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Institut français de Varsovie

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Institut français de Pologne
Institut français de Pologne

L'Institut français de Varsovie (Instytut Francuski w Warszawie) est un établissement culturel français créé en 1924 par l'Université de Paris à l'initiative de l'Association France-Pologne de Paris, fermé durant la seconde guerre mondiale, rouvert en 1946 et de nouveau suspendu au moment de la guerre froide à partir de 1950, quand ses collaborateurs français sont expulsés du pays. Rouvert au public sous l'appellation de salle de lecture française de Varsovie (Czytelnia francuska w Warszawie) en 1967, à la suite de la visite d'État du général de Gaulle, président de la République française, il reprend son nom initial en 1979. Situé dans le palais Staszic en 1925, puis au 32 Aleje Jerozolimskie après la guerre, 14 Aleja Wyzwolenie à la reprise de ses activités en 1967-1968 Ulica Świętokrzyska dans les années 70 et 80, l’Institut français occupe auprès du Centre français de formation et d'information des cadres (CEFFIC) créé avec les changements politiques et sociaux et avec lequel il fusionne bientôt, de 1994 à septembre 2009, le superbe bâtiment Sécession de l’ancienne Banque Landau (qui avait abrité ensuite l'Institut Pouchkine de Varsovie), 38 ulica Senatorska. Depuis le 28 septembre 2009, l'Institut est situé en plein centre-ville, 12 ulica Widok, à 1 minute de Rotonde PKO (pl) et de la station Centrum. Il a jusqu'en 2012 le statut d'établissement du ministère français des Affaires étrangères, dirigé par le conseiller de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France en Pologne. À compter de 2012, l'Institut français de Varsovie devient l'Institut français de Pologne en fusionnant avec l'essentiel du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France, l'Institut français de Cracovie devenant une simple antenne sans autonomie financière.

Extrait de l'article de Wikipedia Institut français de Varsovie (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

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L’Institut français de Pologne (en polonais : Instytut Francuski w Polsce) a été créé une première fois en 1948 par regroupement de l'Institut français de Varsovie (fondé en 1924), l'Institut français de Cracovie (ouvert en 1946) et des antennes virtuelles à Łódź, Poznań, Szczecin, Gdańsk, Lublin, Gliwice et Katowice. La Guerre froide a tué dans l’œuf cette initiative, ces établissements restant inactifs pendant plus de 15 ans après l'expulsion des personnels français expatriés, accusés d'espionnage et d'activités contraires aux intérêts de la Pologne populaire. Seuls les deux instituts d'origine renaissent à la fin des années 1960, d'abord en tant que salles de lecture françaises, appuyés dans les années 1970 par le nouveau réseau de l'Alliance française en Pologne, avant de reprendre leur dénomination d'origine. À la suite de l'adoption le 12 juillet 2010 de la loi relative à l'action extérieure de l'État, créant notamment l'Institut français comme opérateur central du ministère des Affaires étrangères pour l’action culturelle extérieure de la France, le MAE décide de renforcer la visibilité de son réseau, d'adopter une dénomination unifiée et de fusionner les différents établissements existant dans chaque pays en y intégrant l’essentiel des services de coopération et d'action culturelle des ambassades. Cela se traduit en Pologne par la création le 1er janvier 2012 de l’Institut français de Pologne, qui dispose d'un siège à Varsovie - issu du rapprochement de l'Institut français de Varsovie et du service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France - et d'une antenne à Cracovie. La perspective un temps envisagée d'autres antennes à Wrocław, Katowice et Gdańsk, où étaient déjà détachés des agents de coopération rémunérés par le ministère des Affaires étrangères, a été abandonnée au profit d'un soutien à la professionnalisation de l'Alliance française dans ces villes.

Służba Bezpieczeństwa
Służba Bezpieczeństwa

Le Służba Bezpieczeństwa (SB, c’est-à-dire : « service de sécurité »), appelé jusqu'en 1954 : Urząd Bezpieczeństwa (UB), était le service de renseignement et la police secrète du régime communiste de la République populaire de Pologne. C'était une section en civil du ministère des Affaires intérieures (Ministerstwo Bezpieczeństwa Publicznego) avec le droit d'enquêter sur quiconque était perçu par le gouvernement comme un élément subversif, tant à l'intérieur du pays qu'à l'étranger. Il fut mis en place en 1944 sous le nom de Urząd Bezpieczeństwa (UB), d'où dérive l'expression argotique polonaise pour désigner un policier secret : « Ubek ». De 1945 à 1954, l'UB était sous la dépendance stricte du NKVD puis du KGB. Elle était alors notamment chargée, entre autres, des enquêtes et des poursuites contre ceux suspectés d'être des sympathisants des Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale. Elle fut renommée SB en 1956. S'ensuivit alors une relative période d'inaction lors des réformes de Władysław Gomułka. À partir de 1968, le service est réactivé et est chargé de l'élimination des opposants. Dans les années 1980, le SB s'occupa surtout du mouvement syndical Solidarność, dont les leaders étaient sous la surveillance constante du SB, jusqu'à son remplacement par l’Urząd Ochrony Państwa en 1990 après la chute du communisme. Il est à noter que le camp de concentration nazi de Zgoda (section du camp d'Auschwitz basée à Świętochłowice) a été récupéré par le SB en novembre 1945 pour servir de prison pour les opposants au régime. La torture était courante, et près de 2 000 personnes y seraient mortes. Le directeur du camp, Salomon Morel, a été recherché par les autorités polonaises à la chute du communisme pour crimes contre l'humanité, jusqu'à sa mort en février 2007. Parmi les mouvements éliminés ou les personnes exécutées par le SB figurent Witold Pilecki (cofondateur de TAP) et le prêtre catholique Jerzy Popiełuszko. Depuis 1990, beaucoup d'agents du SB ont été jugés pour leurs crimes.

Insurrection de Varsovie
Insurrection de Varsovie

L'insurrection de Varsovie est un soulèvement armé contre l'occupant allemand organisé par la résistance polonaise dans le cadre du plan militaire national « opération Tempête » (Burza en polonais), qui dure du 1er août au 2 octobre 1944. Il s'accompagne de la sortie de la clandestinité des structures de la Résistance et de l'État clandestin ainsi que de l'établissement des institutions de l'État polonais sur le territoire de Varsovie libre. Côté militaire, le soulèvement est dirigé contre les forces allemandes, mais le but de ce plan est l’ultime essai de préserver la souveraineté de la Pologne face à l'avancée de l'Armée rouge et la position ambiguë des Alliés occidentaux vis-à-vis des intentions de l'Union soviétique. Plus de 50 000 combattants de l'Armia Krajowa (armée de l'intérieur) prennent part à l'insurrection, mais ils sont mal équipés (la moitié n'a pas d'armes) et peu entraînés face aux troupes allemandes. Très rapidement, les combats de rue deviennent défensifs. Les exactions allemandes sur les civils se multiplient, comme le massacre de Wola, pour terroriser la population et décourager les combattants. Les Britanniques tentent d'approvisionner les insurgés par voie aérienne, mais face aux pertes, arrêtent leurs opérations ; l'Armée rouge n'intervient presque pas, ce qui laisse le champ libre aux forces allemandes pour écraser l'insurrection. La résistance polonaise se sent abandonnée. L'insurrection prend fin le 2 octobre 1944, avec la signature d'un accord entre les parties assurant l'évacuation de tous les civils et la reddition des groupes de résistants polonais présents dans Varsovie. Une grande partie d'entre eux quitte alors la ville et une petite minorité devient les « Robinson Crusoé de Varsovie ». Cependant, les Nazis détruisent complètement la ville en représailles.