716, qu'on trouve une trace écrite du nom Notre-Dame des Victoires, qui était déjà à cette époque en usage dans le peuple, parce que l'on croyait, à tort, qu'elle avait été fondée pour célébrer la victoire du duc Jean Ier à la bataille de Worringen. Par contre, la référence à la bataille de Lépante en 1571 est établie. L'arrivée en 1348 d'une Vierge miraculeuse dont le culte et la procession appelée Ommegang allaient bientôt supplanter la dévotion et la procession à saint Michel allait donner à cette église un rôle majeur dans la vie sociale bruxelloise.

Extrait de l'article de Wikipedia Église Notre-Dame du Sablon de Bruxelles (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Église Notre-Dame du Sablon de Bruxelles
Rue de la Régence, Bruxelles Pentagone

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.840278 ° E 4.356111 °
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Adresse

Église Notre-Dame au Sablon - Onze-Lieve-Vrouw-ter-Zavelkerk

Rue de la Régence
1000 Bruxelles, Pentagone
Belgique
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Rue de la Régence
Rue de la Régence

La rue de la Régence (en néerlandais Regentschapsstraat) est une artère de Bruxelles-ville qui va de la place Royale à la place Poelaert. Son nom prête à confusion : à l'époque du Royaume uni des Pays-Bas, le mot régence (ou regentie en néerlandais) désignait l'ensemble de magistrats communaux connu aujourd'hui sous le nom de collège communal et le nom de la rue était censé rendre hommage à ce corps. On a parfois écrit à tort que le nom de la rue s'appliquait à Érasme-Louis Surlet de Chokier qui assura la régence du royaume de Belgique jusqu'à l'accession au trône de Léopold Ier. Cette erreur se perpétue curieusement dans le nom officiel en néerlandais actuel de la rue, puisque le mot regentschap désigne effectivement la régence au sens où on l'entend généralement en français, c'est-à-dire la période au cours de laquelle une personnalité exerce le pouvoir en l'absence d'un monarque. La dénomination de la rue en néerlandais lors de son percement était Regentiestraat. Le percement de la rue de la Régence participe de la modernisation du quartier Royal, commencée à la fin du XVIIIe siècle par l'aménagement de la place Royale. À l'époque, on avait construit dans l'axe de la future rue de la Régence un ensemble composé de piédestaux et d'une colonnade hémisphérique, appelé passage des Colonnes. La réalisation de la rue eut lieu en deux phases. En 1826, le percement d'un premier tronçon, de la place Royale au Sablon, entraîna la disparition du passage des Colonnes. Dessinée par Nicolas Roget, la nouvelle artère, rectiligne et plane, enjambait la rue de Ruysbroeck au moyen d'un petit pont en fer et coupait la rue Bodenbroek. En un deuxième temps (1872), parallèlement à la construction du nouveau Palais de justice, on prolongea la rue de la Régence jusqu'à la place Poelaert, offrant ainsi une superbe perspective sur le nouvel édifice. Cette extension entraîna la disparition de l'hôtel de Tour et Taxis et des jardins de l'hôtel de Mérode. Ces travaux furent suivis par le réaménagement du premier tronçon. L'église Notre-Dame du Sablon fut dégagée d'une partie des immeubles qui l'enserraient et on aménagea le square du Petit Sablon. En 1887, on démolit également le pont de fer et on rasa le haut de la rue de Ruysbroeck, qui fut raccordée à la rue de la Régence par le coude que l'on peut encore voir aujourd'hui. Au n° 2 se trouve le Palais du comte de Flandre, accueillant depuis 1982 la Cour des comptes de Belgique. Au n° 3 se trouvent les Musées royaux des beaux-arts de Belgique. Au numéro 12, entre 1862 et 1873, habitait le procureur à la Cour d'appel Charles-Victor De Bavay. Au n° 30 se trouve le Conservatoire royal de Bruxelles. Au n° 32 se trouve la Grande synagogue de Bruxelles.

Conservatoire royal de Bruxelles
Conservatoire royal de Bruxelles

Issu d'une école de chant établie dès 1813 sous l'Empire napoléonien a Bruxelles, puis d'une École royale de Musique instituée en 1826 par Guillaume Ier des Pays-Bas, le Conservatoire royal de Bruxelles date officiellement de 1832. Dispensant un enseignement de niveau supérieur non universitaire dans les domaines de la musique et des arts de la parole, il acquiert ses lettres de noblesse par l'envergure internationale de directeurs successifs tels que François-Joseph Fétis, François-Auguste Gevaert, Edgar Tinel, Joseph Jongen ou Marcel Poot. En 1966, un arrêté royal scinde le Conservatoire en deux entités linguistiques autonomes: le Conservatoire royal de Bruxelles qui enseigne en français, et le Koninklijk Conservatorium Brussel ou KCB qui enseigne en néerlandais et anglais. Tout en se partageant les mêmes bâtiments, les deux institutions se développent désormais de manière autonome. Depuis 2009, le Conservatoire francophone s'est associé avec l'École nationale supérieure des Arts Visuels « La Cambre » et l'Institut national supérieur des arts du Spectacle (INSAS) pour former ARTes, une coupole qui regroupe ces trois écoles supérieures des arts de la Fédération Wallonie-Bruxelles (la Communauté française de Belgique), organisées depuis 2019 par Wallonie-Bruxelles Enseignement, toutes de retentissement international et sises à Bruxelles et qui, ensemble, proposent un accès aux études dans tous les domaines artistiques organisés.