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Montée Saint-Barthélemy

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Voie dans le 5e arrondissement de Lyon
Maison Henri IV, bas de la montée Saint Barthélémy
Maison Henri IV, bas de la montée Saint Barthélémy

La montée Saint-Barthélemy est une rue du quartier du Vieux Lyon, dans le 5e arrondissement de Lyon, en France. Elle est avec la montée du Chemin-Neuf une des deux voies principales de communication entre le Vieux-Lyon et la colline de Fourvière. Comme son nom l'indique, c'est une rue en forte pente : avec une altitude de départ à 175 m et une arrivée à 270 m, elle compte un dénivelé de 95 mètres, ce qui correspond à une pente de 12,6 %.

Extrait de l'article de Wikipedia Montée Saint-Barthélemy (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Montée Saint-Barthélemy
Montée Saint-Barthélémy, Lyon Vieux Lyon

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 45.7615 ° E 4.824 °
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Adresse

Maison de Pauline Jaricot (Maison de la Bréda)

Montée Saint-Barthélémy
69005 Lyon, Vieux Lyon
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Maison Henri IV, bas de la montée Saint Barthélémy
Maison Henri IV, bas de la montée Saint Barthélémy
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Lieux à proximité

Maison de Lorette
Maison de Lorette

La maison de Lorette, dite également maison Bréda ou maison de Pauline Jaricot, est une maison des champs du premier XVIe siècle, située dans le 5e arrondissement de Lyon, en France. Construite vers 1520 comme maison de plaisance ou maison des champs par Pierre Burbenon, lieutenant général en la sénéchaussée de Lyon, sur les vestiges d'un bâtiment plus ancien du XIVe siècle, la demeure est modifiée aux siècles suivants, notamment un agrandissement au XVIIIe siècle. En 1832, elle est rachetée par Pauline Jaricot qui la renomme maison de Lorette, en souvenir de la ville italienne de Loreto où elle a séjourné. Puis elle y installe ses œuvres catholiques de la Propagation de la foi et du Rosaire vivant. En 1975, la propriété est rachetée par les Œuvres pontificales missionnaires qui en fait un lieu de mémoire, de prière et d'accueil en accès libre. Des événements culturels y sont également régulièrement organisés. Entre 2002 et 2005, la maison a été restaurée sous la conduite de Didier Repellin, architecte en chef des Monuments Historiques. Le 10 février 2004, la maison et ses constructions annexes ont été classées Monuments Historiques dans la mesure où elle constitue le « dernier témoignage des maisons collines construites fin 15e début 16e siècle, en belvédère sur la ville. Elle conserve des plafonds à couvre-joints, des ouvertures à modénature, des peintures murales... Les aménagements du 19e illustrent l'oeuvre de Pauline Jaricot, fondatrice de l'oeuvre de la propagation de la Foi ».

Basilique Notre-Dame de Fourvière
Basilique Notre-Dame de Fourvière

La basilique Notre-Dame de Fourvière surplombe la ville de Lyon depuis le sommet de la colline de Fourvière depuis la fin du XIXe siècle. Elle est construite à peu près sur l'emplacement de l'ancien forum de Trajan, Forum vetus (hypothèse étymologique la plus probable pour le nom actuel de Fourvière). Sur cet emplacement est institué au milieu du Moyen Âge un culte à saint Thomas de Cantorbéry puis, rapidement, à la Vierge Marie. Ce double culte se concrétise avec la construction d'un lieu de dévotion, la chapelle Saint-Thomas. À la suite d'un vœu prononcé en 1642 par les Échevins de Lyon pour éloigner une épidémie de peste de la ville, un pèlerinage annuel se constitue. Au XIXe siècle, à l'initiative du cardinal de Bonald, une statue d'or de Marie est érigée sur le clocher, rehaussée et renforcée de la chapelle, et la proposition de construire une basilique est acceptée, à la fois pour accueillir des visiteurs de plus en plus nombreux et en remerciement pour la protection de Lyon durant la guerre franco-allemande de 1870. Son architecture de style néo-byzantin ou Architecture néo-byzantine est l'œuvre de Pierre Bossan, lequel, obligé de superviser le chantier de loin pour raisons de santé, délègue une grande partie de l'exécution de l'œuvre à Louis Sainte-Marie Perrin. L'architecture très particulière de l'édifice lui vaut de nombreux admirateurs, mais aussi de très vives critiques. Propriété de la commission de Fourvière et non de l'archevêché depuis sa fondation, la basilique n'est donc pas concernée par la loi de 1905 et reste propriété privée, notamment grâce à la diplomatie du maire Édouard Herriot, moins anticlérical que son prédécesseur Victor Augagneur. Néanmoins, malgré ce statut, la basilique obtient à la fin du XXe siècle une reconnaissance officielle de son statut de monument lyonnais. L'édifice est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 26 septembre 1977 ; puis il est reconnu d'utilité publique le 15 octobre 1998, juste avant son inscription au patrimoine mondial le 5 décembre de la même année, au titre du Site historique de Lyon. Enfin, le 25 mars 2014, il est classé monument historique. La basilique constitue un des repères les plus visibles de l'agglomération, et un des symboles de la ville de Lyon. Elle donne à Lyon son statut de « ville mariale ». Environ deux millions de pèlerins et de touristes sont accueillis chaque année dans la basilique. Le complexe basilical comprend non seulement l'édifice, la chapelle saint-Thomas et la statue, mais aussi l'esplanade panoramique, le jardin du Rosaire et l'archevêché de Lyon.