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Kin (Aywaille)

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Kin est un hameau de la commune d'Aywaille dans la province de Liège en Région wallonne (Belgique). Avant la fusion des communes, Kin faisait déjà partie de la commune d'Aywaille.

Extrait de l'article de Wikipedia Kin (Aywaille) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.465394 ° E 5.692655 °
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Adresse

Hameau de Kin 15
4920
Liège, Belgique
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Aywaille
Aywaille

Aywaille [ɛwaj] (en wallon Aiwêye) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège, ainsi qu'une localité où siège son administration. == Héraldique == == Toponymie == Aywaille viendrait[style à revoir] du wallon Aiwêye qui signifie l'endroit où l'on passe l'eau à pied[réf. nécessaire]. Les habitants d'Aywaille s'appellent d'ailleurs les Aqualiens. == Histoire == La bataille de l'Amblève se tient sur son territoire en 716. Depuis le Moyen Âge, Aywaille et Harzé formaient une enclave dépendant de la Terre de Durbuy faisant partie du duché de Luxembourg. En 1795, sous le régime français, Aywaille a fait partie du département de l'Ourthe. La dernière confrontation avec les Autrichiens a lieu en 1793, en partie sur le territoire de la commune, lors de la bataille de Sprimont. == Description du village == Le village a été créé au confluent de l'Amblève et du ruisseau du Fond de Harzé appelé à Aywaille ruisseau du Chalet. Ce ruisseau a été recouvert dans une grande partie de sa traversée d'Aywaille. Il se jette en rive gauche de l'Amblève quelques mètres en aval du pont. Sur la rive opposée (au nord), le ravin de Nierbonchera provoque une coupure dans l'imposant versant abrupt et boisé qui domine le village. Ce versant se prolonge à l'est par la Heid des Gattes tandis qu'à l'ouest, se dressent les ruines du château d'Amblève. Au sud, le Thier Bosset et, à l'ouest, la colline de Cwimont (surmontée d'une grande croix en bois) et le hameau de Septroux finissent d'entourer la cité. La principale église d'Aywaille ne se situe pas au centre du village mais à Dieupart, en direction de Remouchamps. Elle fut construite vers 1180, sous le site des actuelles ruines du Vieux-Jardin. Le centre d'Aywaille compte quand même un édifice religieux : la petite église Saint-Pierre date du XIe siècle. On peut observer plusieurs maisons anciennes principalement dans la rue Hongrée. Le village d'Aywaille est un important centre commercial et touristique ainsi qu'un carrefour routier entre les N.30 (Liège - Bastogne) et N.633 (Comblain-au-Pont - Remouchamps). La gare d'Aywaille se trouve sur la ligne de chemin de fer Liège - Gouvy - Luxembourg. Aywaille est le pôle commercial du Pays d'Ourthe-Amblève grâce à ses nombreux magasins et ses diverses boutiques. Le village compte aussi de nombreux cafés et restaurants. La localité s'articule autour de la place Joseph Thiry. En été, le côté ouest de cette place est occupé par une suite de terrasses mises à la disposition des clients. On dénombre environ 150 commerces dans la localité. Un marché hebdomadaire se tient le samedi matin. La cité aqualienne compte une piscine communale, un centre sportif, une grande plaine de jeux, un parc, une liaison piétonne et cyclable vers Sougné-Remouchamps ainsi que de nombreux clubs sportifs. == Description de la commune == Localité touristique, on peut y faire des randonnées à pied ou à vélo. Ses principales attractions sont les grottes de Remouchamps avec la voie souterraine navigable la plus longue au monde, un parc animalier (Le Monde Sauvage) et plusieurs châteaux, dont celui de Harzé. Depuis le 1er janvier 1977, elle rassemble les anciennes communes d'Aywaille, Sougné-Remouchamps, Harzé et Ernonheid ainsi que Deigné qui appartenait à la commune de Louveigné. Elle est jumelée avec diverses communes de France, d'Allemagne et fait partie du Groupement régional économique des vallées de l'Ourthe, de la Vesdre et de l'Amblève (GREOVA) et de la maison de tourisme du Pays d'Ourthe-Amblève dont l'office se trouve à Remouchamps. Aywaille est une commune de 82 km2, la plus grande en superficie des 24 communes de l'arrondissement de Liège. À cheval sur le Condroz, la Calestienne et l'Ardenne, Aywaille est situé à une bonne vingtaine de kilomètres au sud de Liège, quinze à l'ouest de Spa et soixante au nord de Bastogne. Sa population se chiffre à plus de 12 000 habitants, soit une densité de 154 habitants par km2. Son territoire se compose à 45,7 % de zones boisées et incultes, 29,9 % de zones agricoles et 24,4 % de zones urbanisées. L'autoroute E25 (A26) traverse le territoire de la commune du nord au sud, sur 11 km et deux sorties (no 46 et no 47) qui desservent respectivement Sougné-Remouchamps et Harzé. La commune comporte 42 km de routes régionales et les routes communales s'étalent sur 266 km. La route nationale 86 part du Sud d’Aywaille vers le sud-ouest pour rejoindre Ave (Ave-et-Auffe) en province de Namur après un parcours au centre de la Région wallonne. L'Amblève est la rivière qui traverse la commune d'est en ouest sur un parcours de 15 km. Elle y reçoit plusieurs affluents comme la Chefna à Quarreux, le Ninglinspo à Sedoz, le ruisseau du Fond de Harzé à Aywaille ou encore la rivière souterraine du Rubicon issue du Vallon des Chantoirs et des grottes de Remouchamps. Plusieurs côtes bien connues des cyclistes se trouvent sur le territoire de la commune et s'extraient de la vallée de l'Amblève. On peut citer la célèbre Côte de La Redoute mais aussi la côte de Chambralles, la côte des Crétalles ou encore la côte de Niaster depuis la vallée du ruisseau de Fond de Harzé. == Villages et lieux-dits == La commune compte plus de 35 villages, hameaux et lieudits : Awan, Aywaille, Chambralles, Chant d'Oiseaux, Deigné, Dieupart, Emblève, Ernonheid, Fayhai, Faweux, Féronheid, Fy, Harzé, Hassoumont, Havelange, Hénumont, Houssonloge, Kin, La Levée, Martinrive, Niaster, Nonceveux, Paradis, Pavillonchamps, Pirombœuf, Playe, Pouhon, Priestet, Quarreux, Raborive, Rouge-Thier, Sécheval, Sedoz, Septroux, Sougné-Remouchamps, Stoqueu, Sur-la-Heid, Ville-au-Bois et Warmonfosse. === Sedoz === Le hameau de Sedoz, comportant une vingtaine de maisons, se trouve au confluent de l'Amblève et du Ninglinspo, pittoresque torrent ardennais. Important site touristique, ce ruisseau est renommé pour ses roches et ses cascades et est surnommé le Vallon des Chaudières. === Playe === Playe est un petit village situé à côté de l'autoroute E25, c'est pour cette raison que la nouvelle caserne des pompiers d'Aywaille y a été construite. Playe est aussi à proximité de La Redoute connue pour être une belle côte, notamment empruntée lors de Liège-Bastogne-Liège. === Deigné === Situé au milieu du vallon des Chantoirs, Deigné a fait partie des plus beaux villages de Wallonie. Le village tend à conserver son caractère rural et ses maisons datent pour la plupart du XVIIIe siècle. Deigné est aussi connu dans la région pour fêter chaque année, pendant le dernier week-end de juillet, "Deigné fleuri". === Sur-la-Heid === Sur-la-Heid se situe au sommet de la réserve naturelle de la Heid des Gattes et surplombe le village d'Aywaille et la vallée de l'Amblève qui coule au sud du hameau. Situé à proximité de la Côte de la Redoute connue pour être une belle côte, notamment empruntée lors de Liège-Bastogne-Liège. De ce fait nombreux cyclistes passent par le carrefour du village. == Démographie == La commune compte au 1er décembre 2019, 12 655 habitants, 6 281 hommes et 6 374 femmes, pour une superficie de 79,97 km2, soit une densité de 158,26 habitants au km2. Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année. Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées. Source : DGS - Remarque : 1806 jusqu'à 1970 = recensement ; depuis 1971 = nombre d'habitants chaque 1er janvier. == Communes limitrophes == == Curiosités == === Liste du patrimoine exceptionnel de la Région wallonne === La commune d'Aywaille compte sur son territoire 4 sites repris sur la liste du patrimoine exceptionnel de la Région wallonne. Il s'agit de : la Heid des Gattes ; les grottes de Remouchamps ; la vallée du Ninglinspo ; les Fonds de Quareux. === Patrimoine religieux === Il existait jadis un prieuré. === Autres curiosités === La petite chapelle Sainte-Anne des Pouhons est un des derniers vestiges de l'activité industrielle que connut ce vallon de la Lembrée. Chaque année en juin, un petit déjeuner gratuit est organisé pour ses habitants. À l'est de la commune, la région des chantoires se trouve dans la région calcaire de la Calestienne coincée entre le Condroz et l'Ardenne. Un chantoire (ou chantoir) est une perte hydrologique. Le vallon des Chantoirs, aux alentours de Deigné entre Louveigné et Sougné- Remouchamps, en est le plus beau représentant. Au sud du village d'Aywaille, la grotte du Chalet (qui ne se visite pas) est une résurgence des chantoires de Harzé et Pironbœuf. À l'entrée du village de Harzé, se dresse le château (XVIe-XVIIIe siècle). Accueillant divers évènements tels que la fête du fromage, il est depuis quelques années transformé en restaurant, auberge, salle de réception et accueille des séminaires. Les carrières de Chambralles (aussi surnommées « les tartines de Chambralles ») surplombant la ville d'Aywaille sont classées depuis 1976. Elles sont généralement fréquentées par des promeneurs et autres reptiles (on y trouve par exemple la culeuvre à collier et le lézard des murailles). == Aywaille dans l'histoire == Depuis le Moyen Âge et jusqu'en 1795, les villages d'Aywaille et Harzé formaient une enclave du duché de Luxembourg et dépendaient du quartier de Durbuy. En 1286, Jean le Victorieux, Duc de Brabant fut assiégé à Sprimont par les troupes d'Henri, Comte de Luxembourg. La cavalerie de Jean fut dépéchée sur place, forçant les luxembourgeois à se replier sur la rive gauche de l'Amblève après avoir détruit le pont d'Aywaille. La cavalerie brabançonne traversa la rivière à gué et massacra les Luxembourgeois dirigés par le Comte de Houffalize. Il incendièrent Aywaille, le prieuré, l'église conventuelle et détruisirent le château de Montjardin de fond en comble. En 1327 Jean l'Aveugle, Comte de Luxembourg et Roi de Bohême décida de reconstruire Le Château de Montjardin, à un quart de lieue de l'ancien sur une plate-forme étroite, élevée à 160 pieds au-dessus du cours d'eau. Immense avantage, il commandait le cours de la rivière, était à pic de trois côtés, le quatrième étant précédé d'une petite cour et d'un fossé profond enjambé par un pont-levis. Il consistait en un donjon carré dont les murs avaient deux mètres d'épaisseur et se composait d'un rez de chaussée vouté, surmonté de trois étages composés chacun d'une seule salle. Un chemin couvert le reliait à une tourelle dont l'unique utilité, appréciable en cas de siège, était de fournir l'eau de source qui jaillissait un peu au-dessus de la rivière. Historiquement, les sites de La Redoute et de la Heid des Gattes sont associés à la Bataille de Sprimont (ou notamment bataille de la Heid des Gattes), qui opposa en 1793 les troupes impériales autrichiennes aux troupes révolutionnaires françaises qui stationnaient de part et d'autre de l'Amblève. Personnalités liées à la commune le futur pape Grégoire X (1210-1276) fut prieur à Aywaille ; Jean-Joseph Havelange (1747-1798) fut le dernier recteur de l'ancienne Université de Louvain ; Marcellin La Garde (1818-1889), écrivain, est né à Sougné ; Xavier de Theux (1838 - 1896), bibliophile et auteur de la Bibliographie liégeoise, modifia sensiblement le domaine de Montjardin ; Nellie van Kol (1851-1930), écrivaine et militante féministe néerlandaise, a vécu à Aywaille, Philippe Gilbert (né en 1982), coureur cycliste, a vécu à Sougné-Remouchamps, Julian Quintart (né en 1987), célébrité en Corée du Sud, est né Sur-La-Heid et a étudié à l'Athénée Royal de Aywaille. == Écoles == === Maternelles et primaires === Écoles communales d'Awan, de Nonceveux, de Harzé (école du Grand Mont), de Sougné-Remouchamps (école La Redoute), de Kin-Stoqueu (école A. Xhignesse). École fondamentale de l'Athénée de Aywaille. Écoles fondamentales Libres de Aywaille et de Deigné. Institut Saint Joseph. === Secondaires === Athénée Royal de Aywaille. Centre scolaire Saint-Joseph - Saint-Raphaël. == Transports publics == La commune est notamment desservie par la ligne de bus 65, qui relie Liège à la gare d'Aywaille, ainsi que par la ligne de chemin de fer SNCB Liège - Gouvy - Luxembourg. == Notes == == Voir aussi == Grottes de Remouchamps Heid des Gattes Château d'Amblève Royal Aywaille Football Club Remouchamps-Ferrières-Remouchamps La Porallée === Liens externes === Site officiel Site sur l'histoire locale et l'État civil de la commune d'Aywaille Portail de la province de Liège

Château de Montjardin
Château de Montjardin

Le château de Montjardin est un ancien château fort belge situé dans le village de Remouchamps, en province de Liège. Le Château, construit tel un nid d’aigle sur ordre de Jean l'Aveugle en 1327 fait partie intégrante du domaine ; il est un témoin important du patrimoine architectural médiéval. . Un premier château, dont il ne reste aujourd'hui que quelques pans de murs, se trouvait à la limite des communes de Remouchamps et d'Aywaille sur la hauteur de Dieupart. La légende de la Dame de Montjardin écrite par Marcellin La Garde remonte au haut Moyen Âge. Elle conte l'histoire d'Hedwige, une habitante de Trèves qui avait épousé le Seigneur de Montjardin. Herman, l'intendant d'Hedwige l'avait accompagnée. Lorsque le Simon de Montjardin mourut peu de temps après, Hedwige hérita de la seigneurie et Herman se comporta en seigneur tyrannique. Un minnesinger, sorte de trouvère germanique passa par Montjardin et chanta un lied qui ressemblait fort à la coupable vie des nouveaux seigneurs de Montjardin. De peur d'être démasqués et accusés du meurtre de Simon de Montjardin, le couple décida d'enfermer le trouvère dans une cave secrète du château dont la lourde porte se referma sur Herman et son prisonnier, causant leur mort de faim et de soif. Hedwige en découvrant leurs cadavres enlacés comprit que le minnesinger était leur fils qu'ils avaient dû abandonner à la naissance par faute de moyens pour l'élever. Au XIVe siècle, une tour de garde fut érigée 160 pieds au-dessus de l'Amblève, puis accommodée au cours des siècles. Montjardin ne fut vendu que deux fois au cours de son histoire, preuve que les héritiers du domaine tenaient leur legs en haute estime. En 1640, le château brûla et son propriétaire, Albert de Ligne le céda à Sébastien Daems qui le restaura et lui donna l'aspect qu'il garda jusqu'au XIXe siècle. Le pont-levis représenté ici fait probablement référence à un bâti plus ancien. Il est vraisemblable qu'il n'en était plus équipé à la fin du XVIIe siècle. Des traces dans la façade ouest laissent penser que le pont-levis se trouvait bien vers l'amont et non vers le sud. Les vignes et les jardins sont clos de murs. Le carrosse dans la cour de la ferme est anachronique. Aucune route ne conduisait à Montjardin auquel on accédait uniquement à pied ou à cheval avant le XIXe siècle et la route la plus proche allait de Liège à Spa. Les chargements étaient pour leur part hâlés sur la rive droite de l'Amblève depuis l'Ourthe et la Meuse. Le chemin de halage ne remonte la rivière que jusqu'à Remouchamps. Un passage d'eau existait au pied du château et la barque représentée est historiquement défendable. Les latrines donnant sur la vallée n'apparaissent nulle part ailleurs et sont probablement de l'imagination de l'auteur. L'ombre du château projetée sur le mur de la ferme donne une orientation Nord-Est du soleil. Le croquis a dû être exécuté un petit matin d'été, lorsqu'il est déjà haut dans le ciel. Le tableau d'Allaert van Everdingen qui se trouve au Mauritshuis de La Haye a été exécuté à la même époque. Les proportions et les détails correspondent à des représentations postérieures ce qui lui donne de la crédibilité. Lorsqu'en 1730, Louis de Villegas hérita de Montjardin, il n'avait que dix-neuf ans. Le domaine était grevé d'importantes rentes et d'une hypothèque que son propriétaire ne parvînt à honorer. Adjugé publiquement en 1733 à Marie-Claire Gallo qui ne s'acquitta pas du prix, il fut à nouveau adjugé sur folle enchère en 1734 à Jacques de Theux pour la somme de trente-et-un mille trois cents florins (environ cent dix kilogrammes d'or). Ce dessin original d'Isabelle van der Vreken montre de nombreux détails historiquement vérifiables par opposition aux perspectives et aux proportions approximatives. Sous le mur de la ferme apparaissent des jardins à la française ainsi que trois arches construites pour offrir une surface plane. Le propriétaire de l'époque était le Chanoine tréfoncier Barthélémy de Theux à qui Montjardin doit l'aménagement de son parc. Sur cette photographie du château datant de 1868, on peut constater que des éléments architecturaux ont été ajoutés. La ferme a pris de l'ampleur. Le château quant à lui n'a quasiment pas été modifié. En 1868, le chevalier Xavier de Theux, cadet de sa famille hérita du domaine et fit construire un deuxième château, monumental, juste à côté de l'autre. Il pût ainsi y loger sa nombreuse famille qui ne comptait pas moins de quinze enfants. Il y avait aussi installé sa prestigieuse bibliothèque. Sa domesticité était logée sur place ainsi qu'au hameau de Hénumont se trouvant sur le domaine. Dans la nuit du 4 au 5 mars 1927, la tour ronde renfermant le puits permettant de remonter l'eau de l'Amblève lors d'un siège s'effondra dans la rivière, emportant une partie de l'édifice dans sa chute. Le Chevalier Guy de Theux reconstruit l'ensemble en respectant le style renaissance de cette aile du bâtiment. La Seconde Guerre mondiale causa d'importants dommages aux deux châteaux. Le pont du chemin de fer situé à cent mètres fut dynamité à deux reprises, le 10 mai 1940 et en août 1944, successivement par l'armée belge et par l'armée belge des partisans qui harcelaient l'occupant. Au cours de l'automne 1944, le nouveau château accueillit un hôpital militaire américain ainsi qu'un détachement des T-forces. Les deux châteaux avaient subi d'importants dégâts : à chaque fois, les châssis de fenêtres avaient été soufflés par l'explosion et par des débris de pierre, de béton et d'acier qui volaient en tous sens. Les murs du donjon du vieux Château, conçus pour résister aux tirs de canons avaient tenu lors des déflagrations. Le nouveau château, plus à l'écart, mais plus fragile fût plus endommagé. La toiture fut percée de toutes parts par des débris volants. Les barbacanes, cheminées et autres superstructures en pierre de taille subirent également les assauts des explosions. De nombreux éléments de la façade Nord déscellés et déstabilisés menaçaient de s'écrouler. Cette aile fut finalement démontée en 1980 pour prévenir les accidents. L'aile sud, qui abritait les dépendances, était moins abimée. Elle fut restaurée en 1971. Depuis 2016, l'accent est mis sur une gestion basée sur le respect de la nature et de la biodiversité. Le Domaine de Montjardin devient ainsi le premier domaine à recevoir le prestigieux label « Wildlife Estates » dans la commune d’Aywaille. Ce label, soutenu par l'Union européenne, récompense les propriétaires pour leurs efforts de gestion en faveur de la nature et de la biodiversité. 1,7 million d'hectares de terres privées et publiques sont déjà labellisées en Europe. Les objectifs de gestion du domaine sont l’entretien du patrimoine historique, l'implication des acteurs locaux, le développement durable, l'utilisation d’énergies renouvelables, et le développement d’un tourisme responsable et respectueux des écosystèmes. Ce bâtiment a cette particularité qu'on peut aussi bien l'admirer d'en bas (dans la vallée) que d'en haut (lorsque l'on passe sur l'autoroute E25 Liège- Luxembourg à hauteur de Aywaille- Remouchamps Sortie n°46). Le domaine qui appartient à la Fondation Jean l'Aveugle - Château de Montjardin, est géré par la famille de Theux de Meylandt et Montjardin depuis 1734.