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Temple de Mercure (puy de Dôme)

Architecture religieuse au IIe siècleArticle géolocalisé en FranceArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une InfoboxArvernes
Monument historique classé en 1889Monument historique dans le Puy-de-DômePage avec des cartesPatrimoine du IIe siècleSite archéologique dans le Puy-de-DômeSite archéologique monument historique en FranceTemple romain en France
Puy de dome temple mercure
Puy de dome temple mercure

Le temple de Mercure du puy de Dôme est un temple gallo-romain construit au IIe siècle au sommet du puy de Dôme, en remplacement d'un temple datant du Ier siècle. Des campagnes de fouilles en 1875 puis au début du XXe siècle en ont révélé les ruines. Au cours du Ier siècle, la cité d'Augustonemetum (actuelle Clermont-Ferrand) des Arvernes décide de se doter d'un temple dédié à Mercure. Au siècle suivant, ce temple en arkose, devenu sans doute trop petit pour accueillir les nombreux pèlerins qui s'y rendaient, fut remplacé par un temple plus grand et plus majestueux en trachyte.

Extrait de l'article de Wikipedia Temple de Mercure (puy de Dôme) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Temple de Mercure (puy de Dôme)
Chemin des Pèlerins, Clermont-Ferrand

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Latitude Longitude
N 45.771702777778 ° E 2.9645666666667 °
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Adresse

Temple de Mercure

Chemin des Pèlerins
63870 Clermont-Ferrand
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Puy de dome temple mercure
Puy de dome temple mercure
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Agglomération romaine du col de Ceyssat
Agglomération romaine du col de Ceyssat

L'agglomération romaine du col de Ceyssat est une petite ville romaine située entre 1 000 et 1 150 m d’altitude, au pied du puy de Dôme et de son sanctuaire dédié à Mercure. L'agglomération est implantée au cœur du territoire de la cité des Arvernes, en Gaule aquitaine, à seulement une dizaine de kilomètres de sa capitale Augustonemetum/Clermont-Ferrand. Le site du col à proprement parler est occupé dès la fin de la protohistoire, bien que la nature de cette occupation ne soit pas connue. L'implantation de l'agglomération secondaire romaine est datée du courant du Ier siècle apr. J.-C. Structurée par la voie d'Agrippa entre Lugdunum (Lyon) et Mediolanum Santonum (Saintes), cette ville polynucléaire occupe entre une dizaine et une quinzaine d'hectares, sur lesquels ont été reconnus quatre secteurs. Au col et directement au contact de la voie d'Agrippa, le relais routier constitue le cœur de l'agglomération. Tout en régulant le flux des voyageurs et des pèlerins souhaitant gravir le puy de Dôme pour accéder au sanctuaire sommital de Mercure, sa fonction était probablement de fournir des lieux d'hébergement, de restauration et des boutiques aux voyageurs de tous horizons. La partie nord, à partir de laquelle s'effectuait l'ascension de la montagne sacrée, se caractérise par une zone cultuelle où s'élevait un sanctuaire, dont le plan a été perçu par les sondages et dont l'étude céramique a confirmé l'existence. À l'opposé du secteur cultuel, en direction du sud-est s'étend une zone funéraire où a notamment été fouillé l'un des plus imposants bûchers funéraires des Gaules. Le quartier bas, implanté à environ 400 m à l'ouest du col, toujours au contact de la voie d'Agrippa, constitue le dernier secteur de cette agglomération, qui est abandonnée après le milieu du IIIe siècle sans que la raison en soit connue. Tout comme les autres territoires de la chaîne des Puys, le col de Ceyssat a été l'objet d'un intense reboisement depuis la fin du XIXe siècle. En dépit des difficultés d'accès à ce terrain, la connaissance archéologique de l'agglomération antique est essentiellement due aux opérations d'archéologie programmée, sondages et prospections pédestres, dirigées par Frédéric Trément de l'Université de Clermont-Ferrand. Quelques opérations de sondages d'archéologie préventive, liées à l'aménagement du territoire, documentent plus ponctuellement la ville antique.