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Hôpital des Diaconesses de Reuilly

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Hopital des Diaconesses de Reuilly
Hopital des Diaconesses de Reuilly

L’hôpital des Diaconesses de Reuilly, situé dans le 12e arrondissement de Paris, est un hôpital privé à but non lucratif. Regroupé depuis 2003 avec l'Hôpital de la Croix Saint-Simon, il constitue avec ce dernier le Groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon.

Extrait de l'article de Wikipedia Hôpital des Diaconesses de Reuilly (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Hôpital des Diaconesses de Reuilly
Rue du Sergent Bauchat, Paris Paris 12e Arrondissement (Paris)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.846305 ° E 2.393882 °
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Adresse

Maison de retraite de la Muette

Rue du Sergent Bauchat
75012 Paris, Paris 12e Arrondissement (Paris)
Île-de-France, France
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Hopital des Diaconesses de Reuilly
Hopital des Diaconesses de Reuilly
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Manifestation du 14 juillet 1953
Manifestation du 14 juillet 1953

Jusqu'en 1953, le jour de la fête nationale française est traditionnellement l'occasion à Paris d'un défilé organisé par le Parti communiste français (PCF) et la Confédération générale du travail (CGT) pour célébrer les « valeurs de la République ». Mais au cours de la manifestation du 14 juillet 1953 la police tire intentionnellement et sans sommation sur le cortège algérien, faisant 7 morts et une soixantaine de manifestants et policiers hospitalisés. Cette manifestation se déroule dans un contexte social très tendu. Depuis le début de la décennie, le nationalisme algérien est fortement réprimé par les forces de l'ordre en Algérie mais également en France métropolitaine où il y a à déplorer plusieurs morts, des centaines de blessés et des milliers d'interpellations. Entre 10 000 et 15 000 personnes défilent dans les rues le 14 juillet 1953, comprenant un important cortège algérien de 6 000 à 8 000 personnes qui se rassemblent à l'initiative du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). La manifestation se déroule bien, quand d'un seul coup, le défilé tourne au drame alors que les derniers manifestants rejoignent la place de la Nation. En quelques dizaines de minutes, les forces de l'ordre font feu des dizaines de fois sur les manifestants Algériens. Pendant 14 ans, le pouvoir interdit de manifester le 1er mai et le 14 juillet, jusqu'au défilé du 1er mai 1968. Cet événement marque aussi la fin des défilés populaires organisés lors de la fête nationale dans la capitale. Ce drame survenu juste avant la Guerre d'Algérie, qui débute le 1er novembre 1954, a été très vite oublié en France et en Algérie. Il faut attendre le début des années 2000 pour voir les premiers ouvrages entièrement consacrés à cet événement. À l'occasion de la commémoration du 64e anniversaire de la manifestation en 2017, la mairie de Paris procède à la première reconnaissance officielle de ce massacre en apposant une plaque commémorative sur un édifice de la place de l'Île-de-la-Réunion.