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Fosse Vieille Machine

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La fosse Vieille Machine de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vieux-Condé. La compagnie, fondée le 19 novembre 1757, ouvre sa première fosse en 1758, elle est initialement nommée Machine à feu. Celle-ci est équipée d'un puits d'extraction et d'un puits d'épuisement, espacés d'une douzaine de mètres. En juin 1807, le puits d'épuisement est équipé d'une pompe à feu, mais celle-ci n'est pas entièrement fiable, si bien qu'elle est remplacée l'année suivante par celle de la fosse des Trois Arbres. Le puits est alors partiellement comblé. La fosse Neuve Machine est entreprise à l'est du carreau de fosse en 1816 et entre en fonction en 1823, date à laquelle le puits d'épuisement est serrementé. La fosse Vieille Machine cesse d'extraire le 30 avril 1861, elle est ensuite affectée au retour d'air de la fosse Vieux-Condé jusqu'en 1909, et le puits est serrementé et remblayé en 1916. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Vieille Machine nos 1 et 2. Ceux-ci sont situés sur la voie publique.

Extrait de l'article de Wikipedia Fosse Vieille Machine (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Fosse Vieille Machine
Rue du Lieutenant Michel Simon, Valenciennes

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N 50.459878 ° E 3.569272 °
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Puits Vieille Machine n° 1

Rue du Lieutenant Michel Simon
59690 Valenciennes
Hauts-de-France, France
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Fosse Vieux-Condé
Fosse Vieux-Condé

La fosse Vieux-Condé dite de l'Avaleresse de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vieux-Condé. La fosse est commencée en 1854 et commence à extraire en 1861. Le terril no 191, Vieux-Condé, st édifié à l'est du carreau. Un puits no 2 est creusé en 1904 et terminé en juin 1907. À sa mise en fonction, il assure alors seul l'extraction. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Lors de la reconstruction, le puits no 1 est doté d'un ventilateur, afin de servir à l'aérage, et le puits no 2 voit son chevalement réparé et réutilisé. Des cités sont bâties à quelques centaines de mètres de la fosse. Leur architecture est tout particulièrement soignée. La Compagnie des mines d'Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Le retour d'air est assuré par la fosse Trou Martin jusqu'à sa fermeture en 1969. Trois ans plus tard, la fosse Vieux-Condé cesse d'extraire et est concentrée sur la fosse Ledoux. Elle cesse l'aérage en 1982, les puits sont alors comblés, et le chevalement détruit l'année suivante. le terril est exploité. Le carreau de fosse est reconverti en zone d'activités. Un sondage de décompression est entrepris en 1990. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Vieux-Condé nos 1 et 2. Le terril est devenu un espace vert, et les cités ont été rénovées. La cité-jardin Taffin a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est un territoire du nord de la France, dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, marqué économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement par l'exploitation intensive, de la fin du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle, de la houille, datée du Stéphanien, présente dans son sous-sol. Il s'agit de la partie occidentale d'un gisement qui se prolonge au-delà de la frontière franco-belge. Les affleurements de houille sont découverts dans le Boulonnais vers 1660. Le 3 février 1720, la première veine de houille du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est découverte à la fosse Jeanne Colard, à l'issue d'une campagne de recherche. Le 24 juin 1734, la houille grasse est découverte à la fosse du Pavé à Anzin. Après des procès, la Compagnie des mines d'Anzin est fondée le 19 novembre 1757 et prend rapidement beaucoup d'ampleur. En parallèle, des sociétés de recherche naissent durant tout le XVIIIe siècle. Le début du XIXe siècle est marqué par des avancées technologiques (machine à vapeur et exhaure). Les années 1830 et le début des années 1840 sont marqués par la révolution industrielle, les nouvelles industries ont un besoin énorme en charbon, ce qui crée dans le Nord une période de cherté des houilles, et la création d'un grand nombre de sociétés de recherches. Dès lors, le bassin minier se développe de manière exponentielle. Les ouvertures de fosses se succèdent, les terrils prennent de la hauteur et les corons apparaissent. Cette progression se déroule durant toute la seconde moitié du XIXe siècle et dans les années 1900. L'année 1906 est marquée par la Catastrophe de Courrières qui a eu lieu le 10 mars et a tué 1 099 personnes. De longues grèves s'en sont ensuivies, et la sécurité dans les mines a été améliorée. Le bassin minier est touché de plein fouet par la Première Guerre mondiale et la reconstruction dure jusqu'au milieu des années 1920. Cette période est marquée par l'arrivée des Polonais et des Italiens, bien que d'autres nationalités soient également présentes. Le début des années 1930 est marqué par les effets du Krach de 1929. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le bassin minier se retrouve très vite occupé. Les mineurs résistent alors à l'occupant par un ralentissement de la production et par sabotages. Plus des deux tiers des mineurs du bassin se mettent en grève en juin 1941. Face aux graves pénuries d'électricité d'après-guerre, pour faciliter la "bataille du charbon", les compagnies sont nationalisées le 17 mai 1946 avec la création de Charbonnages de France avec un vaste programme de modernisation avec concentration de l'extraction pour relever la France. La récession commence dès le début des années 1960 et les fosses sont peu à peu fermées. De nombreuses grèves éclatent dans le bassin minier. Le Centre historique minier de Lewarde est ouvert au public en 1984. La dernière gaillette est remontée dans ce second siège à la fosse de service no 9 - 9 bis le 21 décembre 1990. Si les années 1990 sont marquées par une volonté d'effacer toutes les traces du passé, les années 2000 sont quant à elles marquées par une prise de conscience sur l'intérêt du patrimoine bâti et naturel. De nombreux vestiges sont classés ou inscrits aux monuments historiques en 2009 et 2010. Le samedi 30 juin 2012, 353 éléments répartis sur 109 sites sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco.