place

Forêt d'Halatte

Article de Wikipédia avec notice d'autoritéArticle géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxForêt dans l'Oise
Forêt domaniale en FrancePage avec des cartesProjet:Biologie/Pages liéesSite classé ou inscrit dans l'Oise
Poteau du Mt Alta Forêt d'Halatte
Poteau du Mt Alta Forêt d'Halatte

La forêt d'Halatte, appelée plus rarement forêt de Pont-Sainte-Maxence, est une forêt domaniale des Hauts-de-France, située dans le département de l'Oise, proche de Pont-Sainte-Maxence et de Senlis. D'une superficie de 4 295 hectares (42,95 km2) en partie domaniale, elle est située dans un massif forestier d'environ 6 000 hectares (60 km2). Ancien domaine capétien, elle a longtemps servi de réserve de chasse royale. Elle est riche autant en production de bois (chêne et hêtre commun) qu'en gibier. Elle forme avec la forêt de Chantilly et la forêt d'Ermenonville, le massif des Trois Forêts.

Extrait de l'article de Wikipedia Forêt d'Halatte (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Forêt d'Halatte
Rue du Général de Gaulle, Senlis

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Forêt d'HalatteContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 49.25712 ° E 2.58355 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Maison forestière de Fleurines

Rue du Général de Gaulle 1
60700 Senlis
Hauts-de-France, France
mapOuvrir sur Google Maps

Poteau du Mt Alta Forêt d'Halatte
Poteau du Mt Alta Forêt d'Halatte
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Église Saint-Jacques-Saint-Gilles de Fleurines
Église Saint-Jacques-Saint-Gilles de Fleurines

L'église Saint-Gilles est une église catholique paroissiale située à Fleurines, dans le département de l'Oise, en France. Elle se situe sur l'un des chemins de Compostelle, ce qui explique son premier vocable, et succède à un édifice du XIIe siècle, dont ne subsistent plus que le clocher latéral roman, vraisemblablement tronqué, et peut-être les contreforts d'angle sud-est. En dehors de ces éléments, c'est une construction gothique flamboyante qui porte les caractéristiques du premier quart du XVIe siècle. Sa grande homogénéité témoigne d'un avancement rapide du chantier. Elle va de pair avec un plan rectangulaire très simple s'inscrivant dans un rectangle, et une architecture un peu sommaire. L'effort décoratif se limite pratiquement au portail principal et aux réseaux flamboyants des fenêtres. Le décor sculpté se fait rare à l'intérieur, et se limite à ce portail, deux chapiteaux, quatre culs-de-lampe dans les angles et trois clés de voûte. Le profil des nervures des voûtes est rustique, et les arcs formerets font défaut. Ceci n'empêche pas une exécution solide et soignée. Ce qui fait l'intérêt de l'église de Fleurines est son plan pratiquement symétrique à double vaisseau, et au chevet plat : elle prend ainsi les caractéristiques d'une église-halle, dont l'on ne trouve, dans tout le nord de l'Île-de-France historique, pas d'autre représentant correspondant si bien à la définition. Généralement les deux vaisseaux ne datent pas de la même époque, ou bien ne sont pas homogènes du chevet jusqu'à la façade. L'église Saint-Gilles est donc inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 30 mai 1978. Elle est aujourd'hui rattachée à la paroisse Sainte-Maxence de Pont-Sainte-Maxence et les messes dominicales anticipées sont célébrées le deuxième et le quatrième samedi du mois à 18h30 de septembre à juin.

Fleurines
Fleurines

Fleurines est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France au cœur de la forêt d'Halatte. Implantée au centre d'une clairière agricole, Fleurines bénéficie d'une situation particulière peu courante dans la région. La commune est en effet limitrophe des deux pôles urbains que constituent Pont-Sainte-Maxence au nord, et Senlis au sud. L'histoire de Fleurines est intimement liée au prieuré Saint-Christophe-en-Halatte, fondé au XIe siècle sur une butte à l'extérieur du village. Une communauté agricole s'installe ensuite le long de la route des Flandres. Fleurines se développe à la Renaissance grâce à la sécurisation de cette route et à la tuilerie. L'activité agricole et l'industrie tuilière déclinent ensuite à partir du XIXe siècle. Au XXIe siècle, la construction d'une zone d'activités au nord du bourg garantit des emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire. Comme la plupart des communes du sud de l'Oise, Fleurines connaît un dynamisme démographique, survenant après la Seconde Guerre mondiale, et la commune voit sa population tripler en cinquante ans. L'ancien prieuré constitue aujourd'hui le principal élément du patrimoine architectural de Fleurines ; il est classé au titre des monuments historiques. La commune est également riche d'un important patrimoine naturel et paysager, et intègre le périmètre d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Depuis sa création en 2004, Fleurines entre également dans le périmètre du parc naturel régional Oise-Pays de France.

Prieuré Saint-Christophe-en-Halatte
Prieuré Saint-Christophe-en-Halatte

Le prieuré Saint-Christophe-en-Halatte est un ancien prieuré clunisien, dépendant du prieuré Notre-Dame de La Charité-sur-Loire, et situé sur la commune de Fleurines (Oise), en France. Il remplace une ancienne abbaye appauvrie, qui est relevée en 1061 par le seigneur Galeran de Senlis. Les moines n'observant pas la discipline, il décide de les soumettre à la règle stricte de l'ordre de Cluny, qui n'accepte que des prieurés. La fondation a lieu en 1083 par le don de l'ancienne abbaye au prieuré de La Charité. Le nouvel établissement est richement doté, et devient l'un des principaux propriétaires forestiers de la région. L'église du prieuré est édifiée entre 1150 et 1160 environ dans le style gothique primitif, encore largement influencé par le roman, par des artisans impliqués dans le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Senlis. L'histoire administrative du prieuré est connue dans maints détails, de même que son histoire économique, mais l'on ignore tout sur sa vie spirituelle, même le nombre de religieux ayant formé la communauté n'étant pas connu. Le prieuré détient la justice seigneuriale sur ses terres. Tout au long de l'histoire du monastère, les procès en justice concernant l'exploitation et l'usage de la forêt sont fréquents. La plupart des prieurs défendent jalousement leurs droits, que l'administration royale et d'autres personnes essaient souvent d'usurper. Le prieuré tombe en commende assez tôt, au milieu du XVe siècle, bien avant le concordat de Bologne. Au milieu du XVIIe siècle, tout le prieuré est mis en location sauf le logis du prieur, qualifié d'hôtel seigneurial dans les actes. Il n'y a apparemment plus qu'un seul religieux vivant sur place, le prieur commendataire résidant souvent ailleurs. Nonobstant, un nouveau palais abbatial est édifié en 1764, et tous les bâtiments anciens sauf le transept et le chœur de l'église sont abattus. Le dernier prieur, François de Pierre de Bernis, est installé en 1765. Nommé vicaire général de l'archevêque d'Albi en 1782, il ne peut plus venir à Saint-Christophe, et l'ensemble du prieuré est mis en affermage en 1784, y compris le « château ». En 1791, la vente du prieuré et de ses propriétés foncières comme bien national met un terme définitif à la vie religieuse. Le château demeure une résidence particulière, dans les années 1890 le domaine est acheté par Paul Adrien Joseph Argand le directeur des grands magasins " a la place Clichy " , son fils Pierre Marie Argand y habitera avec sa femme Marie Madeleine Delettrez , la fille de Georges Felix Delettrez le parfumeur parisien , le château, les écuries la ferme et les terres sont revendus dans les années 1935 ,la famille Argand s’installant au cœur du village de Fleurines au 17 rue de Paris, puis le château devient une « colonie sanitaire » en 1938, et un ITEP en 1966. La ruine de la chapelle a été classée monument historique par décret du 8 mars 1923. Pendant plusieurs décennies, elle a encore accueilli les messes de la Saint-Hubert jusqu'à une date récente. Le prieuré est aujourd'hui rattaché à la paroisse Sainte-Maxence de Pont-Sainte-Maxence.

Église Notre-Dame de Chamant
Église Notre-Dame de Chamant

L'église Notre-Dame est une église catholique paroissiale située à Chamant, dans le département de l'Oise, en France. Son clocher roman a été bâti à la suite de la fondation de la paroisse en 1129. Il a été complété par un flèche octogone en pierre au cours du XIIIe siècle, qui en fait un ensemble remarquable, représentatif des clochers d'Île-de-France. Le chœur roman a été remplacé par une construction gothique rayonnant d'une grande simplicité vers 1260 ou quelques décennies après. Ce chœur actuel n'est pas voûté, et son seul ornement sont les trois fenêtres au remplage de type rayonnant tardif. Le reste de l'église a été rebâti pendant la première moitié du XVIe siècle. Seulement la chapelle de la Vierge au sud de la base du clocher et du chœur est voûtée d'ogives dès le départ. La nef et son unique collatéral au sud sont à l'origine d'une facture sommaire. Entre 1863 et 1877, une restauration discutable financée par Napoléon III apporte un voûtement néogothique, et une décoration intérieure dans le style troubadour. Les seuls éléments authentiquement gothiques flamboyants de la nef et du collatéral sont les grandes arcades et le portail méridional, qui est de belle facture. L'église Notre-Dame a été classée aux monuments historiques par arrêté du 4 mai 1921. Elle est aujourd'hui affiliée à la paroisse Saint-Rieul de Senlis. Les messes dominicales y sont célébrées d'octobre à avril à 11 h 15, sauf le premier dimanche du mois.