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Tarlabaşı

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Quartier d'Istanbul
Tarlabaşı Cad İstanbul
Tarlabaşı Cad İstanbul

Tarlabaşı est un quartier du district de Beyoğlu à Istanbul, en Turquie. Ce quartier est situé entre la place Taksim et Talimhane au nord, Tepebaşı au sud, le boulevard Tarlabaşı Caddesi à l'est et le Dolapdere Caddesi à l'ouest. Le quartier est historiquement à forte immigration grecque puis plus récemment rom, kurde et africaine.

Extrait de l'article de Wikipedia Tarlabaşı (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Tarlabaşı
Tarlabaşı Bulvarı,

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Coordonnées géographiques (GPS)

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N 41.036396915741 ° E 28.979741446263 °
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Adresse

Tarlabaşı Bulvarı

Tarlabaşı Bulvarı
34435 , Çukur (Çukur Mahallesi)
Turquie
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Tarlabaşı Cad İstanbul
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Lieux à proximité

Musée de Galatasaray SK
Musée de Galatasaray SK

Galatasaray SK Museum est un musée du sport turc. Le club Galatasaray SK, situé à Istanbul et ouvert le 1er octobre 1905 par le fondateur du club Ali Sami Yen dans le district de Kalamış, appartient au club. Le club, qui est le premier du classement des trophées en Turquie, compte plus de 30 millions de fans à travers le monde. Dans le musée, sont exposées les médailles et les coupes gagnées par le Galatasaray SK, ainsi que des photos, des certificats, des maillots, des objets de la marine et des écussons. À la fin de la Première Guerre mondiale, des rumeurs prétendaient que tout ce qui était exposé au musée allait être saisi, de ce fait après une réunion extraordinaire organisé le 15 mai 1919 par Ali Sami Yen, il se décida de changer l'emplacement du musée, donc il le déménagea dans un lieu sûr, c'est-à-dire au Lycée de Galatasaray. Ce musée a la particularité d'être le premier musée sportif de Turquie et l'un des premiers au monde. Son président actuel est Ali Oraloğlu. On peut y voir aussi de nos jours l'exposition des épées, des sabres, des fusils et des carabines qui ont été utilisées par environ 200 anciens élèves volontaires du Lycée de Galatasaray qui ont participé à la Première Guerre mondiale. Les coupes les plus prestigieuses exposées sont la Coupe de l'UEFA et la Super Coupe d'Europe, toutes les deuc gagnées en 2000. Le club est le seul club turc à avoir jamais remporté ces deux coupes. Aujourd'hui, on peut compter environ plus de 2 000 coupes exposées et 15 objets tout confondu. Il est projeté de déménager le Musée de Galatasaray SK au nouveau Nouveau complexe sportif Ali-Sami-Yen et d'en faire l'un des plus attractifs et le plus moderne au niveau mondial.

Pogrom d'Istanbul

Le pogrom d'Istanbul, aussi connu sous le nom d'émeutes d'Istanbul ou de pogrom de Constantinople (en grec moderne : Σεπτεμβριανά, « événements de septembre » ; en turc : 6–7 Eylül Olayları, « événements du 6–7 septembre ») est un pogrom principalement dirigé contre la minorité grecque d'Istanbul ayant eu lieu les 6 et 7 septembre 1955. Les émeutes sont orchestrées par la « contre-guérilla » chapeautée par l'armée turque. Elles ont lieu après la diffusion de la nouvelle de l'explosion d'une bombe, la veille, dans le consulat turc de Thessalonique, lieu de naissance de Mustafa Kemal Atatürk. L'enquête révèle très vite que cet attentat a été réalisé par un Turc dans le cadre d'une opération montée de toutes pièces sous fausse bannière : de l’aveu même du général de corps d’armée Fatih Güllapoğlu, c’est le « département de guerre spéciale » (Özel Harp Dairesi, une cellule stay-behind) qui planifia cet attentat, impliquant par ailleurs deux attachés du consulat turc arrêtés en flagrant délit par la police grecque. Mais la presse turque n'informe pas le public de cette conclusion. Des émeutiers en colère, la plupart acheminés par avance en camion dans la ville, prennent d'assaut le quartier grec d'Istanbul pendant neuf heures. Bien qu'ils n'appellent pas explicitement au meurtre de leurs victimes, plus d'une douzaine de personnes décèdent pendant ou après le pogrom, à la suite des bastonnades et des incendies volontaires. Les communautés juives et arméniennes sont elles aussi victimes d'exactions. Le pogrom accélère le départ des Grecs d'Istanbul : la communauté passe de 135 000 membres avant l'attaque à 7 000 en 1978 et 2 500 en 2006. Selon certains analystes, cet événement s'inscrit dans le processus de nettoyage ethnique commencé durant le déclin de l'Empire ottoman plus que dans le cadre d'un conflit bilatéral entre deux États,,. Cette fois ce n'est pas, comme dans la période 1912-1922, l'intégrité de la Turquie qui est en jeu, mais la question foncière : à l'époque des faits, environ 40 % des biens fonciers stambouliotes appartiennent aux minorités.