place

Maison Hancock-Clarke

Article géolocalisé aux États-UnisArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une InfoboxLexington (Massachusetts)Maison classée National Historic Landmark au Massachusetts
Musée au MassachusettsNational Historic Landmark en 1971Page avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architectureRegistre national des lieux historiques en 1971Site de la guerre d'indépendance des États-Unis
Hancock Clarke House Lexington Massachusetts
Hancock Clarke House Lexington Massachusetts

La maison Hancock-Clarke (en anglais : Hancock-Clarke House) est une ancienne maison d'habitation, site de la guerre d'indépendance des États-Unis et désormais musée situé sur Hancock Street à Lexington dans le Massachusetts, aux États-Unis. Le bâtiment joue un rôle de premier plan dans les batailles de Lexington et Concord en 1775 car les responsables révolutionnaires John Hancock et Samuel Adams y logent avant la bataille. Le nom de la maison provient de John Hancock, grand-père du chef révolutionnaire du même nom, qui achète le site en 1699 et du révérend Jonas Clarke qui rachète la maison en 1752. La maison, qui n'est pas celle d'origine, est ouverte comme musée et gérée par la Lexington Historical Society.

Extrait de l'article de Wikipedia Maison Hancock-Clarke (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 42.453556 ° E -71.228556 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Hancock–Clarke House

Hancock Street 36
02420
Massachusetts, États-Unis d'Amérique
mapOuvrir sur Google Maps

linkWikiData (Q5647018)
linkOpenStreetMap (214285301)

Hancock Clarke House Lexington Massachusetts
Hancock Clarke House Lexington Massachusetts
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Batailles de Lexington et Concord
Batailles de Lexington et Concord

Les batailles de Lexington et Concord sont les premiers engagements militaires de la guerre d'indépendance des États-Unis. Elles se déroulent le 19 avril 1775 dans le comté de Middlesex de la province de la baie du Massachusetts, plus précisément dans les villes de Lexington, Concord, Lincoln, Menotomy (devenue Arlington de nos jours) et à Cambridge, près de Boston. Ces batailles ont marqué le déclenchement d'un conflit armé ouvert entre le royaume de Grande-Bretagne et ses Treize colonies dans la partie continentale de l'Amérique du Nord britannique. Environ 700 militaires de l'armée régulière britannique, sous le commandement du lieutenant-colonel Francis Smith, reçoivent des ordres secrets pour capturer et détruire les entrepôts d'armes que détiendrait la milice du Massachusetts établie à Concord. Grâce à des renseignements, les Patriots sont avertis plusieurs semaines avant l'expédition anglaise et déplacent la plupart de leurs stocks en des lieux plus sûrs. Ils obtiennent également des informations sur les plans britanniques dans la nuit précédant la bataille et sont alors en mesure d'avertir rapidement les milices de la région des mouvements de l'ennemi. Les premiers coups de feu sont tirés à Lexington alors que le soleil se lève. Les miliciens, moins nombreux, sont rapidement dépassés et l'armée britannique poursuit sa route à Concord en quête des entrepôts d'armes. Au North Bridge, à Concord, près de 500 miliciens combattent et défont trois compagnies des troupes du Roi. Après une bataille rangée, les Britanniques se retrouvent en infériorité numérique face aux Minutemen. Davantage de miliciens arrivent peu après et infligent de lourdes pertes aux militaires lors de leur retraite vers Boston. De retour à Lexington, l'expédition de Smith est secourue par des renforts sous le commandement du brigadier-général Hugh Percy. La force combinée de près de 1 700 hommes reprend sa marche vers Boston sous un feu nourri et, dans une retraite tactique, finit par atteindre Charlestown. Les multiples milices bloquent alors les minces accès terrestres à Boston et Charlestown, initiant le siège de Boston. Les batailles de Lexington et Concord sont symboliques pour les Américains car elles sont des éléments déclencheurs de la future indépendance des États-Unis et des preuves visibles de leur recherche de liberté. Les explications sur le déroulement de ce 19 avril 1775 ont fluctué au fil du temps et des témoignages, notamment concernant l'identité de l'agresseur et du camp à l'origine du premier tir, jusqu'à en avoir une version mythifiée correspondant à leur recherche d'identité nationale propre, même si elle est parfois éloignée de la vérité.