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Maison du Paon

Architecture baroque en BelgiqueArticle géolocalisé en BelgiqueArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une InfoboxBâtiment sur la Grand-Place de Bruxelles
Domonymie à BruxellesPage avec des cartesPatrimoine du XVIIe siècle
Belgique Bruxelles Maison du Paon 01
Belgique Bruxelles Maison du Paon 01

La « Maison du Paon » (De pauw en néerlandais) est une maison de style baroque située au numéro 35 de la Grand-Place de Bruxelles en Belgique, entre la « Maison du Heaume » et la « Maison du Petit Renard et du Chêne », au nord de la place.

Extrait de l'article de Wikipedia Maison du Paon (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Maison du Paon
Grand-Place, Bruxelles Pentagone (Bruxelles)

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.847088 ° E 4.352504 °
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Adresse

Maison du Heaume - Den Helm

Grand-Place 34
1000 Bruxelles, Pentagone (Bruxelles)
Belgique
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Belgique Bruxelles Maison du Paon 01
Belgique Bruxelles Maison du Paon 01
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Grand-Place de Bruxelles
Grand-Place de Bruxelles

La Grand-Place, Grand Place ou Grand'Place est la place centrale de la ville belge de Bruxelles. Elle est également appelée Grote Markt en néerlandais et Gruute Met en bruxellois. Mondialement renommée pour sa richesse ornementale, elle est bordée par les maisons des corporations, l'hôtel de Ville et la Maison du Roi (Broodhuis en néerlandais). Victor Hugo, la considérait comme l'une des plus belles places du monde. Elle a été inscrite en 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Lieu historique, elle a vu se dérouler de nombreux évènements heureux ou tragiques. Entre autres, en 1523, les premiers martyrs protestants, Henri Voes et Jean Van Eschen, y sont brûlés par l'Inquisition. Quarante ans plus tard, les comtes d'Egmont et de Hornes, qui avaient présenté des doléances auprès de Philippe II concernant sa politique aux Pays-Bas, y sont décapités. Cela déclencha le début de la révolte armée contre la domination espagnole, dont Guillaume d'Orange prit la tête. En août 1695, pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, la plupart des maisons, dont certaines sont encore construites en bois, sont détruites lors du bombardement de la ville par les troupes françaises commandées par le maréchal de Villeroy. Seules la façade et la tour de l'Hôtel de Ville, qui servait de précieux repère aux artilleurs, et quelques murs en pierre furent préservés des boulets incendiaires. Les maisons entourant la place furent richement reconstruites en pierre par les différentes corporations. Parmi celles-ci, la maison de la corporation des Brasseurs abrite aujourd’hui le Musée des Brasseurs. La Révolution française ruina à nouveau la place. Les premières photos de la Grand-Place montrent une place sans statues et sans dorure. Tout a disparu au XVIIIe siècle. Les façades actuelles sont le résultat d’une grande campagne de restauration de la fin du XIXe siècle. Aucune autre ville dans ce pays n’a détruit autant de son passé (comme le voûtement de la Senne), mais aucune ville n’a jamais non plus autant investi dans la remise en valeur de sa place centrale. La raison est très simple : tout comme le courant catholique et conservateur, le courant libéral et laïque a tenté de démontrer que lui aussi avait un grand passé. C’est exactement ce que le bourgmestre Buls et les édiles bruxellois de l’époque ont voulu faire ici.[réf. nécessaire]Les façades 19e de la place actuelle ne sont pas toujours le reflet exact des constructions d’après 1695. Parfois, les restaurateurs manquent d'informations comme pour le « Roi d’Espagne ». Parfois, l’original ne correspond plus aux idées ni aux besoins du XIXe siècle. Il en est ainsi par exemple de la maison de « l’Étoile » à gauche de l’Hôtel de Ville. Le bâtiment est d’abord rasé pour permettre un élargissement de la rue. Puis, il est reconstruit avec un rez-de-chaussée en colonnade avec une galerie piétonne. La « Maison du Roi » est un pastiche du XIXe siècle. Le bâtiment ancien avait connu une histoire mouvementée et était en mauvais état. Au XVIIe siècle, l’archiduchesse Isabelle l’a fait décorer d’une dédicace à Notre-Dame de la Paix ce qui ne plait pas trop aux restaurateurs libéraux du XIXe siècle. Par conséquent, on remplace le bâtiment ancien par un nouveau où tous les éléments décoratifs religieux sont remplacés par des éléments politiques.