Les 7 et 8 novembre 2024, lors d'une rencontre pour un match de football de l'UEFA Europa League au stade Johan Cruyff Arena à Amsterdam, aux Pays-Bas, entre le club israélien Maccabi Tel-Aviv et le club néerlandais Ajax Amsterdam, des affrontements ont lieu en marge de la rencontre.
Des hooligans du Maccabi Tel-Aviv sont filmés la veille en train d'arracher puis de brûler un drapeau palestinien, tout en scandant des slogans anti-arabes, et en chantant « mort aux Arabes »,,. Malgré le risque élevé de l'événement, les autorités néerlandaises maintiennent la rencontre, justifiant que le hooliganisme fait partie du football.
Le jour du match, vers 13h, ces images regroupant divers incidents sont partagées et relayées sur des canaux Telegram regroupant des résidents d'Amsterdam. Ces publications provoquent des appels à la violence pour riposter contre les supporters israéliens.
Peu après le match, aux alentours de minuit, des tensions surviennent autour de l’accès aux taxis, principalement conduits par des chauffeurs d’origine marocaine ou de confession musulmane. Cela mène à l’agression d’un chauffeur par des hooligans du Maccabi Tel-Aviv. L’incident, filmé et largement diffusé sur les réseaux sociaux aux Pays-Bas, est suivi d'un autre incident filmé dans le centre-ville d’Amsterdam, où des hooligans attaquent un passant,.
Avec l'appui de chauffeurs de taxis amstellodamois, d'autres habitants de la ville se regroupent après le match pour organiser des attaques contre des supporters israéliens. Dans plusieurs vidéos d’agressions circulant en ligne, certains assaillants se revendiquent pro-palestiniens. Vêtus de noir et pour la plupart masqués, ils forment des groupes véhiculés dans le centre-ville, dans une escalade de violence qualifiée de « chasse aux Juifs » ou de « pogrom » par de nombreux responsables politiques et médias,,,,,,,. Ces agressions donnent lieu à une indignation mondiale.
Alors que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou envoie deux avions pour rapatrier les derniers supporters israéliens présents aux Pays-Bas, la police néerlandaise procède à 62 arrestations le lendemain des incidents, et cinq autres quelques jours plus tard.