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Abbaye de la Victoire

Abbaye augustinienne en FranceAbbaye dans l'OiseAbbaye fondée au XIIIe siècleAbbaye monument historique en FranceArticle géolocalisé en France
Article géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxArticle à référence nécessaireMonument historique à Senlis (Oise)Page avec des cartesPatrimoine du XIIIe siècle
Abbaye de la Victoire, bas côté de l'église abbatiale de 1472
Abbaye de la Victoire, bas côté de l'église abbatiale de 1472

L'ancienne abbaye de la Victoire ou abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lès-Senlis est une abbaye de chanoines réguliers, située sur le territoire de la commune de Senlis, à 2,5 km au sud-est du centre-ville. L'abbaye est accessible à la fois par la D 330 en direction de Nanteuil-le-Haudouin et par un chemin rural depuis le hameau de Villemétrie, qui se trouve entre Senlis et l'abbaye.

Extrait de l'article de Wikipedia Abbaye de la Victoire (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Abbaye de la Victoire
Chemin de Villemétrie, Senlis

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N 49.1925 ° E 2.6161111107 °
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Abbaye de la Victoire

Chemin de Villemétrie
60300 Senlis
Hauts-de-France, France
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Abbaye de la Victoire, bas côté de l'église abbatiale de 1472
Abbaye de la Victoire, bas côté de l'église abbatiale de 1472
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Lieux à proximité

Église Saint-Germain de Mont-l'Évêque
Église Saint-Germain de Mont-l'Évêque

L'église Saint-Germain de Mont-l'Évêque est une église catholique paroissiale située à Mont-l'Évêque, dans l'Oise, en France. Elle succède à une église attestée avant le milieu du XIe siècle, et dont plus aucun vestige ne subsiste. La construction de l'église actuelle est probablement due à Guérin, évêque de Senlis, quand celui-ci établit la résidence rurale des évêques de Senlis à Mont-l'Évêque au cours des années 1220. Cependant, les parties remontant à cette époque sont peu nombreuses et se limitent à la nef et à l'ancien croisillon nord. En effet, la guerre de Cent Ans endommage l'église, et pendant la première moitié du XVIe siècle, elle est en grande partie reconstruite dans le style gothique flamboyant. De cette époque, date notamment le chœur avec ses collatéraux, qui séduit par son élancement, son élégance et le dessin varié de ses voûtes à liernes et tiercerons. D'intéressants détails sculptés se découvrent également à l'extérieur. La première travée du chœur est toutefois moins élevée et plus sobre, car il s'agit de l'ancien transept remanié. En revanche, le bas-côté de la nef, dont les deux chapiteaux des grandes arcades sont les seuls éléments dignes d'intérêt, ainsi que la façade occidentale, datent également de la première moitié du XVIe siècle. Le clocher trapu, mais d'une architecture néanmoins soignée, a été bâti en 1634 au sud de la dernière travée de la nef. Ensuite, la décoration néogothique de l'église au XIXe siècle a profondément modifié son caractère, en particulier celui de la nef et du bas-côté, qui ont été munis de fausses voûtes. L'église Saint-Germain a été inscrite aux monuments historiques par arrêté du 27 septembre 1963. Elle fait aujourd'hui partie de la communauté de Chamant / Barbery / Mont-l'Évêque de la paroisse Saint-Rieul de Senlis. Les messes dominicales y sont célébrées de mai à septembre, sauf le premier dimanche du mois.

Église Notre-Dame de Chamant
Église Notre-Dame de Chamant

L'église Notre-Dame est une église catholique paroissiale située à Chamant, dans le département de l'Oise, en France. Son clocher roman a été bâti à la suite de la fondation de la paroisse en 1129. Il a été complété par un flèche octogone en pierre au cours du XIIIe siècle, qui en fait un ensemble remarquable, représentatif des clochers d'Île-de-France. Le chœur roman a été remplacé par une construction gothique rayonnant d'une grande simplicité vers 1260 ou quelques décennies après. Ce chœur actuel n'est pas voûté, et son seul ornement sont les trois fenêtres au remplage de type rayonnant tardif. Le reste de l'église a été rebâti pendant la première moitié du XVIe siècle. Seulement la chapelle de la Vierge au sud de la base du clocher et du chœur est voûtée d'ogives dès le départ. La nef et son unique collatéral au sud sont à l'origine d'une facture sommaire. Entre 1863 et 1877, une restauration discutable financée par Napoléon III apporte un voûtement néogothique, et une décoration intérieure dans le style troubadour. Les seuls éléments authentiquement gothiques flamboyants de la nef et du collatéral sont les grandes arcades et le portail méridional, qui est de belle facture. L'église Notre-Dame a été classée aux monuments historiques par arrêté du 4 mai 1921. Elle est aujourd'hui affiliée à la paroisse Saint-Rieul de Senlis. Les messes dominicales y sont célébrées d'octobre à avril à 11 h 15, sauf le premier dimanche du mois.

Abbaye Saint-Vincent de Senlis
Abbaye Saint-Vincent de Senlis

L'abbaye Saint-Vincent de Senlis est une ancienne abbaye de chanoines réguliers de saint Augustin à Senlis (Oise). Elle a été fondée en 1065 par la reine Anne de Kiev, probablement en relevant de ses ruines une ancienne abbaye dont l'histoire n'a pas laissé de traces. L'abbaye est placée sous les vocables de saint Jean-Baptiste et saint Vincent de Saragosse, qui n'est donc que le second patron pendant les premières décennies. Aucun élément en élévation ne subsiste de la première abbaye. L'église abbatiale actuelle fut édifiée pendant la seconde moitié du XIIe siècle par le même atelier qui travaillait sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Senlis. L'architecture est sobre, et montre encore des influences romanes, mais dans son ensemble, l'abbatiale appartient à la première période gothique. Avec un vaisseau central de 47 m de longueur et un clocher élancé culminant à 41 m, elle est de dimensions considérables. Pendant son premier siècle d'existence notamment, l'abbaye est très prospère. Après les troubles de la Guerre de Cent Ans, elle ne retrouve pas durablement la sérénité de la vie monastique ; en 1491 et 1505, deux tentatives d'usurpation de la fonction d'abbé sont des facteurs perturbateurs. Avec l'instauration du régime de la commende en 1536, l'observance de la discipline relâche. Fin 1613, le jeune Charles Faure se présente comme novice. Sa foi, son courage et son talent lui permettent de devenir le plus important réformateur de l'ordre, et à partir de 1623, l'abbaye Saint-Vincent devient le noyau de la réforme Génovéfaine, qui conduit à la constitution de la congrégation de France. Senlis est déclaré siège des chapitres de la province de France de cette congrégation. Entre 1660 environ et 1689, le bâtiment conventuel est entièrement reconstruit dans une architecture néo-classique. En 1791, la Révolution française impose la suppression de l'abbaye. Ses bâtiments servent successivement d'hôpital, de caserne, de prison et de manufacture. Ils sont abandonnés en 1826, et échappent de justesse aux démolisseurs en 1835, quand l'effort conjugué de trois chanoines de Beauvais aboutissent dans le sauvetage de l'abbaye, et la fondation d'une institution d'enseignement catholique en 1836. C'est aujourd'hui le Lycée privé Saint-Vincent, qui fonctionne sous contrat d'association avec l'État. Si les enseignants ne sont plus des pères Maristes, les contacts avec cette congrégation restent forts.