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Mont de Brégille

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Colline de Bregille 2
Colline de Bregille 2

Le mont de Brégille (écrit et prononcé localement Bregille) est une colline du massif du Jura, culminant à 447 m d'altitude ce qui en fait le quatrième plus haute colline de la ville de Besançon, après celle de Planoise (462 m sur la partie bisontine), de la Chapelle des Buis (489 m) et de Rosemont (466 m). Située en totalité sur la commune, bordée par la rivière du Doubs, la colline comprend une vaste zone forestière qui l'englobe presque entièrement, ainsi que plusieurs secteurs d'habitations formant le quartier historique de Bregille. Sa situation géographique fait que Bregille a été pendant longtemps un domaine viticole notamment grâce à son ensoleillement qui a fait prospérer la culture en terrasses, mais aussi un site stratégique militaire de par sa domination sur la ville et sur la citadelle de Vauban. Aujourd'hui le mont de Bregille est un site péri-urbain, apprécié des randonneurs et des habitants pour son cadre naturel préservé et quasiment à l'état sauvage.

Extrait de l'article de Wikipedia Mont de Brégille (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 47.23472 ° E 6.04389 °
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Colline de Bregille 2
Colline de Bregille 2
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Bregille
Bregille

Bregille [bʁəʒij] est un quartier de la ville française de Besançon situé sur la rive droite du Doubs, limitrophe du centre historique à l'ouest, du quartier des Clairs-Soleils au nord et des Chaprais au nord-ouest. Il s'est développé sur la colline de Bregille qui culmine à 458 mètres, soit près de 200 mètres en amont de la rivière. Au recensement de 1999, il comptait environ 3 100 habitants appelés Bregillots. À l'origine, le quartier de Bregille est un village prospère, appartenant au clergé de Besançon. Peu à peu le hameau se développe notamment grâce à la vigne au XVIe siècle mais aussi et surtout grâce à l'industrie dans le secteur des Prés-de-Vaux au début du XIXe siècle. Cependant, le site est de nombreuses fois sinistré au cours de conflits opposant la ville de Besançon à des rivaux tels que les Écorcheurs ou encore les Autrichiens en 1814, ce qui trouble fortement son développement. Après avoir été utilisé pour ses ressources en eau alimentant la ville, le secteur se reconvertit dans la construction de salins connus dans la région et la France entière, accessibles notamment par le Funiculaire de Bregille. Aujourd'hui, Bregille est un quartier qui garde un caractère champêtre et vivant, et qui est essentiellement une zone résidentielle et forestière. Le quartier comporte un grand nombre de villas cossues ainsi que quelques monuments tels que le château de la Juive, l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, les forts de Bregille et de Beauregard ou encore le cimetière juif de la ville. Le secteur dispose d'un environnement exceptionnel et diversifié, avec notamment le lieu-dit du grand désert et de nombreux sentiers pédestres qui offrent une promenade au cœur de la forêt de Bregille.

Fort de Beauregard (Besançon)
Fort de Beauregard (Besançon)

Le fort de Beauregard (ou fort Beauregard) est une fortification située à Besançon construite de 1791 à 1870. Érigé au sommet d'une butte secondaire du mont de Brégille connue sous les noms de Mandelier, puis Beauregard, l’emplacement avait une importance stratégique, notamment à partir du siège de Besançon, en 1674, qui opposa le royaume de France aux Provinces-Unies et à la monarchie catholique espagnole. Un ouvrage fut construit à la fin du XVIIIe siècle, mais il fallut attendre 1814 et les événements de la Campagne de France pour que les stratèges militaires, le général Marulaz en tête, prennent réellement en main l'édification d'un véritable fort. Dès sa construction, le bâtiment avait la particularité d'intégrer un système polygonal, ce qui faisait de lui le premier, ou l'un des premiers, de ce type en France. Sa principale mission était l'appui du fort de Bregille, alors magasin central de la ville, et la défense des lignes orientales du centre historique de Besançon. Après de nombreuses modifications, le fort de Beauregard est définitivement achevé en 1870, alors qu'éclate la guerre franco-prussienne. Mais la capitale comtoise ne fait l'objet que d'un blocus ; ensuite l'ouvrage ne sert pas non plus lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. À l'image de nombreux autres forts de la ville, Beauregard, désormais obsolète, est peu à peu abandonné. C'est ainsi que de nombreux éléments architecturaux sont dégradés, par l'usure du temps. Dans les années 2010, la ville de Besançon, devenue propriétaire du site, a réhabilité le site du fort en y aménageant un square, offrant un panorama sur la vieille ville et un lieu de convivialité aux Bregillots et aux Bisontins.