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Église Saint-Léon de Strasbourg

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Église à Strasbourg
Église Saint Léon (Strasbourg, Neudorf)
Église Saint Léon (Strasbourg, Neudorf)

L'église Saint-Léon est située rue de Saint-Dié dans le quartier du Neudorf à Strasbourg. Elle occupe un ancien bâtiment militaire transformé et réhabilité en 1925. Portail de l’architecture chrétienne Portail de Strasbourg

Extrait de l'article de Wikipedia Église Saint-Léon de Strasbourg (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Église Saint-Léon de Strasbourg
Rue de Saint-Dié, Strasbourg Neudorf

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.567379 ° E 7.750328 °
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Adresse

Église Saint-Léon

Rue de Saint-Dié
67076 Strasbourg, Neudorf
Grand Est, France
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Église Saint Léon (Strasbourg, Neudorf)
Église Saint Léon (Strasbourg, Neudorf)
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Enceinte de Strasbourg
Enceinte de Strasbourg

L'enceinte de Strasbourg est un ensemble de constructions militaires (murs crénelés, fossés, tours, bastions, forts) destiné à protéger la ville d'une attaque ennemie. Ces défenses sont attestées dès l'Antiquité, entre les Ier et IVe siècles de notre ère, avec l'édification des murailles du camp romain d'Argentoratum par les hommes de la VIIIe Légion. Les remparts romains persistent bien après le départ des légionnaires lors des Invasions barbares du Ve siècle. Entre la chute de l'Empire romain d'Occident et la fin du Haut Moyen Âge, une modeste population s'abrite derrière les murs et continue à les entretenir sous la houlette de son évêque, seule autorité temporelle restée pérenne. Après le renouveau carolingien, entre les XIe et XVe siècles, la ville s'étend et absorbe ses faubourgs par l'édification de quatre murailles d'extension. Entre les XVe et XIXe siècles, la ville tout en connaissant un développement démographique marqué ne s'étend plus et reste corsetée à l'intérieur de ses murs. Durant le XVIIe siècle, pour faire face aux progrès de l'artillerie, l'enceinte connaît toutefois de profondes modifications et modernisations par l'adjonction de bastions édifiés selon les théories du Strasbourgeois Daniel Specklin. En septembre 1681, après une démonstration de force française, Strasbourg cède à la volonté annexionniste de Louis XIV en signant un acte de capitulation. À partir de cette date et jusqu'au siège de Strasbourg en 1870 lors de la guerre franco-prussienne, l'amélioration et l'entretien du système défensif strasbourgeois est confié aux militaires français. Après l'édification de la citadelle par Sébastien Vauban en 1682, l'enceinte urbaine ne connaît cependant plus de modifications majeures faute de financements suffisants. Après 1871, les autorités du Deuxième Empire allemand érigent Strasbourg au rang de capitale régionale. La ville connaît alors d'importants bouleversements urbanistiques, l'ancienne muraille est abattue et la surface constructible est multipliée par trois. Si les militaires allemands dotent la ville élargie ou « Neustadt » d'un nouveau rempart, la défense de la place est essentiellement assurée par une auréole discontinue d'une vingtaine de forts détachés, tous situés à plusieurs kilomètres du noyau urbain. Après le retour de Strasbourg à la France en 1918, l'enceinte urbaine allemande est jugée inopérante et déclassifiée par des législations adoptées en 1922 et 1927. Depuis lors, Strasbourg est une ville ouverte. Au début de la Seconde Guerre mondiale, la protection des civils est assurée en 1939-1940 par l'évacuation totale de la population vers les départements français du sud-ouest. Malgré les destructions et les arasements du patrimoine architectural militaire, le paysage strasbourgeois reste ponctué de nombreux vestiges, les plus notables étant les ponts couverts et le barrage Vauban qui forment, à côté de la flèche de la cathédrale, les symboles visuels les plus pittoresques de la ville.