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Château de Thiers-sur-Thève

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Château monument historique (France)Monument historique classé en 1862Monument historique dans l'OisePage avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architecture
Thiers sur Thève (60), ruines du château, la chapelle depuis le sud est
Thiers sur Thève (60), ruines du château, la chapelle depuis le sud est

Le château de Thiers-sur-Thève est un ancien château fort, de nos jours ruiné, dont les vestiges se dressent sur la commune française de Thiers-sur-Thève, dans le département de l'Oise et en région Hauts-de-France. Les restes du château ont été classés assez tôt au titre des monuments historiques par liste de 1862. Avec son enceinte flanquée de tours cylindriques, le château reprend la conception classique du XIIIe siècle, mais sa grande salle d'apparat avec une façade percée de grandes fenêtres tournées vers l'extérieur est tout à fait exceptionnelle, et n'a pas son pareil en Île-de-France. La fonction militaire recule ici devant les exigences de confort et de représentation : il s'agit du relais de chasse des évêques de Beauvais. Ruiné depuis 1358 et démantelé vers 1431, le château édifié après le milieu du XIIIe siècle n'a servi de château seigneurial que pendant moins d'une génération jusqu'en 1276, et globalement, le château n'a connu qu'une vie assez courte. Ses restes ont accueilli une exploitation forestière et agricole pendant des siècles, et abritent aujourd'hui plusieurs maisons d'habitation.

Extrait de l'article de Wikipedia Château de Thiers-sur-Thève (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Château de Thiers-sur-Thève
Place du Château, Senlis

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 49.1531 ° E 2.5714 °
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Adresse

Ruines du château

Place du Château
60520 Senlis
Hauts-de-France, France
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Thiers sur Thève (60), ruines du château, la chapelle depuis le sud est
Thiers sur Thève (60), ruines du château, la chapelle depuis le sud est
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Église de la Trinité de La Chapelle-en-Serval
Église de la Trinité de La Chapelle-en-Serval

L'église de la Trinité est une église catholique paroissiale située à La Chapelle-en-Serval, en France. La paroisse est érigée en 1246, et remplace celle du village disparu de Géni, qui est réunie à la paroisse voisine d'Orry-la-Ville. L'église actuelle est issue de la reconstruction après la Guerre de Cent Ans et affiche le style gothique flamboyant. Dans un premier temps, pendant la première moitié du XVIe siècle, seulement la dernière travée et l'abside sont construites, et la nef de la précédente église ou chapelle continue de servir. Le reste de l'église est bâtie quelque temps après. Son architecture est d'une grande banalité, et quelque peu répétitive ; il n'y a aucun élément qui témoigne d'une certaine recherche stylistique. Sous cet aspect, l'église de la Trinité est représentative des églises rurales de la période gothique tardive, même si les exigences esthétiques sont généralement plus élevées dans la région. Le clocher est plus récent, et appartient à la fin de la Renaissance ; c'est une réplique de la tour méridionale de l'église Saint-Pierre de Senlis. Les voûtes des premières travées de la nef sont probablement ajoutées après coup, en 1685. Le portail a été refait en 1818, et manque complètement de décoration. Malgré son faible intérêt, l'église est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 22 août 1949. Elle est aujourd'hui affiliée à la paroisse du Saint-Esprit du Serval, dont le principal lieu de culte est l'église Saint-Martin de Plailly. Les messes dominicales sont célébrées en l'église de la Trinité environ une fois par mois, en alternance le samedi soir ou le dimanche matin.

Abbaye Saint-Vincent de Senlis
Abbaye Saint-Vincent de Senlis

L'abbaye Saint-Vincent de Senlis est une ancienne abbaye de chanoines réguliers de saint Augustin à Senlis (Oise). Elle a été fondée en 1065 par la reine Anne de Kiev, probablement en relevant de ses ruines une ancienne abbaye dont l'histoire n'a pas laissé de traces. L'abbaye est placée sous les vocables de saint Jean-Baptiste et saint Vincent de Saragosse, qui n'est donc que le second patron pendant les premières décennies. Aucun élément en élévation ne subsiste de la première abbaye. L'église abbatiale actuelle fut édifiée pendant la seconde moitié du XIIe siècle par le même atelier qui travaillait sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Senlis. L'architecture est sobre, et montre encore des influences romanes, mais dans son ensemble, l'abbatiale appartient à la première période gothique. Avec un vaisseau central de 47 m de longueur et un clocher élancé culminant à 41 m, elle est de dimensions considérables. Pendant son premier siècle d'existence notamment, l'abbaye est très prospère. Après les troubles de la Guerre de Cent Ans, elle ne retrouve pas durablement la sérénité de la vie monastique ; en 1491 et 1505, deux tentatives d'usurpation de la fonction d'abbé sont des facteurs perturbateurs. Avec l'instauration du régime de la commende en 1536, l'observance de la discipline relâche. Fin 1613, le jeune Charles Faure se présente comme novice. Sa foi, son courage et son talent lui permettent de devenir le plus important réformateur de l'ordre, et à partir de 1623, l'abbaye Saint-Vincent devient le noyau de la réforme Génovéfaine, qui conduit à la constitution de la congrégation de France. Senlis est déclaré siège des chapitres de la province de France de cette congrégation. Entre 1660 environ et 1689, le bâtiment conventuel est entièrement reconstruit dans une architecture néo-classique. En 1791, la Révolution française impose la suppression de l'abbaye. Ses bâtiments servent successivement d'hôpital, de caserne, de prison et de manufacture. Ils sont abandonnés en 1826, et échappent de justesse aux démolisseurs en 1835, quand l'effort conjugué de trois chanoines de Beauvais aboutissent dans le sauvetage de l'abbaye, et la fondation d'une institution d'enseignement catholique en 1836. C'est aujourd'hui le Lycée privé Saint-Vincent, qui fonctionne sous contrat d'association avec l'État. Si les enseignants ne sont plus des pères Maristes, les contacts avec cette congrégation restent forts.