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Cours de la Liberté

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Cours de la Liberté (Lyon) vue en 2019 (2)
Cours de la Liberté (Lyon) vue en 2019 (2)

Le cours de la Liberté est une voie du 3e arrondissement de Lyon, en France. Ancien cours Bourbon attesté dès 1823 sur toute sa longueur actuelle, il devient dans sa partie comprise entre les actuels rue Rabelais et cours Gambetta cours de l'Égalité en 1848, de nouveau cours de Bourbon en 1852 et cours de la Liberté en 1878. La partie nord, comprise entre le cours Lafayette et la rue Rabelais est renommée quai de Castellane en 1855, puis quai des Brotteaux en 1877 et enfin cours de la Liberté en 1931.

Extrait de l'article de Wikipedia Cours de la Liberté (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Cours de la Liberté
Cours de la Liberté, Lyon Préfecture

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 45.75904 ° E 4.842465 °
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Adresse

Cours de la Liberté 41
69003 Lyon, Préfecture
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Cours de la Liberté (Lyon) vue en 2019 (2)
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Lyon pendant l'Antiquité
Lyon pendant l'Antiquité

Lugdunum (ou Lugudunum), aujourd'hui Lyon, est le nom du site gaulois où une colonie de droit romain est fondée en 43 av. J.-C. par Lucius Munatius Plancus, alors gouverneur de la Gaule, sous la titulature initiale de Colonia Copia Felix Munatia Lugudunum. Cette colonie, fondée à l'occasion des troubles qui suivent l'assassinat de Jules César en 44 av. J.-C., connaît une prospérité importante mais liée au sort de l'empire durant toute l'Antiquité. Ce terme regroupe également par rapprochement les sites hors de la colonie propre mais dépendants du noyau central (en bas de la colline), la presqu'île dite « les canabae », la Croix-Rousse dite « condate ("Confluent" en langue celte) », Vaise - ces deux derniers précédemment d'occupation celte - et les campagnes environnantes. Certaines parties du site sont habitées de façon discontinue depuis la Préhistoire, et de manière plus pérenne depuis au moins le IIe siècle av. J.-C. La colonie romaine est fondée en 43 av. J.-C. par Lucius Munatius Plancus, sur le plateau de Fourvière. Rapidement, la cité se développe et prend une importance stratégique et économique. Elle est un nœud du réseau d'Agrippa et accueille à partir de 12 av. J.-C. le sanctuaire fédéral des Trois Gaules où l'ensemble des tribus gauloises viennent manifester leur loyauté à l'Empire et à Rome chaque année devant l'autel des trois Gaules. Elle accueille également le second atelier monétaire impérial. La cité construit en un siècle environ un ensemble monumental parmi les plus complets des provinces romaines avec un théâtre, un odéon, un amphithéâtre, un cirque, une enceinte et quatre aqueducs, entre autres. Ces monuments sont entretenus et agrandis au siècle suivant, durant l'apogée urbanistique de la colonie traditionnellement placée entre le milieu du premier siècle de notre ère et la fin du second. Durant les trois premiers siècles de son existence, la cité participe de manière ponctuelle et mineure aux soubresauts de l'Empire romain, notamment lors de l'année des quatre empereurs ou lors de la bataille de 197 entre Septime Sévère et Albinus. Lyon est également le siège d'une christianisation précoce, connue via un document exceptionnel, la lettre « des Églises de Lyon et de Vienne aux Églises d’Asie et de Phrygie » mentionnée par Eusèbe de Césarée qui relate leur persécution en 177. Au cours des IIIe, IVe et Ve siècles, la cité évolue topographiquement. Les aqueducs cessent d'être entretenus, ce qui interrompt l'approvisionnement en eau du plateau de Fourvière, qui se dépeuple progressivement ; la ville se concentre alors sur les berges de la Saône. Durant cette période, l'importance de Lyon s'affaiblit. La cité se christianise progressivement, comme en témoignent l'évolution des nécropoles et l'édification de monuments cultuels chrétiens à partir de la fin du IVe siècle. La ville quitte symboliquement l'Antiquité pour entrer dans le Moyen Âge avec sa soumission aux Burgondes dans les années 460. Les événements et les monuments antiques s'effacent progressivement des paysages et des mémoires. À la Renaissance, il n'y a plus de monuments visibles hormis les aqueducs et les ruines de l'odéon. L'histoire de l'antiquité de Lyon se reconstruit alors de manière largement fantasmée. Les études sur cette période restent modestes jusqu'au XIXe siècle où, via le musée de Lyon, des cercles d'érudits et des scientifiques de l'Université, des recherches archéologiques, épigraphiques et historiques reconstruisent de manière plus scientifique l'histoire antique de Lyon. Le milieu des archéologues lyonnais bénéficie depuis 1933 d'un service archéologique municipal, ce qui lui permet durant le XXe siècle d'entreprendre de nombreuses fouilles de sauvegarde, puis d'archéologie préventive. Les découvertes continuelles renouvellent régulièrement les débats et les connaissances sur le passé antique de Lyon.