place

Gare de Munster

Article avec une section vide ou incomplèteArticle géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxGare dans le Haut-Rhin
Munster (Haut-Rhin)Page avec des cartesTER Grand Est
Gare de Munster 27 juin 2015
Gare de Munster 27 juin 2015

La gare de Munster est une gare ferroviaire française située sur la commune de Munster, dans le département du Haut-Rhin et la région Grand Est. À noter que sur le territoire communal, une autre gare dénommée Munster - Badischhof dessert le quartier de Badischhof à l'est de Munster.

Extrait de l'article de Wikipedia Gare de Munster (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Gare de Munster
Rue Frédéric Hartmann, Colmar-Ribeauvillé

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Gare de MunsterContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.038261 ° E 7.134156 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

quai 1

Rue Frédéric Hartmann
68140 Colmar-Ribeauvillé
Grand Est, France
mapOuvrir sur Google Maps

Gare de Munster 27 juin 2015
Gare de Munster 27 juin 2015
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Munster (Haut-Rhin)
Munster (Haut-Rhin)

Munster (prononcé /mœ̃stɛʁ/ ) est une commune française de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Géographiquement, elle se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est la principale commune de la vallée de Munster, dans le massif des Hautes-Vosges. La commune est étroitement liée à l’abbaye de Munster, fondée vers 660 et autour de laquelle elle s’est développée. S’appuyant sur les empereurs du Saint-Empire, les bourgeois de Munster grignotent progressivement le pouvoir de l’abbaye à partir du XIIIe siècle et parviennent à faire de Munster une ville d’empire en 1287. Au XVIe siècle, la plupart des habitants se convertissent au luthéranisme, tandis que l’abbaye décline matériellement et spirituellement. L’annexion au royaume de France en 1679 prive la ville de ses libertés, mais permet à l’abbaye de se redresser, jusqu’à la Révolution. Celle-ci entraîne la destruction presque complète de l’abbaye, au profit des bourgeois protestants qui rachètent son foncier à bas prix. Parmi ces derniers, la famille Hartmann prend rapidement une place prépondérante fondée sur ses manufactures textiles. Au cours du XIXe siècle, les Hartmann bâtissent un empire industriel dans la vallée, dont Munster profite largement. La Première Guerre mondiale met fin à cette période de croissance : située directement sur le front des Vosges, la ville est bombardée quotidiennement à partir de 1915 et est détruite à 85 % à la fin de la guerre. La crise des années 1930, la Seconde Guerre mondiale puis la délocalisation progressive de la filière textile dans la deuxième moitié du XXe siècle détruisent progressivement le tissu industriel de la ville. Au début du XXIe siècle, la commune reste marquée par la crise industrielle avec la présence de friches, des taux de chômage et de pauvreté plus élevés que la moyenne départementale et un revenu médian plus faible. Le redressement économique s’appuie largement sur le tourisme de nature, en tirant partie de l’emplacement de la commune au cœur du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.

Abbaye de Munster
Abbaye de Munster

L’abbaye de Munster, dite aussi abbaye Saint-Grégoire, est une ancienne abbaye dont les ruines se trouvent au centre de la ville de Munster, dans le département du Haut-Rhin, en France. L’abbaye a été fondée vers 660 dans la vallée de Munster, à la confluence de la Petite et de la Grande Fecht, bien qu’il ne soit pas exclu que des moines aient pu être établis dans la vallée dès 633. Créée dans le but de contribuer à la réintroduction du christianisme dans une région où il était en recul depuis la fin de l’Empire romain d’Occident, elle bénéficie des largesses des rois des Francs, notamment Childéric II et Louis le Pieux. Longtemps restée un établissement modeste, l’abbaye croît ainsi considérablement sous le règne de ce dernier et possède à la fin du IXe siècle une grande partie de la vallée. La richesse de l’abbaye attire rapidement les convoitises et elle est l’objet dans les siècles qui suivent de nombreux conflits entre les évêques de Bâle, ceux de Strasbourg et les empereurs du Saint-Empire romain germanique. L’abbaye décline spirituellement et matériellement dès la fin du XIIIe siècle en raison du relâchement de la règle dans ses murs et de l’hostilité croissante de la population alentour, qui se convertit massivement au protestantisme au début du XVIe siècle. Le déclin de l’abbaye se poursuit jusqu’à l’annexion de l’Alsace par Louis XIV. Afin de favoriser le retour du catholicisme dans la région, l’abbaye de Munster est unie en 1659 à la Congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe, dont les membres repeuplent et reconstruisent les bâtiments délabrés. Au cours du XVIIIe siècle, l’abbaye devient ainsi un centre intellectuel d’importance régionale, par lequel transitent par exemple l’abbé Charles Marchant ou le théologien Augustin Calmet. Cet élan est interrompu par la Révolution française, qui a pour conséquence la dissolution de l’abbaye ainsi que la confiscation et la revente de ses biens. Une partie des bâtiments conventuels, notamment l’église abbatiale, sont détruits dans les années suivant la Révolution et la majeure partie du reste pendant les bombardements de la Première Guerre mondiale, ne laissant subsister que le logis abbatial et quelques ruines du cloître. L’ensemble de ces vestiges est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 25 mai 1990. Après avoir été largement laissés à l’abandon depuis les années 1990, ils font l’objet au début des années 2020 d’un projet de valorisation.

Leymel

Le Leymel est un lieu-dit situé à cheval sur les communes françaises de Munster et Luttenbach-près-Munster dans le Haut-Rhin. L’exploitation de l’énergie hydraulique y a donné naissance dans la première moitié du XVIIIe siècle à la première zone industrielle de la vallée de Munster, d’abord centrée sur la métallurgie, puis la papeterie, avant d’être entièrement consacrée à l’industrie textile à partir du milieu du XIXe siècle avec le rachat par André Hartmann. L’activité manufacturière prend fin sur le site au début du XXe siècle, mais les importantes installations hydrauliques restent exploitées et sont encore développées afin d’alimenter en eau et en énergie électrique les usines des Manufactures Hartmann situées en aval. L’entreprise revend progressivement ses propriétés du Leymel à partir de la fin du XXe siècle et l’activité industrielle cesse totalement pendant une vingtaine d’année avant que la centrale hydroélectrique soit rachetée et remise en service en 2011. Une partie des bâtiments industriels a disparu au cours du XXe siècle, mais le dense réseau de canaux, tant ouverts que souterrains, ainsi que quelques bâtiments, subsistent encore au XXIe siècle. Parmi ceux-ci figure notamment l’usine hydroélectrique de 1921, ainsi qu’une partie de l’ancienne partie papeterie Schrink, convertie en logement. En revanche les grands bâtiments des ateliers de filature sont presque tous détruits.