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Fosse Jeanne Colard

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Fresnes-sur-EscautPage avec des cartesPage géolocalisable sans coordonnées paramétrées

La fosse Jeanne Colard de la Société Desaubois puis de la Société Desandrouin-Taffin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Fresnes-sur-Escaut. Commencée en 1718, la houille y est découverte le 3 février 1720 après dix-huit mois de travaux, pour la première fois dans le bassin minier hors Boulonnais. Mais le 24 décembre 1720, une pièce du cuvelage rompt et entraîne l'inondation du puits. Ceci entraîne la disparition de la Société Desaubois. Une nouvelle compagnie est fondée par Jean-Jacques Desandrouin et Pierre Taffin : la Société Desandrouin-Taffin. Celle-ci ouvre deux nouveaux puits, Jeanne Colard nos 2 et 3, sur le carreau de fosse, mais les abandonne en 1732 à cause de venues d'eau. De nombreuses fosses sont ensuite ouvertes dans le secteur. Des habitations sont bâties sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Jeanne Colard no 2, y installe un exutoire de grisou, pose une borne pour le puits no 1 et une simple plaque d'identification pour le puits no 3. Le monument à la découverte du charbon a été inscrit le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Extrait de l'article de Wikipedia Fosse Jeanne Colard (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

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Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est un territoire du nord de la France, dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, marqué économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement par l'exploitation intensive, de la fin du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle, de la houille, datée du Stéphanien, présente dans son sous-sol. Il s'agit de la partie occidentale d'un gisement qui se prolonge au-delà de la frontière franco-belge. Les affleurements de houille sont découverts dans le Boulonnais vers 1660. Le 3 février 1720, la première veine de houille du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est découverte à la fosse Jeanne Colard, à l'issue d'une campagne de recherche. Le 24 juin 1734, la houille grasse est découverte à la fosse du Pavé à Anzin. Après des procès, la Compagnie des mines d'Anzin est fondée le 19 novembre 1757 et prend rapidement beaucoup d'ampleur. En parallèle, des sociétés de recherche naissent durant tout le XVIIIe siècle. Le début du XIXe siècle est marqué par des avancées technologiques (machine à vapeur et exhaure). Les années 1830 et le début des années 1840 sont marqués par la révolution industrielle, les nouvelles industries ont un besoin énorme en charbon, ce qui crée dans le Nord une période de cherté des houilles, et la création d'un grand nombre de sociétés de recherches. Dès lors, le bassin minier se développe de manière exponentielle. Les ouvertures de fosses se succèdent, les terrils prennent de la hauteur et les corons apparaissent. Cette progression se déroule durant toute la seconde moitié du XIXe siècle et dans les années 1900. L'année 1906 est marquée par la Catastrophe de Courrières qui a eu lieu le 10 mars et a tué 1 099 personnes. De longues grèves s'en sont ensuivies, et la sécurité dans les mines a été améliorée. Le bassin minier est touché de plein fouet par la Première Guerre mondiale et la reconstruction dure jusqu'au milieu des années 1920. Cette période est marquée par l'arrivée des Polonais et des Italiens, bien que d'autres nationalités soient également présentes. Le début des années 1930 est marqué par les effets du Krach de 1929. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le bassin minier se retrouve très vite occupé. Les mineurs résistent alors à l'occupant par un ralentissement de la production et par sabotages. Plus des deux tiers des mineurs du bassin se mettent en grève en juin 1941. Face aux graves pénuries d'électricité d'après-guerre, pour faciliter la "bataille du charbon", les compagnies sont nationalisées le 17 mai 1946 avec la création de Charbonnages de France avec un vaste programme de modernisation avec concentration de l'extraction pour relever la France. La récession commence dès le début des années 1960 et les fosses sont peu à peu fermées. De nombreuses grèves éclatent dans le bassin minier. Le Centre historique minier de Lewarde est ouvert au public en 1984. La dernière gaillette est remontée dans ce second siège à la fosse de service no 9 - 9 bis le 21 décembre 1990. Si les années 1990 sont marquées par une volonté d'effacer toutes les traces du passé, les années 2000 sont quant à elles marquées par une prise de conscience sur l'intérêt du patrimoine bâti et naturel. De nombreux vestiges sont classés ou inscrits aux monuments historiques en 2009 et 2010. Le samedi 30 juin 2012, 353 éléments répartis sur 109 sites sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco.