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Rue Aloïse-Stoltz

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Rue à Strasbourg

La rue Aloïse-Stoltz est une rue de la ville de Strasbourg, en France.

Extrait de l'article de Wikipedia Rue Aloïse-Stoltz (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Rue Aloïse-Stoltz
Rue Aloïse Stoltz, Strasbourg Krutenau

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.5753188 ° E 7.7510127 °
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Adresse

Rue Aloïse Stoltz 3
67065 Strasbourg, Krutenau
Grand Est, France
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Strasbourg

Strasbourg (prononcé /stʁas.buʁ/ , Strossburi en alsacien) est une commune française située dans la collectivité européenne d'Alsace dont elle est le chef-lieu. Elle est la préfecture du Bas-Rhin et de la région Grand Est. Capitale de la région historique d'Alsace, elle est bordée par le Rhin et directement frontalière avec l'Allemagne. Par sa population, Strasbourg intra-muros est la première commune du Grand Est français et, à la date du 1er janvier 2018, la huitième de France. Son aire urbaine est la huitième de France, comptant 846 450 habitants en 2018 dans sa seule partie française mais elle compte plus de 1 342 186 habitants au total avec la partie allemande. Ses habitants sont appelés les Strasbourgeois. Elle est le principal pôle économique du Nord-Est et se distingue par un secteur secondaire très diversifié, un secteur marchand important et un secteur tertiaire essentiellement tourné vers les activités financières, juridico-légales, la recherche et le conseil aux entreprises. En 2023 pour la première fois Strasbourg entre dans le classement GAWC, club des villes au rayonnement mondial, basé sur leurs fonctions politiques, culturelles et des affaires. Aux côtés de Paris, Lyon et Nantes, Strasbourg "ville mondiale" affirme sa place d'importance dans le réseau des grandes villes majeures à l'échelle planétaire. Strasbourg a été marquée par les différentes administrations germaniques puis allemandes et françaises. Son histoire, riche et tourmentée, a laissé un patrimoine architectural remarquable. Son centre-ville, situé sur la Grande Île, est entièrement inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1988 et comprend notamment la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg et le quartier de la Petite France. En 2017, le périmètre classé est étendu à une partie de la Neustadt, quartier construit par les autorités allemandes à partir de 1880. Strasbourg est également devenue le symbole de la réconciliation franco-allemande et plus généralement de la construction européenne. La ville s’est progressivement spécialisée dans les fonctions politiques, culturelles, et institutionnelles. Elle est une des trois « capitales européennes » aux côtés de Bruxelles et Luxembourg, et est parfois qualifiée de capitale parlementaire de l'Union européenne. La ville accueille en effet de multiples institutions européennes : elle est notamment le siège officiel du Parlement européen et du Médiateur européen, mais aussi celui du Conseil de l'Europe (distinct de l'Union européenne) dont dépendent la Cour européenne des droits de l'homme et la Pharmacopée européenne. Avec notamment Bâle, Genève et New York, Strasbourg est l'une des rares villes au monde à être le siège de plusieurs institutions internationales sans être capitale politique d’un État. Strasbourg est également la deuxième ville de France en nombre de congrès internationaux, après Paris. La présence de plusieurs établissements nationaux renommés, comme le théâtre national, la bibliothèque nationale et universitaire et l’Opéra national du Rhin en fait un centre culturel important. Strasbourg est aussi une grande ville étudiante, son université, ses grandes écoles et son hôpital universitaire forment un pôle universitaire majeur tourné vers l’international avec plus de 20 % d'étudiants étrangers et plus de cent nationalités représentées. L'université qui a accueilli 18 prix Nobel dans ses murs, a été lauréate de nombreux appels d'offres dans le cadre des investissements d'avenir, visant à en faire un pôle d'excellence dans l'enseignement supérieur et la recherche au niveau mondial,.

Enceinte de Strasbourg
Enceinte de Strasbourg

L'enceinte de Strasbourg est un ensemble de constructions militaires (murs crénelés, fossés, tours, bastions, forts) destiné à protéger la ville d'une attaque ennemie. Ces défenses sont attestées dès l'Antiquité, entre les Ier et IVe siècles de notre ère, avec l'édification des murailles du camp romain d'Argentoratum par les hommes de la VIIIe Légion. Les remparts romains persistent bien après le départ des légionnaires lors des Invasions barbares du Ve siècle. Entre la chute de l'Empire romain d'Occident et la fin du Haut Moyen Âge, une modeste population s'abrite derrière les murs et continue à les entretenir sous la houlette de son évêque, seule autorité temporelle restée pérenne. Après le renouveau carolingien, entre les XIe et XVe siècles, la ville s'étend et absorbe ses faubourgs par l'édification de quatre murailles d'extension. Entre les XVe et XIXe siècles, la ville tout en connaissant un développement démographique marqué ne s'étend plus et reste corsetée à l'intérieur de ses murs. Durant le XVIIe siècle, pour faire face aux progrès de l'artillerie, l'enceinte connaît toutefois de profondes modifications et modernisations par l'adjonction de bastions édifiés selon les théories du Strasbourgeois Daniel Specklin. En septembre 1681, après une démonstration de force française, Strasbourg cède à la volonté annexionniste de Louis XIV en signant un acte de capitulation. À partir de cette date et jusqu'au siège de Strasbourg en 1870 lors de la guerre franco-prussienne, l'amélioration et l'entretien du système défensif strasbourgeois est confié aux militaires français. Après l'édification de la citadelle par Sébastien Vauban en 1682, l'enceinte urbaine ne connaît cependant plus de modifications majeures faute de financements suffisants. Après 1871, les autorités du Deuxième Empire allemand érigent Strasbourg au rang de capitale régionale. La ville connaît alors d'importants bouleversements urbanistiques, l'ancienne muraille est abattue et la surface constructible est multipliée par trois. Si les militaires allemands dotent la ville élargie ou « Neustadt » d'un nouveau rempart, la défense de la place est essentiellement assurée par une auréole discontinue d'une vingtaine de forts détachés, tous situés à plusieurs kilomètres du noyau urbain. Après le retour de Strasbourg à la France en 1918, l'enceinte urbaine allemande est jugée inopérante et déclassifiée par des législations adoptées en 1922 et 1927. Depuis lors, Strasbourg est une ville ouverte. Au début de la Seconde Guerre mondiale, la protection des civils est assurée en 1939-1940 par l'évacuation totale de la population vers les départements français du sud-ouest. Malgré les destructions et les arasements du patrimoine architectural militaire, le paysage strasbourgeois reste ponctué de nombreux vestiges, les plus notables étant les ponts couverts et le barrage Vauban qui forment, à côté de la flèche de la cathédrale, les symboles visuels les plus pittoresques de la ville.