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Mornas

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MORNAS aerienne village
MORNAS aerienne village

Mornas [mɔʁnas] est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune est située au nord-ouest du département de Vaucluse, entre les communes de Piolenc au sud, Mondragon au nord, Uchaux à l'est et en limite à l'ouest avec le département du Gard, par delà le Rhône. La commune est située sur le lieu de passage de plusieurs axes de communication : l'autoroute A7 (qui passe très près des habitations), la N7, une voie ferrée ainsi qu'une ligne TGV à proximité. Une aire de service est d'ailleurs installée de part et d’autre de cette autoroute, sur le territoire communal. Il s'agit de l'aire de Mornas-les Adrets (sens Marseille-Lyon) et de l'aire de Mornas-Village (sens Lyon-Marseille). Le relief au centre et au nord est principalement composé de petits massifs calcaires, alors que l'on retrouve à l'est des petits plans et vallonnements boisés. Deux iles sur le Rhône : ile de Salignon et ile des Brotteaux. Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments. Le Rhône passe à l'ouest de la commune, en bordure. En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 760 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chusclan », sur la commune de Chusclan à 7 km à vol d'oiseau, est de 15,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 750,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le 12 août 2003; la température minimale est de −7,8 °C, atteinte le 2 janvier 2002,,. Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022. Au 1er janvier 2024, Mornas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022. Elle appartient à l'unité urbaine de Piolenc, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue,,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orange, dont elle est une commune de la couronne,. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (47,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (30,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,7 %), cultures permanentes (6,8 %), terres arables (6,3 %), zones urbanisées (5,7 %), eaux continentales (3,7 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Le village est cité en 818 (Morenatuso) puis de nouveau en 1037 (Mornaz). Au XIIe siècle, les comtes de Toulouse, ayant pris possession de la place, reconstruisent et renforcent la forteresse. En 1229, avec le traité de Paris, Raymond VII, Comte de Toulouse, remet le Comtat Venaissin au Saint-Siège. Mornas est ainsi seigneurie de l'archevêché d'Arles jusqu'en 1274, puis possession du Saint-Siège qui inféoda les terres à divers seigneurs. En 1430, Pellegrin Brunelli, gentilhomme de la maison du pape Martin V doit capituler devant l'armée du cardinal de Foix. Les guerres de Religion y furent particulièrement tragiques, notamment en inaugurant les fameuses « pertuisanades » : en 1562, les calvinistes du marquis de Montbrun s'emparèrent du château, massacrèrent femmes et enfants, et précipitèrent la garnison du haut des remparts sur les hallebardes hérissées en contrebas ; il y eut un seul rescapé à qui l'on fit grâce. En 1568, la ville ayant été reprise par François de La Baume, le même sort fut réservé à la garnison protestante. XVIIe siècle, ancien centre de la culture du tabac[réf. nécessaire]. Avant la Révolution française, la monarchie soutient la réaction seigneuriale par les édits de triage : le seigneur peut alberger le bois à un fermier qui le défriche, privant ainsi la communauté villageoise de sa ressource en bois. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007. En 2021, la commune comptait 2 492 habitants, en augmentation de 3,62 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Sur la commune se trouvent plusieurs carrières de pierre à chaux. Comme de nombreuses communes de Vaucluse, le tourisme joue un rôle non négligeable dans l'économie locale. Outre quelques gîtes ou chambres d'hôtes, on peut noter sur la commune un camping et deux hôtels. Le château se visite (animations touristiques). Sur la commune se pratiquent des cultures fruitières et maraichères variées, facilitées par la proximité des eaux du Rhône. À noter la présence d'au moins deux pépinières viticoles. Le vignoble produit des vins classés en côtes-du-rhône. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays de la Principauté d'Orange. Ce village de plus de 2 000 habitants dispose de son bureau de poste et d'une bibliothèque municipale. Les habitants de la commune de Mornas pour l'éducation de leurs enfants disposent d'une crèche, d'une école maternelle et d'une école primaire. En outre, elle propose les services d'une garderie. Tennis club, centre d'équitation, club de football. D'un point de vue santé, les habitants peuvent bénéficier des services d'un médecin généraliste, d'un dentiste, de cabinets de kinésithérapeutes. La commune dispose aussi de sa propre pharmacie. Tout petits commerces sur place (épicerie, boucherie, etc.), salons de coiffure, auto-école, etc. Foyer 3e âge, plusieurs associations (Couleurs Mornas...). Le culte principal pratiqué sur la commune est le culte catholique (églises et cimetière). La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène. La communauté de communes Rhône-Lez-Provence a dans ses compétences la « protection et mise en valeur de l'environnement ». Dans le cadre de la communauté de communes, les habitants peuvent utiliser une déchèterie qui se situe sur la commune de Mondragon. Le château (forteresse médiévale) de Mornas, visible depuis l'autoroute Église de Val Romigier (XIe et XIIe siècles). L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1910. Église Saint-Georges (XIXe siècle). Portes Saint-Nicolas-et-Saint-Pierre. Fortifications / remparts. Chapelle Sainte-Baudile. Chapelle Saint-Pierre. Chapelle Saint-Siffrein. Sculpture celtique du Lion de Mornas, représentant un monstre à face humaine, trouvée dans la chapelle des Pénitents Blancs et maintenant au musée lapidaire d'Avignon. La chapelle Sainte-Baudile Berceau de la famille d'Albert de Luynes. Thierry Bacconnier (1963-2007), footballeur français, y est décédé. Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, 1876, 400 p. (lire en ligne) Liste des communes de Vaucluse Site officiel Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative à plusieurs domaines : Annuaire du service public français « Mornas sur le site de l'Institut géographique national »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Portail des communes de France Portail de Vaucluse

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Mornas
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MORNAS aerienne village
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Église Notre-Dame du Val-Romigier
Église Notre-Dame du Val-Romigier

Ancienne église paroissiale du village de Mornas, l'église Notre-Dame du Val-Romigier se dresse au pied de la forteresse. D'origine romane, elle a été à plusieurs reprises agrandie et restaurée à la suite des différents sièges du château. Mentionnée dès 818 dans une donation de Louis le Pieux à l'abbaye d'Aniane, elle était à l'origine placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste avant d'être ensuite dédiée à Notre-Dame à une date indéterminée. L'édifice actuel, qui peut être daté du milieu du XIIe siècle, a été agrandi à l'époque gothique et restauré à plusieurs reprises. L'église Notre-Dame du Val-Romigier est classée monument historique par arrêté du 21 mars 1910 L'église romane d'origine, orientée à l'est, avait un plan très classique : nef unique de deux travées voûtée sur berceau, terminée par un transept saillant avec un chevet à une abside et deux absidioles. La croisée du transept est couverte par une coupole sur trompes soutenant le clocher quadrangulaire, et les croisillons sont comme la nef voûtés sur berceau. L'abside et les absidioles sont voûtées en cul-de-four. À l'époque gothique, la face méridionale des croisillons fut ouverte pour laisser place à des chapelles latérales : deux au nord et une au sud. On accède à l'église par un porche située au sud, au niveau de la première travée de la nef. Il abrite deux portails : un grand, roman, ouvrant directement sur la nef, et un gothique, ouvrant perpendiculairement au mur de la nef sur la chapelle latérale sud. L'imposante tour du clocher a été à plusieurs reprises restaurée et surhaussée. Jean-Maurice Rouquette, Provence Romane I : La Provence Rhodanienne, Abbaye Sainte-Marie de La Pierre-Qui-Vire, Zodiaque, coll. « La nuit des temps » (no 46), 1980, p. 43-44 Liste des monuments historiques de Vaucluse Ressource relative à la religion : Clochers de France Ressource relative à l'architecture : Mérimée Portail de l’architecture chrétienne Portail de Vaucluse Portail des monuments historiques français

Forteresse de Mornas
Forteresse de Mornas

La forteresse de Mornas, dans le département de Vaucluse, se dresse sur un éperon rocheux de la rive gauche du Rhône, dominant le village de Mornas, établi à son pied, et les environs. Elle eut une importance majeure de l'Antiquité à la Révolution française, à partir de laquelle elle tomba en ruine. Elle fut redécouverte dans le dernier tiers du XIXe siècle et fait depuis 1978 l'objet de nombreuses rénovations par les Amis de Mornas, association de conservation du patrimoine. La forteresse, perchée sur un escarpement rocheux sur la rive gauche du fleuve, se dresse au-dessus village de Mornas, dans le département français de Vaucluse. La forteresse est un verrou de la vallée du Rhône, sur laquelle elle offre un point d'observation naturel. L'histoire du rocher de Mornas est intimement liée à celle du Rhône qui a pu servir de frontière dès les Gaulois. Il s'agissait en premier lieu de surveiller le fleuve où la navigation permettait d'éviter les chemins plus dangereux pour les voyageurs. La Marseille grecque était à l'origine de cette nouvelle façon de gérer le sol : s'appuyer sur les eaux et les fleuves. Le Rhône avait ainsi été tronçonné en secteur de deux limites, deux barrières, deux barres de confluences fixées sans équivoque à l'endroit où l'affluent se jette dans le fleuve. La bataille de Vindalium, qui eut lieu au pied de la ville d'Aéria, où combattirent les Gaulois salyens coalisés et les Romains appelés par les Marseillais joua un rôle d'importance pour la domination sur la région. Les Romains vainqueurs entourèrent le champ de bataille de tours où les armes des vaincus furent rassemblées,. En 118, les Romains fondèrent la Provincia Romana qui, tout en protégeant Marseille, assurait une liaison terrestre de plus en plus sécurisée vers l'Espagne, son or, son argent, son blé, son huile d'olive… L'oppidum ne put rester opérationnel dans cette nouvelle province romaine. Nul doute qu'un démantèlement, le comblement des citernes, tout et n'importe quoi pour ne pas servir de point de rébellion contre les Romains. Ces derniers fondèrent bientôt Orange pour y fixer une légion rappelant leur suprématie et le sort réservé aux gaulois révoltés. Ils tracèrent les nouveaux axes des quadrillages des terres. Ces centuriations effacèrent les anciennes bornes. La nouvelle organisation politique et administrative se met en place et assure la paix et la prospérité pour quelques siècles. Mornas est mentionné pour la première fois au IXe siècle (Rupea Morenata) et fut tour à tour propriété de l'abbaye d'Aniane, de l'archevêché d'Arles puis des comtes de Toulouse. Tandis qu'un village se développe au pied de la montagne, le site du castrum médiéval, mentionné en 1088, se fortifie en continuité avec l'oppidum antique. Ces premières fortifications étaient très probablement en bois. La forteresse est longuement disputée par les comtes de Toulouse et les archevêques d'Arles, en raison notamment de sa position stratégique. En 1209, pendant la croisade contre les albigeois, le comte Raymond VI de Toulouse, accusé de sympathiser avec les hérétiques, est forcé de céder plusieurs de ses places fortes, dont Mornas, à l'Église. Mornas repasse ainsi sous le giron de l'archevêque d'Arles, avant d'être reprise par le comte de Toulouse jusqu'au traité de Paris en 1229, selon lequel toutes les possessions comtales à l'Est du Rhône passaient sous l'autorité du roi de France, à l'exception du Comtat Venaissin, et de facto Mornas, qui appartient désormais au pape. Ce dernier confie l'administration du comté au roi de France jusqu'en 1274, date à laquelle le pape Grégoire X reprend en main son administration. La forteresse est placée sous la tutelle des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Ces derniers rétrocèdent la forteresse, coûteuse à entretenir, en 1305. La place-forte, qui fut l'objet d'importants travaux aux XIVe et XVIe siècles, joue un rôle important de défense lors de la guerre de Cent Ans, notamment contre les « compagnies » de routiers qui ravagent le pays à plusieurs reprises. Ces troubles cessent à la fin du XIVe siècle, marquant ainsi le début d'une période d'accalmie qui dure jusqu'à la deuxième moitié du XVIe siècle et les Guerres de religion. Négligée par l'Église pendant tout ce temps, la forteresse, mal entretenue, tombe facilement entre les mains des troupes protestantes en 1562 dirigées par Montbrun, lieutenant du baron des Adrets, qui fait précipiter les réfugiés et la garnison du haut de la falaise. Dans les années qui suivent Mornas est alors successivement aux mains des catholiques et des huguenots. Les troubles cessent à la fin du XVIe siècle et la forteresse, perdant son rôle défensif, tombe peu à peu dans l'oubli et l'abandon. Sa restauration est entreprise à partir de 1977 sous l'impulsion de l'association des « Amis de Mornas ». La réhabilitation se poursuit encore aujourd'hui et de nombreuses animations et reconstitutions sont proposées pendant la période estivale notamment,. Les restes du château de Mornas ont été inscrits au titre des monuments historiques le 20 mai 1927. La forteresse est bâtie sur un plateau rocheux de près de 200 m de long sur 70 m de large, dominant de 150 m le cours du fleuve. Elle est de forme plus ou moins trapézoïdale, dont le grand côté se trouve tourné vers l'ouest et le Rhône. Les différentes parties sont difficilement datables, du fait du style militaire assez uniforme relativement homogène employé dans la construction. Les courtines qui forment le parapet ne mesurent pas moins de deux kilomètres. La partie nord est occupée par la forteresse, reconstruite au XIIe siècle, proprement dite : l'accès est protégé par une barbacane suivie d'une chicane, ouvrages pouvant être datés du XIVe siècle. Ce dispositif est complété par une casemate datant du XVe siècle. L'intérieur de la partie nord s'organise autour d'une esplanade, bordée à l'est par la porte d'accès, les citernes et les anciens logis, restaurés. Au sud s'élève le donjon (XIIIe siècle ?), tour quadrangulaire de 20 mètres de haut et 3,50 × 5,60 mètres de côté. Son sommet offre un panorama sur la vallée du Rhône et les environs. Au sud-est de l'ensemble nord se dresse la chapelle, à nef unique de trois travées voûtée en plein cintre sur doubleaux et terminée par une abside en cul-de-four. L'édifice, remontant vraisemblablement à l'époque romane, a été grandement restauré dans les années 1980 (reconstruction de la voûte, déblaiement des gravats). L'abside a été incluse dans le rempart défensif au XIVe siècle. L'ensemble est nord est séparé de la partie sud, ou basse-cour, par deux douves sèches successives. Il s'agit d'une vaste étendue, correspondant à la partie méridionale du promontoire, cernée par une enceinte remontant au XIVe siècle et qui se raccordait au système de défense du village proprement dit, en contrebas. La raison d'être d'une telle superficie fortifiée n'est pas connue. Les Amis de Mornas, Mornas : Histoire d'une citadelle, éditeur Élan Sud, Orange. Jean-Maurice Rouquette, Provence Romane I : la Provence Rhodanienne, éditeur Zodiaque, Abbaye de la Pierre-Qui-Vire, 1980. Site officiel Site officiel Ressources relatives à l'architecture : Mérimée Structurae Portail des châteaux de France Portail de Vaucluse Portail des monuments historiques français