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Rébellion de Hōgen

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Rébellion au JaponRébellion du XIIe siècle

La rébellion de Hōgen (保元の乱, Hōgen no ran) est une courte guerre civile survenue dans le Japon de l'époque de Heian, en l'an 1156 de notre ère. Elle doit son nom au fait qu'elle ait eu lieu durant l'ère Hōgen (1156-1159), et impliqua les trois plus puissants clans de l'époque, les Minamoto, les Taira et les Fujiwara, dans une lutte pour la domination de la cour impériale de Kyoto.

Extrait de l'article de Wikipedia Rébellion de Hōgen (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Rébellion de Hōgen
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Siège du palais de Sanjō
Siège du palais de Sanjō

Le siège du palais de Sanjō est la plus importante bataille de la rébellion de Heiji au Japon en 1159. Au début du mois de janvier 1160, après que Taira no Kiyomori a quitté Kyoto pour un pèlerinage familial, Fujiwara no Nobuyori et Minamoto no Yoshitomo saisissent l'occasion pour effectuer des modifications au sein du gouvernement. Avec une force d'environ 500 hommes, ils attaquent de nuit, enlèvent l'ancien empereur Go-Shirakawa et incendient le palais. Ils enlèvent également et emprisonnent l'empereur en titre Nijō qui soutient leurs ennemis, le clan Taira et Fujiwara no Michinori. Ils attaquent ensuite la résidence de Michinori à laquelle ils mettent le feu, entraînant la mort de tous ses habitants à l'exception de Michinori lui-même qui est capturé et décapité plus tard. Nobuyori contraint l'empereur Nijō à le nommer chancelier impérial, achevant de la sorte l'une des premières étapes importantes en vue d'assurer son pouvoir sur ses rivaux. Toutefois, Taira no Kiyomori rentre peu de temps après avec son fils Taira no Shigemori et une petite troupe. Les Minamoto, avec l'appoint d'hommes de Kamakura dirigés par Minamoto no Yoshihira, fils aîné de Yoshitomo, sont numériquement plus forts mais ne sont pas préparés et hésitent au retour de Kiyomori. Les Taira ont donc latitude de retourner au manoir familial dans le quartier Rokuhara, où ils planifient tactiques et stratégies et attirent à eux beaucoup plus de guerriers. À la fin du mois de janvier, les Taira font sortir clandestinement du palais Sanjō l'empereur Nijō et son impératrice consort déguisée en dame d'honneur et les emmènent au manoir Rokuhara. Pendant ce temps, les Taira de leur côté aident l'ancien empereur Go-Shirakawa à échapper aux Minamoto. Au matin du 5 février, Minamoto no Yoshitomo et ses hommes se préparent à défendre le palais contre l'inévitable assaut des Taira. Les défenseurs tiennent un certain temps jusqu'à ce qu'une partie des Taira feignent une retraite, attirant ainsi les guerriers Minamoto hors du palais et donnant au reste de leurs forces l'occasion de se précipiter aux portes et, peu de temps après, d'expulser les Minamoto. Les hommes de Yoshitomo sont ensuite amenés à attaquer le manoir Rokuhara, mais échouent dans leur assaut et s'enfuient de Kyoto, affrontant la résistance des moines guerriers du mont Hiei qu'ils avaient attaqués au cours des dernières décennies.

Affaire Ikedaya
Affaire Ikedaya

L’Ikedaya Jiken (池田屋事件), connu en français sous le nom d’affaire Ikedaya, est un incident armé entre les Ishin Shishi, une force anti shogunale en provenance du domaine de Chōshū, et le Shinsen gumi, une unité armée du Bakufu. L'incident a lieu le 5 juin 1864 (8 juillet 1864 du calendrier grégorien) au ryokan Ikedaya à Kyoto au Japon, durant la période du Bakumatsu. Les Ishin Shishi utilisent Ikedaya comme base de leurs opérations. Leur plan est de mettre le feu à Kyōto et de se saisir de Matsudaira Katamori, le daimyō d'Aizu, dont les fonctions à l'époque incluent la protection de Kyōto. Cependant, avant que les Ishin shishi ne puissent mettre leur plan à exécution, le Shinsen gumi arrête un membre des Ishin Shishi qui, soumis à un interrogatoire, dévoile leur plan. L'interrogatoire conduit par le vice-commandant du Shinsen gumi, Hijikata Toshizō, aurait été particulièrement brutal. Voyant que le prisonnier est peu enclin à répondre aux questions, Hijikata Toshizo l'aurait suspendu par les chevilles et aurait enfoncé des clous dans ses pieds avant d'y répandre de la cire chaude. Cependant, certains rapports de l'incident mettent en doute les méthodes de torture utilisées par Hijikata Toshizo. En effet, dans ses mémoires, Nagakura Shinpachi décrit les évènements différemment et le populaire roman de Ryōtarō Shiba, Moeyo Ken, ignore totalement la participation d'Hijikata dans l'affaire. Averti de l'urgence de la situation, le commandant du Shinsen gumi, Kondō Isami, part avec un groupe d'hommes afin d'arrêter les Ishin Shishi avant qu'ils ne puissent mettre leur plan à exécution. Un second groupe d'hommes menés par Hijikata Toshizo les rejoint peu après à Ikedaya. Au total, huit membres des Ishin Shishi sont tués et vingt-trois arrêtés. Un seul membre du Shinsen gumi est tué sur le coup, mais deux meurent plus tard de leurs blessures. Les capitaines Nagakura Shinpachi et Tōdō Heisuke reçoivent des blessures non mortelles. Une rumeur persistante veut que Okita Sōji défaille sous l'effort ; ce problème est mis parfois en relation avec la tuberculose dont il meurt plusieurs années plus tard. L'incident démontre la force du Shinsen gumi qui jouit par la suite d'une certaine notoriété. De plus, cette escarmouche retarde probablement la fin du Bakufu d'un an ou deux, en décapitant les radicaux du mouvement anti-shogunal. Le ryokan Ikedaya est détruit au cours de la bataille. Aujourd'hui, seule une plaque commémorative rappelle les événements puisqu'un salon de pachinko s'élève désormais à cet endroit.