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Thermes gallo-romains de Tours

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Fouilles chateau
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Les thermes gallo-romains de Tours sont des établissements balnéaires publics qui, sous le Haut-Empire et pour certains jusqu’à la fin de l’Empire romain — aucun d'entre eux n'a « survécu » au-delà —, étaient en service dans la ville antique de Caesarodunum qui deviendra par la suite Tours. Si l'existence de ces thermes faisait depuis longtemps l'objet d'un large consensus, leur emplacement n'a commencé à être plus clairement établi qu'à partir des années 1980. Deux ensembles monumentaux ont été partiellement dégagés lors de fouilles menées entre 1974 et 1979 pour l’un, situé au nord-est de la ville ouverte du Haut-Empire et que les archéologues désignent sous le nom de « thermes de l’Est », entre 1999 et 2002 pour l’autre, situé au sud et dénommé « thermes du Sud ». De très grandes dimensions, même si les fouilles n’ont pu en déterminer l’emprise exacte, ils semblent se situer en périphérie de la ville antique ou, en tout cas, à l'écart des zones les plus densément bâties ; les thermes du Sud se trouvaient probablement en bordure d’une des voies principales de Caesarodunum et les thermes de l'Est étaient implantés en bordure de la Loire. Un, voire deux autres thermes publics, de plus petite taille, ont pu exister, l’un à l’ouest de la cité et l’autre au sud, mais les preuves de leur existence sont très fragiles. L’architecture de l'ensemble de ces thermes est très mal connue car les fouilles n'ont révélé qu'une toute petite partie de leur structure, tout comme les modalités de leur raccordement à des réseaux d’adduction et d’évacuation d’eau, encore plus hypothétiques. Les vestiges des thermes de l’Est, préservés, ont été ré-enfouis (il sera possible de les remettre au jour) alors que ceux des thermes du Sud ont été, après étude archéologique, scellés sous des constructions modernes. Les rares maçonneries attribuables aux thermes situés à l’ouest sont visibles dans un jardin archéologique qui retrace l’histoire du site, occupé presque sans discontinuité depuis l’Antiquité. Les indices très ténus du quatrième établissement thermal ont disparu après étude.

Extrait de l'article de Wikipedia Thermes gallo-romains de Tours (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Thermes gallo-romains de Tours
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37000 Tours, Tours Centre
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Caesarodunum
Caesarodunum

Caesarodunum est le nom de la ville du Haut-Empire qui a précédé Tours, dans la plaine alluviale séparant la Loire du Cher. Fondation romaine probable du tournant de notre ère, Caesarodunum connaît un important développement dès le Ier siècle et jusqu'à la fin du IIe siècle. Les témoignages archéologiques de cette époque, quoique rares, ne laissent aucun doute à cet égard : un temple et un amphithéâtre colossaux, un aqueduc alimenté par une noria puisant l'eau de la Loire, un second aqueduc d'une longueur d'environ 25 km, au moins deux établissements thermaux publics, une trame viaire (bien que très parcellaire), un pont de bois sur la Loire et des vestiges de plusieurs habitats sont mis au jour sur une aire de plus de 60 hectares. Dans la première moitié du IVe siècle, comme de nombreuses autres cités de la Gaule romaine, la ville se resserre dans et autour d'une enceinte fortifiée ; son nom évolue progressivement vers Civitas Turonorum du nom de son peuple d'origine, au moment où elle est élevée au rang de capitale de la IIIe Lyonnaise, à la faveur d'une réorganisation administrative de l'Empire romain vers 360 ou un peu plus tard. Plus aucun vestige de la ville du Haut-Empire n'est visible à l'air libre dans Tours intra-muros, excepté de rares assises de maçonnerie dans un jardin archéologique et, temporairement, selon les variations du niveau de la Loire, quelques pieux d'un pont en bois ; seules subsistent dans la vallée du Cher quelques ruines de l'aqueduc qui assurait l'approvisionnement de Caesarodunum en eau ; d'autres vestiges (temple, amphithéâtre) perdurent dans des caves. De la ville fortifiée du Bas-Empire demeurent par contre d'importants vestiges de l'enceinte ainsi que, de temps à autre là encore, les restes d'un second pont en bois.

Tours
Tours

Tours (prononcé : /tuʁ/ ) est une ville située dans l'Ouest de la France, sur les rives de la Loire et du Cher, dans le département d'Indre-et-Loire, dont elle est le chef-lieu, en région Centre-Val de Loire. La commune est le chef-lieu de la métropole Tours Val de Loire et constitutive, avec son intercommunalité, de l’une des 22 métropoles françaises officielles. La commune, comptant 137 658 habitants en 2021, est au centre d'une unité urbaine de 364 325 habitants (en 2020), elle-même pôle d'une aire d'attraction de 522 317 habitants. Elle est la plus grande commune, la plus grande unité urbaine et la plus grande aire d’attraction de la région Centre-Val de Loire, ainsi que la 15e aire d’attraction de France. Son intercommunalité est, quant à elle, peuplée de 294 220 habitants en 2020, ce qui en fait également la première de la région Centre-Val de Loire par sa population. Ancienne Caesarodunum cité des Turones, capitale de la IIIe Lyonnaise avec un des plus grands amphithéâtres de l'empire romain, elle devient sanctuaire national avec saint Martin, Grégoire de Tours et Alcuin sous les Mérovingiens et les Carolingiens, et les Capétiens font de la monnaie locale la monnaie du royaume, la livre tournois. Capitale du comté de Tours qui deviendra la Touraine, le « jardin de France »,. Première ville de l'industrie de la soie, voulue par Louis XI, capitale royale sous les Valois avec ses châteaux de la Loire et ville d'art avec l'École de Tours. Capitale de loyauté pour Henri III et Henri IV pendant les guerres de Religion et ville de repli en juin 1940, ce qui lui vaudra d'être en partie détruite. La ville blanche et bleue est ville d'art et d'histoire avec son quartier du Vieux-Tours, site patrimonial remarquable. La cité jardin concentre un patrimoine vert et un paysage urbain fortement influencé par son espace naturel. La ville historique que l'on surnomme Le Petit Paris et sa région par son histoire et sa culture, ont toujours été une terre de naissance ou d'accueil de nombreuses personnalités, de rencontres sportives internationales, ville universitaire avec plus de 30 000 étudiants en 2019. Ville culinaire avec ses spécialités les rillettes, les rillons, les vignobles tourangeaux, ses fromages AOC Sainte-Maure-de-Touraine et ses nougats. Aire urbaine du Grand Ouest, la ville fait partie de l'espace métropolitain Val de Loire-Maine. Elle accueille le 1er employeur de la région, le CHRU et de nombreux établissements de direction de vaste échelle. Elle est ceinturée par son périphérique, au centre d'une étoile autoroutière à cinq branches avec les A10, A28 et A85. L'agglomération de Tours est reliée au réseau national par deux gares, à Tours et Saint-Pierre-des-Corps pour les relations TER et TGV. Toutes les régions de France sont accessibles par le train et l'aéroport Tours-Val de Loire est un aéroport régional important et avec quelques destinations internationales. Le journal régional La Nouvelle République qui a son siège à Tours et est diffusé dans la région Centre-Val de Loire et une partie de la Nouvelle-Aquitaine renforce sa position centrale.

Bataille de Poitiers (732)
Bataille de Poitiers (732)

La bataille de Poitiers, anciennement en français bataille de Tours, appellation toujours utilisée par les anglophones, appelée dans des sources arabes « bataille du Pavé des Martyrs » (arabe : معركة بلاط الشهداء), a lieu entre, d'une part, les Francs et les Burgondes, dirigés par Charles Martel alliés aux Aquitains, eux-mêmes dirigés par Eudes d'Aquitaine, et d'autre part une armée omeyyade menée par Abd al-Rahman, gouverneur général d'al-Andalus. « C’est une bataille très mal connue. On n’est sûr ni du lieu ni de la date ni de l’importance des effectifs en présence » affirme la professeure en histoire médiévale Elisabeth Carpentier. L'incertitude au sujet du lieu même conduit à des variations et des discussions quant à la dénomination de la bataille, selon les époques, les auteurs et les langues,. Le lieu de la bataille est incertain. Sa localisation oscille entre le nord de l'Aquitaine, près du village de Vouneuil-sur-Vienne ou très proche de Tours (l'emplacement de la bataille était alors proche de la frontière entre le Royaume franc et celui d'Aquitaine, alors indépendant) ou encore proche de Poitiers. Edward Gibbon le situe entre Tours et Poitiers. Karl F. Werner reprend la ville de Moussais et la date du 2 octobre 732. Cette bataille marque une étape dans l'établissement de la dynastie carolingienne. Abd al-Rahman est tué, le maire du palais Charles en sort renforcé et le duc Eudes affaibli. La mort du gouverneur général d'al-Andalus, Abd al-Rahman, tué dans la bataille, met fin aux incursions andalouses via le royaume d'Aquitaine, mais elles reprendront par la vallée du Rhône à partir de 734. Ça n'est qu'en 759, par la prise totale de la Septimanie que les troupes de Pépin le Bref les écartent du Nord des Pyrénées. Les Ommeyades s'implanteront de nouveau au sud de la Gaule franque en 890, jusqu'en 973. Dans les siècles suivants, des chroniqueurs du IXe siècle[Qui ?], puis les auteurs de chansons de geste[Qui ?], donnent au maire du palais, Charles, le surnom de Martel (le marteau), mais sans l'attribuer spécifiquement à une bataille en particulier, les multiples batailles qu'il a mené pouvant aussi en être la cause.