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Præsidium du Soviet suprême

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Le Præsidium du Soviet suprême (en russe : Президиум Верховного Совета, Prezidium Verkhovnogo Soveta) était, en théorie, l'autorité suprême de l'État soviétique. Élu par les membres du Soviet suprême de l'Union soviétique, il était composé d'un président, d'un premier vice-président (à partir de 1977), de quinze vice-présidents qui représentaient les quinze républiques soviétiques, d'un secrétaire et de vingt-et-un membres. Selon les Constitutions de 1936 et 1977, le Præsidium exerçait à la fois les fonctions de chef d'État collectif, en permanence, et de pouvoir législatif entre les sessions du Soviet suprême, généralement très courtes (une semaine ou deux par an). Le président du Præsidium faisait fonction de véritable chef d'État de l'Union soviétique vis-à-vis des puissances étrangères, sur le plan protocolaire. En pratique, le Politburo du PCUS, dont tous les membres étaient également membres du Præsidium du Soviet suprême, était le véritable organe exécutif de l'URSS, le Soviet suprême n'ayant qu'un rôle consultatif et protocolaire. À partir de 1977, les secrétaires généraux du Parti communiste (Léonid Brejnev, Konstantin Tchernenko, Iouri Andropov) se firent élire assez rapidement président du Præsidium du Soviet suprême. En juillet 1985, Mikhaïl Gorbatchev fit élire à ce poste Andreï Gromyko, ministre des Affaires étrangères depuis 1957 et symbole du régime, avant de le remplacer en octobre 1988. La modification constitutionnelle intervenue à cette date créa une véritable fonction présidentielle pour Gorbatchev.

Extrait de l'article de Wikipedia Præsidium du Soviet suprême (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Præsidium du Soviet suprême
Софийская набережная, Moscou Iakimanka

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Attaque de drone de 2023 contre le Kremlin de Moscou

L'attaque de drone de 2023 contre le Kremlin de Moscou a eu lieu le 3 mai 2023 lorsque des images de deux drones qui auraient visé le Kremlin de Moscou et auraient été abattus par la Russie ont été diffusées. Le président russe Vladimir Poutine n'était pas présent dans le bâtiment au moment de l'attaque présumée. L'attaque présumée n'a fait ni morts ni blessés. Le Kremlin a accusé l'Ukraine de l'attaque présumée et l'a qualifiée d'« acte de terrorisme » et de « tentative d'assassinat du président de la Russie ». Moscou a promis de riposter chaque fois qu'elle le jugerait nécessaire. Le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podollak a déclaré que Kiev n'avait rien à voir avec l'attaque présumée du Kremlin, que de telles actions n'apportaient rien à Kiev sur le champ de bataille et qu'elles ne feraient qu'inciter la Russie à prendre des mesures plus radicales. Podolyak a affirmé que les allégations selon lesquelles Kiev serait à l'origine de l'attaque présumée, et l'arrestation par la Russie de saboteurs ukrainiens présumés en Crimée, pourraient indiquer que Moscou se prépare à une attaque « terroriste » à grande échelle contre l'Ukraine dans les prochains jours. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite en Finlande, a déclaré : « Nous n'attaquons pas Poutine ou Moscou. Nous nous battons sur notre territoire. Nous défendons nos villages et nos villes ».

Tsar Kolokol
Tsar Kolokol

Tsar Kolokol (En russe: Царь-колокол, « Tsar des cloches » en français) est un maître-bourdon en bronze qu'on peut voir au Kremlin de Moscou. Pesant 201 924 kg, haut de 6,24 mètres, et d'un diamètre de 6,60 mètres, il a été fondu en 1735 par une équipe de 200 hommes, supervisés par les maîtres artisans Ivan Motorin (en) puis son fils Mikhail, à la demande de la tsarine Anna Ire, pour réaliser le rêve de son grand-père Alexis Ier. Ses ornementations comme les portraits et textes ont été faites par V. Kobelev, P. Galkin, P. Kokhtev, P. Serebryakov et P. Lukovnikov. En mai 1737, lors d'un incendie, cette cloche s'est brisée en tombant du beffroi dans la fosse de coulée. Le poids de la cloche et du battant ont été fatals au métal, fragilisé par la température où le feu l'avait porté. Un éclat de 11,5 tonnes s'en est détaché. La fosse a été comblée. La cloche Tsar Kolokol n'a été déterrée qu'en 1836 par l'architecte Auguste Ricard de Montferrand, et déposée à son emplacement actuel, à côté de la tour d'Ivan Le Grand. La Tsar Kolokol succède à deux autres cloches également appelées tsar de (toutes le)s cloches : une première au début du XVIIe siècle, et une seconde en 1654, pesant environ 130 tonnes, détruite en 1701. Il semblerait que ces cloches ont été détruites dans le but de les refondre en plus grand, jusqu'à la troisième génération[réf. nécessaire]. L'analyse de l'alliage, effectuée par le laboratoire impérial du corps des mines, à partir d'un morceau brisé, a révélé les composants suivants : cuivre 84,51 % étain 13,21 % soufre 1,25 % divers (zinc, arsenic...) 1,03 %. Le qualificatif Tsar de..., dans le nom de cette cloche, provient d'une habitude russe de nommer ainsi toutes sortes de très grandes réalisations, comme Tsar Bomba, la plus puissante bombe à hydrogène à avoir explosé (nommée ainsi par les Américains), ou comme Tsar Pouchka, le plus grand obusier jamais construit.

Tsar Pouchka
Tsar Pouchka

Le Tsar Pouchka (Царь-пушка Carj-puška en russe, littéralement le « roi des canons ») est un canon gigantesque, fondu en 1586 par le maître russe Andreï Tchokhov (en), à la demande du tsar Fédor Ier, fils d'Ivan le Terrible. Il pèse 39 312 kg, a une longueur de 5,34 m, un calibre de 890 mm, et un diamètre externe de 1 200 mm. Il a été conçu pour tirer de la mitraille pour la défense du Kremlin en temps de guerre. Il n'a toutefois jamais été utilisé et pourrait bien avoir été créé uniquement comme prouesse d'ingénierie militaire. Le canon est décoré de bas-reliefs, l'un d'entre eux représentant notamment le tsar Fédor Ier à cheval. L'affût original a été construit au XVIe siècle, mais a été détruit par un incendie en 1812. Le nouvel affût et les boulets en fonte ont été fondus en 1835. Le canon est exposé au Kremlin à Moscou, à côté de la Tsar Kolokol. Il a été restauré en 1980. Le Guinness des records le décrit comme le plus grand obusier jamais construit. Les boulets exposés n'ont jamais été conçus pour être utilisés : ils sont d'un diamètre supérieur à ce que le canon pourrait tirer. La légende raconte qu'ils ont été fondus à Saint-Pétersbourg, trois centimètres trop gros, comme plaisanterie pour marquer la rivalité avec Moscou. Initialement, le Tsar Pouchka a été monté sur une terrasse en bois près de Lobnoïe mesto sur la Place Rouge. Au XVIIIe siècle, le canon a été déplacé sur le territoire du Kremlin, d'abord à la cour de l'Arsenal, puis à sa porte principale. À l'époque soviétique, dans les années 1960, à l'occasion de la construction du Palais des congrès du Kremlin, le Tsar Pouchka a été solennellement déplacé sur la place Ivanovskaïa du Kremlin, près de l'Église des Douze Apôtres.

Clocher d'Ivan le Grand
Clocher d'Ivan le Grand

Le clocher d'Ivan le Grand est le plus haut des clochers du kremlin de Moscou. Construit entre 1505 et 1508 par Marco Bon Fryazin ("l'Italien" ou "Friazine"), le clocher d'Ivan le Grand remplace une église en pierre bâtie à cet endroit en 1329. Agrandi en 1600 sous le règne de Boris Godounov, il reçut un nouveau dôme. Des arcs-diadèmes ou kokochniks sont également ajoutés sur la partie haute du clocher. Cet agrandissement est commémoré par trois lignes de texte en slavon inscrit en lettres d'or sous le dôme. Sa hauteur est de 81 mètres. Il est situé à l'entrée de la Place des cathédrales et sert de campanile tout à la fois à la Dormition, à celle de l'Annonciation et à celle de Saint-Michel Archange qui en sont dépourvues. Ce clocher d'Ivan le Grand est une variante d'église-clocher ou d' Église ijé sous les cloches. Il est fait de prismes octogonaux posés les uns sur les autres, sur trois étages, dont chacun comprend sur ses huit côtés une niche qui abrite une cloche. Au niveau inférieur des pilastres sont réunis par une frise d'arcature héritée de l'architecture de l'époque pré-mongole. Les kokochniks de la partie haute érigée en 1599-1600 sur l'ordre de Boris Godounov sont eux caractéristiques de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle. En 1532-1534 l'architecte italien Petrok Maly ajoute à l'ensemble une église dans le style de Novgorod et de Pskov qui est dédiée à la Résurrection puis après 1563 à la Nativité-du-Christ. Au début du XVIIe siècle, elle se voit ajouter un clocher à forme pyramidale. Cette église de la Nativité est détruite par les français de la Grande Armée en 1812. Elle sera reconstruite sous ses formes anciennes en 1814-1815. En 1812, durant l'occupation de Moscou par les armées de Napoléon Bonaparte le quartier général du général Jacques Alexandre Law de Lauriston se trouvait dans le clocher d'Ivan le Grand, ainsi qu'un sémaphore. Napoléon ordonne de retirer la croix dorée au sommet du clocher. Selon la tradition, un vol de nombreux corbeaux volant autour de la croix empêche les français de réaliser l'ordre. La croix tombe au sol. Après 1812 c'est une nouvelle croix recouverte de plaques de cuivre doré qui a été replacée au sommet. Sur celle-ci sont écrits les mots « Tsar Glorieux ».