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Tour Feu Hugon

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Tour Hugon
Tour Hugon

La tour Feu Hugon, aujourd'hui disparue, est présumée être la première demeure médiévale des comtes de Tours construite vers 875, bien qu'elle pourrait être plus tardive et distincte du palais comtal (infra), le tout situé dans le coin nord-est de l'ancienne Cité gallo-romaine.

Extrait de l'article de Wikipedia Tour Feu Hugon (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Tour Feu Hugon
Rue Port Feu Hugon, Tours Cathédrale

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 47.397153 ° E 0.698537 °
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Adresse

Rue Port Feu Hugon 6
37000 Tours, Cathédrale
Centre-Val de Loire, France
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Tour Hugon
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Amphithéâtre de Tours
Amphithéâtre de Tours

L'amphithéâtre de Tours est un monument de spectacle antique situé dans le centre historique de la ville, derrière la cathédrale. Il est construit au Ier siècle, à l'époque où Tours, sous le nom de Caesarodunum, est le chef-lieu de la petite cité des Turons. L'emplacement retenu, le sommet d'une petite colline en marge de la zone urbanisée antique, le met à l'abri des crues, facilite la circulation à ses abords et le signale de loin comme un symbole ostentatoire de la puissance de la ville. Édifice de structure massive et de forme sensiblement elliptique, ses dimensions estimées sont alors de 112 × 94 m. Agrandi au IIe siècle (156 × 134 m), il devient l'un des plus vastes de tout l'Empire romain au point d'être parfois qualifié de « monstre architectural », et au XXIe siècle ses dimensions colossales ne sont pas explicables au regard de la taille de Caesarodunum et de la cité des Turons. Transformé en forteresse au IIIe siècle, il est intégré au rempart défensif du Bas-Empire, dont il constitue l'élément structurant, dans la première moitié du IVe siècle. Il tombe progressivement en ruine au cours du Moyen Âge en même temps que des habitations prennent appui sur ses structures et le dissimulent peu à peu. Totalement oublié jusqu'au XIXe siècle, il est redécouvert en 1853 grâce aux actions menées par la Société archéologique de Touraine, dans un contexte national très favorable aux sociétés savantes et aux études archéologiques. Les caves des maisons qui se sont construites sur ses murs font l'objet de relevés et d'observations à partir de 1962 et jusqu'au milieu des années 1970, complétées par un travail de fond sur l'évolution topographique et architecturale du quartier au cours des siècles, dans les années 2000. Vers la même époque, la découverte fortuite de nouveaux vestiges jusque-là inconnus est l'occasion de reprendre les données archéologiques et bibliographiques plus anciennes, de les réinterpréter pour proposer une nouvelle histoire du monument ; ce réexamen, qui comprend entre autres la constitution de plans de l'amphithéâtre aux échelles 1/1000 et 1/20, est toujours en cours en 2024. Les vestiges actuels de l'amphithéâtre de Tours sont enfouis dans des maisons du quartier canonial de la cathédrale ; ses vomitoires réaménagés en caves, parfois sur deux niveaux superposés, sont inaccessibles au public. Seules des rues témoignent de son existence : l’une emprunte partiellement le tracé du pourtour de sa cavea tandis qu'une autre traverse l'arène presque en son centre ; les deux dernières soulignent, mais de façon moins suggestive, son pourtour du nord-ouest au nord-est. Le parcellaire rayonnant du quartier, si caractéristique en vue aérienne ou sur un plan cadastral, ainsi que des pans de murs modernes plaqués contre la partie sud de son ellipse en proposent un autre témoignage. Si certaines des maisons qui se sont construites à son emplacement font partie des édifices inscrits comme monuments historiques, les vestiges de l'amphithéâtre, en eux-mêmes, ne font à ce titre l'objet d'aucune mesure de protection. Toutefois, le périmètre et le quartier de la cathédrale où se trouve l’amphithéâtre font partie du secteur sauvegardé de la ville.