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Musée de la vénerie de Senlis

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Musée fondé en 1934Page avec des cartesPage avec des données de géolocalisation non prises en chargeSenlis (Oise)
Senlis (60), prieuré St Maurice, ancien logis du Prieur (XVIIIe s.)
Senlis (60), prieuré St Maurice, ancien logis du Prieur (XVIIIe s.)

Le musée de la Vénerie est un musée municipal de la ville de Senlis (Oise) situé dans l'ancien prieuré Saint-Maurice, inscrit monument historique. Au cœur de l'ancien Château Royal, lui-même classé, il se situe juste en face du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Senlis. À l'entrée du musée et du parc du château royal, se trouve le musée municipal des Spahis.

Extrait de l'article de Wikipedia Musée de la vénerie de Senlis (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Musée de la vénerie de Senlis
Impasse Antoine Baume, Senlis

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N 49.207291 ° E 2.583697 °
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Impasse Antoine Baume
60300 Senlis
Hauts-de-France, France
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Senlis (60), prieuré St Maurice, ancien logis du Prieur (XVIIIe s.)
Senlis (60), prieuré St Maurice, ancien logis du Prieur (XVIIIe s.)
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Collégiale Saint-Frambourg de Senlis
Collégiale Saint-Frambourg de Senlis

La collégiale Saint-Frambourg de Senlis est une ancienne chapelle royale, qui disposait en même temps d'un chapitre de douze chanoines nommés directement par le roi, située à Senlis (Oise), en France. Elle était consacrée à saint Fraimbault, dont elle conservait les reliques. Sa fondation est attribuée à la reine Adelaïde, consécutivement à l'élection de Hugues Capet en 987, dans la même ville. On démolit alors une église carolingienne, pour bâtir la collégiale pré-romane avec un massif occidental et une nef basilicale. Cependant, vers 1177, la chapelle d'Adelaïde doit céder la place à un édifice gothique plus ambitieux dont la construction est lancée vers 1169. Cette collégiale suit un plan très simple, à vaisseau unique, avec un seul niveau d'élévation et cinq travées doubles, mais ses dimensions sont importantes pour une chapelle réservée à la famille royale, au chapitre et à la vénération de nombreux reliques : elle mesure 46 m de longueur et 9,70 m de largeur à l'intérieur, et est inondée de lumière. Son allure est massive, puissante et élégante à la fois ; son architecture table sur des proportions harmonieuses et une exécution soignée et ne cède pas à la tentation d'impressionner par une décoration abondante. Au cours de son existence, la collégiale ne subit pas de remaniements significatifs. Elle est fermée à la Révolution française, le chapitre dissout, et l'édifice transformé en temple de la Raison, avant d'être vendu comme bien national. Vers le début des années 1820, le clocher en bâtière qui était accolé à la façade occidentale au nord, est démantelé afin de vendre les éléments de sculpture. Servant de manège, puis d'atelier et d'entrepôt, l'ancienne collégiale est classée monument historique par la liste de 1862. Ce classement n'a pas de répercussion sur sa préservation ; ce qui reste de la toiture initiale s'effondre en 1914. Hormis la pose d'une couverture plate, Saint-Frambourg n'est pas du tout entretenue, et dans l'après-guerre, un atelier de carrosserie occupe le monument. C'est dans cet état de délabrement que le pianiste virtuose d'origine hongroise György Cziffra acquiert l'ancienne chapelle royale en 1974, sur conseil d'André Malraux, pour la transformer en auditoire. Pendant une brève campagne de fouilles, des vestiges des deux églises précédentes sont mis au jour, ainsi que la tour n° 9 de l'enceinte gallo-romaine qui a dû être arasée pour la construction de la collégiale gothique. La restauration intérieure est entreprise en 1976-1977, et suivie de l'inauguration au public ; elle se poursuit sur la façade vers 1980, et se conclut par la reconstitution de la toiture en 2002. Depuis 2016, la fondation Cziffra, créée par l'artiste dès 1975, devient propriétaire des lieux. Conjointement avec les partenaires institutionnels, elle propose un programme varié de concerts, de festivals et de concours tout au long de l'année. Il est axé sur les compositions pour piano et la musique de chambre.