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Site nucléaire du Tricastin

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Tricastin
Tricastin

Le site nucléaire du Tricastin est un site industriel qui regroupe des installations du cycle du combustible nucléaire et une centrale nucléaire. Il est situé en France, dans la basse vallée du Rhône, au cœur de la région historique du Tricastin, sur la rive droite du canal de Donzère-Mondragon (canal de dérivation du Rhône) entre Valence (70 km en amont) et Avignon (65 km en aval). Il s'étend sur une surface de 600 hectares, répartie sur quatre communes, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Pierrelatte dans la Drôme, Bollène et Lapalud dans le Vaucluse. La centrale nucléaire est l'objet de plusieurs signalements d'incidents et a été placée, en 2017, sous "surveillance renforcée".

Extrait de l'article de Wikipedia Site nucléaire du Tricastin (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Site nucléaire du Tricastin
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26700 Nyons
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Tricastin
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Usine Comurhex de Pierrelatte
Usine Comurhex de Pierrelatte

L'usine Philippe-Coste, Comurhex II de Pierrelatte est une installation nucléaire d'Orano, située sur le site nucléaire du Tricastin dans la commune de Pierrelatte. Orano qui exploite le site y procède à la conversion de tétrafluorure d'uranium, en provenance du site de Malvési, en hexafluorure d'uranium (UF6), destiné à être ensuite traité dans l'usine Georges-Besse II sur le même site par la société Eurodif Production pour produire de l'uranium enrichi. L'usine a été classée secrète jusqu’au 31 décembre 1978, où elle a été déclassée à la suite de la décision du 10 juillet 1978. L’usine Comurhex est rattachée, d’un point de vue opérationnel, au site nucléaire du Tricastin exploité par Orano. D'automne 1961 à juin 1963, les Usines chimiques de Pierrelatte sont construites sous la direction de Philippe Coste, un ingénieur de l'école Polytechnique et des Mines (X-Mines). En 1962 est créée la Société des Usines Chimiques de Pierrelatte (SUCP) afin de produire l’hexafluorure d'uranium (UF6) nécessaire pour alimenter l'usine d'enrichissement de l'uranium du programme nucléaire militaire de la France. En 1971 est créée la société Comurhex, par regroupement de la SUCP et des activités de l'usine de Malvési. En octobre 1999, le siège de Comurhex est transféré de Vélizy à Pierrelatte. 47 emplois sur 346 sont supprimés à l'usine de Pierrelatte. En juin 2007, Areva (désormais Orano) annonce son projet - intitulé Comurhex II - de nouvelles usines de conversion de l'uranium. Le projet, qui est réparti sur les sites Comurhex de Pierrelatte et de Malvési dans l'Aude, atteint un montant total d'environ 600 millions d'euros. Les travaux de génie civil ont commencé en novembre 2009. La pleine capacité de production est estimée à 15 000 t annuelles, avec une capacité d'extension possible à 21 000 t annuelles. En septembre 2011, le ministre de l'industrie Éric Besson, accompagné par Sébastien de Montessus, le responsable Mines d'Areva, fait un voyage auprès des autorités du Kazakhstan, car il projette de faire entrer le groupe kazakh Kazatomprom au capital de Comurhex II, en contrepartie de la montée en régime de la mine d'uranium de Tortkuduk d'Areva au Kazakhstan. Au début de 2012, Areva annonce une dépréciation de 212 millions d'euros sur le projet Comurhex II. En janvier 2015, la CFDT affirme que le démarrage de Comurhex 2 est reculé, et que l’autorisation de continuer l’exploitation de Comurhex 1 toujours pas obtenue. En mai 2015, la CGT affirme que le coût du projet Comurhex II aurait doublé pour atteindre plus de 1,2 milliard d'euros. En mars 2017, la CGT s'inquiète du risque que l'usine de Pierrelatte n'ait pas les capacités pour accueillir la production de l'usine Areva Malvési en raison de retards dans la réalisation du projet Comurhex II. En septembre 2017, le redémarrage de l'usine Comurhex 1, alors à l'arrêt, est conditionnée par l'ASN à la remise à niveau des moyens de limitation des conséquences des rejets chimiques. Le 31 décembre 2017, l’usine historique de conversion Comurhex I, cesse définitivement sa production industrielle après 55 ans de fonctionnement et près de 460 000 tonnes d’hexafluorure d’uranium (UF6) produites. Elle sera remplacée courant 2018 par la nouvelle usine Comurhex II, alors en test. Orano confirme que « l’ensemble du personnel de Comurhex I sera affecté dès 2018 à la poursuite des essais » de Comurhex II. Orano a inauguré Comurhex 2 le 10 septembre 2018. L'investissement a subi six ans de retard et a vu sa facture doublée, à 1,15 milliard d'euros. Orano prévoit une production de 5 000 tonnes mi-2019, puis de 15 000 tonnes fin 2020, sa capacité maximale. L'usine est baptisée Philippe Coste. Par rapport à l'ancienne usine arrêtée fin 2017, Comurhex 2 réduit les consommations de réactifs chimiques : ammoniac -75 %, acide nitrique -50 %, potasse -60 %, et divise par dix la consommation d'eau. L'usine Philippe-Coste, Comurhex II de Pierrelatte produit des matériaux pour différents secteurs industriels : l'industrie nucléaire : de l'hexafluorure d'uranium pour le combustible nucléaire destiné à la production d’électricité et aux réacteurs nucléaires militaires, et du trifluorure de chlore pour le nettoyage industriel des installations, l'industrie microélectronique : de l'hexafluorure de tungstène et du fluor pour la fabrication des cartes à puces de téléphones, GPS…, l'industrie automobile : un mélange de fluor et d’azote pour l’étanchéité des réservoirs d'automobiles. Les tonnages annuels de produits finis sont les suivants : La Comurhex exporte 58 % de sa production : en Asie 21 %, aux États-Unis 20 %, en Europe 17 %. À la suite d'une simulation d'accident à Pierrelatte le 31 août 2004, l'autorité de sureté nucléaire (ASN) a remarqué que les locaux utilisés pour gérer une situation de crise ne sont "pas adaptés au risque sismique" et "ne possèdent pas de système de filtration permettant la survie au passage d'un nuage toxique". Le réseau d'associations Sortir du nucléaire a alors dénoncé "une sûreté défaillante". En août 2008, une petite fuite d'uranium a été détectée jeudi sur une canalisation des réseaux d'effluents. La fuite a été détectée sur une canalisation enterrée, qui n'était normalement plus utilisée. Enrichissement de l'uranium Enrichissement de l'uranium en France Site nucléaire du Tricastin Sur le site de l'ASN : L'usine de préparation d'hexafluorure d'uranium (Comurhex) Portail des entreprises Portail de l’énergie Portail du nucléaire

Usine Georges-Besse
Usine Georges-Besse

L’usine Georges-Besse, dénommée usine Eurodif de 1978 à 1988 (pour European Gaseous Diffusion Uranium Enrichissement Consortium), était une installation nucléaire spécialisée dans l’enrichissement de l'uranium par diffusion gazeuse. L’usine, désormais en phase de démantèlement nucléaire, est implantée dans le site nucléaire du Tricastin à Pierrelatte dans la Drôme. Sur l'initiative du président de la République Georges Pompidou fin 1969 afin de doter la France d'une autonomie complète sur le cycle du combustible nucléaire, un accord est signé entre la France, la Belgique, l'Italie et l'Espagne en 1972. L'usine est inaugurée en 1979 et exploitée pendant 33 ans par une filiale de Areva NC, Eurodif SA. Avec Urenco, qui fonctionne sur la base d'un accord entre l'Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, il s'agissait de la seule usine d'enrichissement d'uranium qui fonctionnait sur la base d'un accord multinational. Le site nucléaire du Tricastin comprend de nombreuses installations nucléaires, dont les plus imposantes sont la centrale nucléaire du Tricastin, l’ancienne usine Georges-Besse et la nouvelle usine Georges-Besse II d'enrichissement par centrifugation. L'uranium enrichi produit était utilisé comme combustible par les centrales nucléaires françaises et de nombreuses centrales étrangères. L'uranium enrichi produit par cette usine alimentait environ 90 réacteurs à eau pressurisée, la filière nucléaire la plus largement répandue dans le monde, dont les 58 réacteurs français. Eurodif SA comptait parmi ses clients EDF et plus de 30 compagnies d'électricité dans le monde, et avait pour principaux concurrents les États-Unis et la Russie. Fort de l'expérience acquise avec l'usine militaire de Pierrelatte et devant la nécessité de disposer d'une telle installation d'enrichissement pour développer un programme nucléaire civil autonome, le Président Georges Pompidou propose fin 1969, à La Haye, aux pays européens intéressés de s'associer à des études de faisabilité d'une usine d'enrichissement de taille internationale. Un accord est signé avec les principaux pays européens à Paris, le 25 février 1972, pour former une association qui, sous le nom d'Eurodif, avait pour mission d'étudier « les perspectives économiques liées à la réalisation, en Europe, d'une usine d'enrichissement de l'uranium par le procédé de diffusion gazeuse, compétitive sur le plan mondial ». Font partie de cette association dont la durée de vie n'est statutairement que de deux ans : la France, la Belgique, la Grande-Bretagne, l'Italie, les Pays-Bas et la république fédérale d'Allemagne. En 1972, l'Espagne et la Suède sont admises dans le groupement, mais en 1973 la Grande-Bretagne, les Pays-Bas décident de se retirer du groupement. Le 22 novembre 1973 le gouvernement français approuve le projet de construction de l'usine d'Eurodif, usine de séparation isotopique atteignant la capacité de 9 millions d'UTS. Sa réalisation est confiée au CEA. Parallèlement le capital de la société Eurodif est porté de 100 000 F à 100 millions pour faire face aux premiers besoins financiers . Georges Besse est nommé Président du directoire de la société Eurodif. Deux sites sont en concurrence : le site français de Tricastin, dans la vallée du Rhône, et celui de Tarquinia en Italie. En février 1974, le site de Tricastin est retenu. Le coût est évalué à 7,4 milliards de francs 1973, auxquels il convient d'ajouter environ 5 milliards de francs pour la construction de quatre réacteurs nucléaires d'E.D.F. destinées à lui fournir les 3 600 MW électriques nécessaires à son fonctionnement. Le conflit israélo-arabe, notamment la guerre du Kippour en 1973 ainsi que le premier choc pétrolier qui conduit le prix du pétrole à doubler deux fois en octobre 1973, mettent brutalement en évidence la dépendance énergétique des pays occidentaux et leur fragilité en la matière au moment où la France connaît une extraordinaire croissance économique. La mise en place d'un important programme électronucléaire est alors engagée sous le nom de « Plan Mesmer ». La mise à disposition de l'usine d'enrichissement devient urgente. En 1974, la part suédoise de 10 % dans Eurodif était parvenue à l'Iran à la suite d'un accord franco-iranien datant du 27 juin. Cet accord prévoyait la vente par la France de cinq centrales atomiques américaines (licence Framatome, l'approvisionnement de l'Iran en uranium enrichi, la construction par Technicatome d'un centre nucléaire comportant trois réacteurs de recherche, l'exploitation en commun des gisements d'uranium qui pourraient être découverts en Iran et celle de gisements dans des pays tiers, la formation des scientifiques iraniens, ainsi que « l'accès de l'Iran à l'industrie de l'enrichissement de l'uranium ». Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) français et l'Organisation iranienne à l'énergie atomique ont alors fondé la Sofidif (Société franco–iranienne pour l’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse), possédant respectivement 60 % et 40 % des parts. En retour, la Sofidif a acquis une part de 25 % dans Eurodif, ce qui donnait à l'Iran une minorité de blocage dans Eurodif. Le reste des 75 % d'Eurodif étaient répartis entre le CEA (27,8 % des parts), et trois actionnaires minoritaires (l'Italie, l'Espagne, la Belgique). En tant qu'actionnaire, l'Iran avait un droit d'enlèvement sur 10 % de l'uranium enrichi par Eurodif. Reza Shah Pahlavi a prêté un milliard de dollars US à la suite d'un accord signé en décembre 1974, lors du voyage officiel du Premier ministre Jacques Chirac à Téhéran, et prévoyant l'entrée de l'Iran dans Eurodif,, puis encore 180 millions USD en 1977, pour la construction de l'usine Eurodif, afin d'avoir le droit d'acheter 10 % de la production d'uranium enrichi du site. Les contrats sur la vente de centrales et d'équipements ont été signés à Téhéran le 18 novembre 1974 par Michel d'Ornano, Ministre de l'Industrie et de la Recherche, et son homologue iranien, la France vendant finalement deux centrales Westinghouse à l'Iran (fourniture partagée entre la France et la RFA). Le décret du 8 septembre 1977 autorise finalement la création, par la société Eurodif Production (pour European Gaseous Diffusion Uranium Enrichissement Consortium), d’une usine d'enrichissement de l'uranium par diffusion gazeuse implantée dans le site nucléaire du Tricastin à Pierrelatte. Les Belges, Espagnols et Italiens participent au programme. À la suite de l'assassinat de Georges Besse le 17 novembre 1986 par des terroristes du Groupe « Action directe », l'usine Eurodif est baptisée le 5 mars 1988 « Georges Besse » en sa mémoire. En avril 1979, le Premier ministre Raymond Barre inaugure l'usine d'Eurodif. Dans le même temps, l'ayatollah Khomeiny rompt le contrat de fourniture de centrales nucléaires passé avec la France. Mais il confirme l’actionnariat dans Eurodif de l’Iran qui possède toujours 10 % des parts de cette usine. La France refuse de laisser l'Iran exercer son statut d'actionnaire d'Eurodif. Lors de la Révolution islamique de 1979, l'ayatollah Khomeiny, exilé en France, revient en Iran et prend le pouvoir. Au départ soutenu par la France ainsi que par les États-Unis, qui ne songent alors qu'à faire tomber le chah, les dirigeants de l'Iran vont bientôt se retourner contre Paris et Washington. Téhéran suspend alors ses paiements et réclame le remboursement du prêt en faisant pression sur la France. En 1981, après la mise en service de l'usine Eurodif, l'Iran réclame 10 % de la production d'uranium enrichi auquel il a contractuellement droit, ce que la France refuse. De 1981 à 1991, le régime des mollahs est soupçonné d'avoir perpétré plusieurs assassinats, prises d’otages et attentats meurtriers : probablement des centaines de Français ont payé de leur vie avant que la France et l’Iran ne règlent le contentieux Eurodif,. Le 17 novembre 1986, après plusieurs attentats meurtriers à Paris, attribués (pour ceux de septembre) aux FARL (dirigées par Georges Ibrahim Abdallah) et l'enlèvement de journalistes français (Jean-Paul Kauffmann, Michel Seurat, …) retenus en otages au Liban par des groupes liés à l'Iran, la France signe un accord partiel, prévoyant le remboursement de 330 millions de dollars (accord rendu public par un communiqué du Quai d'Orsay), mais refuse de fournir toute livraison d'uranium enrichi. Le même jour se produit l'assassinat de Georges Besse, PDG de Renault mais surtout le fondateur d'Eurodif. Selon Dominique Lorentz, les terroristes l'avaient déjà désigné en prenant pour cible, le 14 septembre 1986, le Pub Renault. Selon Dominique Lorentz qui s'appuie en particulier sur Roland Jacquard, Action directe, qui accepta la paternité de l'assassinat de Besse, était lié aux FARL[réf. à confirmer], toutes organisations qui « agissaient en l'occurrence pour le compte de la République islamique, au même titre que le Jihad islamique et le Hezbollah ». Ces informations, provenant des services de renseignement antiterroristes français, sont mises en doute par d'autre personnes, qui soulignent le paradoxe consistant à voir un groupe d'inspiration autonome et marxiste-léniniste appuyer le « régime des mollahs ». Le versement de 330 millions de dollars a lieu le 22 novembre 1986. Néanmoins, les Iraniens affirment alors que le contentieux comportait d'autres éléments. Reza Amrollahi, vice-premier ministre et président de l'Organisation iranienne à l'énergie atomique, voyage en France en décembre 1986 et visite l'usine Eurodif, proposant de reprendre la coopération nucléaire, mais aucun accord n'est signé. Selon D. Lorentz, l'affaire des otages du Liban est de part en part traversée par l'enjeu du règlement du contentieux financier qu'est Eurodif. Ainsi, le 24 décembre 1986, un otage fut libéré ; mais le 13 janvier 1987, le journaliste Roger Auque fut enlevé à Beyrouth. Rappelant l'enquête de Lorentz, Le Dauphiné libéré écrit ainsi : « Les diplomates Marcel Carton et Marcel Fontaine, le journaliste Jean-Paul Kauffman retenu plus de 3 ans en otage au Liban, les attentats meurtriers de la Fnac, du Pub Renault, l'assassinat de Georges Besse, patron du nucléaire français et hostile aux négociations avec l'Iran, et d'autres encore, ont payé, dans les années 1980, le prix du contentieux Eurodif. » En décembre 1987 a lieu un 2e versement officiel de 330 millions de dollars par la France à l'Iran. Le 6 mai 1988, entre les deux tours de l'élection présidentielle, les otages français sont libérés. Le Premier ministre Jacques Chirac assure dans un accord avec l'Iran des « garanties politiques sur l'octroi sans restrictions par le gouvernement français de licence d'exportation d'uranium enrichi » et le rétablissement du statut d'actionnaire de l'Iran dans Eurodif sous la condition du retour des derniers otages du Liban. Le ministre des Affaires étrangères Roland Dumas intervient dans le règlement du contentieux financier en discutant avec son homologue Ali Akbar Velayati en février 1989, bien que deux ans plus tard, l'assassinat de l'ancien premier ministre Chapour Bakhtiar met fin au rapprochement. Roland Dumas déclarera d'ailleurs, en janvier 2008 : « C’est moi qui ai négocié le remboursement de la dette iranienne dans Eurodif. L’Iran dispose encore d’une part infime dans ce consortium. Cela peut constituer un moyen de négociation pour permettre le contrôle des puissances occidentales sur l’armement nucléaire iranien, si tout le monde en était d’accord. ». En septembre 1989, le président François Mitterrand confie au secrétaire d’État du Ministre des Affaires étrangères, François Scheer, la formalisation d'un accord définitif de règlement du contentieux franco-iranien. Finalement un accord, dont certains points restent secrets, est trouvé en 1991 : la France remboursa plus de 1,6 milliard de dollars tandis qu'Eurodif fut indemnisée de commandes annulées par l'Iran. L’Iran est rétabli dans son statut d’actionnaire d’Eurodif via un consortium franco-iranien nommé Sofidif, avec le droit de prélever 10 % de l’uranium enrichi à des fins civiles. Selon Enerzine, « de source diplomatique française, on indique que l'Iran est bien membre d'Eurodif. Mais en l'absence de centrale nucléaire civile opérant en Iran, il n'y a pas de livraison d'uranium enrichi. ». Le 11 avril 2007, le Ministère des Affaires étrangères a réaffirmé l'actionnariat de l'Iran à Eurodif, tout en affirmant que selon les termes de l'accord de 1991, l'Iran n'a aucun droit à enlever de l'uranium enrichi ni d'accès aux technologies du nucléaire, mais seulement aux gains financiers qui résultent de sa présence dans le consortium. Mais, en raison de la Résolution 1737 du Conseil de sécurité des Nations unies (23 décembre 2006), qui gèle les avoirs de l'Organisation iranienne à l’Énergie atomique, les fonds dus sont actuellement bloqués. La durée de vie de l'usine était estimée lors de la construction à 25 ans, ce qui aurait conduit à une fin d'activité en 2003. Toutefois des opérations de maintenance et de modernisation des bâtiments ont permis de prolonger cette durée de vie de 9 ans. La date de fermeture et de démantèlement d'Eurodif a été l'objet de négociations difficiles entre EDF et Areva, pour lesquelles l'ancien premier ministre français François Fillon avait demandé un accord rapide. En 2011, la catastrophe de Fukushima a entrainé une forte baisse de la demande mondiale en uranium enrichi. En particulier, l'usine Georges-Besse alimentait jusqu'à l'accident de Fukushima en mars 2011 les centrales nippones, désormais pratiquement toutes à l'arrêt. La fermeture de l'usine a donc été avancée au 10 mai 2012, date à laquelle a commencé la procédure d'arrêt de production de l'usine. Le 7 juin 2012, l'usine a cessé définitivement ses activités d’enrichissement. Le démantèlement débutera par la récupération d'environ 300 tonnes de matières radioactives et chimiques pour faire baisser le niveau de radioactivité. Pour cela, le procédé PRISME (projet de rinçage intensif suivi d'une mise à l'air d'Eurodif) devrait débuter dès février 2013. Ce procédé prisme utilisera des tonnes de trifluorure de chlore, c’est la première fois dans le monde qu’un tel tonnage sera utilisé, pour laver autant de tuyauteries. Selon le réseau sortir du nucléaire, le démantèlement de l'usine entraine un risque pour les travailleurs ainsi que l'augmentation des rejets de l'installation. Une enquête publique est ouverte début 2017 avant le démantèlement de l'usine d'enrichissement. Trente ans de travaux sont prévus pour évacuer 300 000 tonnes de déchets, dont 200 000 tonnestrès faiblement radioactifs à vie longue, en particulier 150 000 tonnes d'acier. Depuis 2015, une première phase d'assainissement a été réalisée, permettant de récupérer 350 tonnes d'hexafluorure d'uranium. Les travaux pourraient commencer en 2018 et occuper 300 salariés en moyenne. Le 17 février 2020, Orano a obtenu l’autorisation de démarrer le démantèlement de l’usine d’enrichissement. Le chantier devrait durer 30 ans, la date limite de fin de travaux est fixée par le décret au 31 décembre 2051[réf. souhaitée]. L'usine, baptisée en 1988 Georges Besse, du nom du premier président du directoire de la société d'Eurodif Production, était une installation nucléaire spécialisée dans la séparation isotopique de l'uranium par diffusion gazeuse. Elle fournissait en uranium enrichi une quarantaine de producteurs d'électricité dans le monde dont Électricité de France, soit une centaine de réacteurs nucléaires. Elle produisait en 2007 un quart de la production d'uranium enrichi du monde. L'uranium contient naturellement 0,7 % d'uranium 235, l'isotope fissile à l'origine de la réaction en chaîne. Il était enrichi jusqu'à 5 % d'uranium 235 par un procédé de diffusion gazeuse utilisant l'hexafluorure d'uranium (UF6) : l'uranium était transformé sous forme gazeuse (hexafluorure d'uranium) puis poussé par des compresseurs à travers une cascade de diffuseurs contenant des barrières de diffusion poreuses pour séparer les atomes d'uranium 235 des atomes d'uranium 238 plus lourds. Le processus était répété 1 400 fois pour produire de l'uranium enrichi utilisable dans les réacteurs nucléaires (3 à 5 % d'uranium fissile). À cette fin, les compresseurs de l'usine d'enrichissement (des moteurs électriques de plusieurs mégawatts) consommaient environ 15 TWh par an, or la centrale nucléaire de Tricastin produisant environ 25 TWh/an, on peut donc en déduire que 60 % de la production de la centrale de Tricastin, soit près de trois des quatre réacteurs, étaient utilisés pour alimenter Eurodif, ce qui faisait d'Areva le plus important client d'EDF. L'uranium enrichi par l'usine Georges Besse était assemblé à la FBFC puis envoyé en train jusqu'aux centrales nucléaires. L'usine George-Besse était alimentée en hexafluorure d'uranium (UF6) par l'usine de Comurhex, présente elle aussi sur le site nucléaire du Tricastin (voir Transport du combustible nucléaire). L'eau chaude produite par l'usine possédait une température plus élevée que celle produite par la centrale nucléaire. Ceci explique le fait qu'Eurodif n'a pas eu l'autorisation d'utiliser l'eau du canal de Donzère-Mondragon (canal du Rhône) pour la refroidir. C'est pourquoi il y a deux tours de refroidissement sur le site. Celles-ci étaient donc utilisées exclusivement par Eurodif. De plus, cette eau chaude permettait d'alimenter la Ferme aux crocodiles, les bâtiments sportifs, les serres agricoles et 2 500 logements de la ville de Pierrelatte. L'usine a été autorisée par le décret du 8 septembre 1977, modifié par le décret du 22 juin 1984. La loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, dite loi TSN, notamment son article 29, précise que les installations nucléaires doivent être autorisées par un décret du Premier ministre après instruction des autorités compétentes. L’exploitant doit à cet effet déposer un dossier démontrant comment son installation fonctionnera, en limitant au maximum les impacts sur l’homme et son environnement et en maîtrisant les risques associés. Après une instruction technique, le public est consulté dans le cadre d'une enquête publique et au travers d'éventuels autres organismes (Commission locale d'information, Autorité environnementale, Autorité de sûreté nucléaire). Le décret d’autorisation de création fixe le périmètre et les caractéristiques de l’installation, les règles particulières auxquelles doit se conformer l’exploitant et les prescriptions techniques. Dans le cadre de cette nouvelle réglementation, l’usine Georges-Besse II est l'installation nucléaire de base numéro 93, autorisée par décret du 27 avril 2007 qui a modifié le précédent décret de 1984. Chaque année, près de 21 000 analyses en laboratoire sont effectuées sur 9 500 échantillons prélevés dans le milieu naturel (air et végétaux, eaux de pluie, d'irrigation et de pompage, nappes phréatiques, végétaux, etc.) en 200 points géographiques répartis sur le site et dans son proche environnement. Les résultats de ces analyses sont rendus publics après calculs spécialisés et vérifications.[réf. nécessaire] Alain Mallevre, L’histoire de l’énergie nucléaire en France de 1895 à nos jours [PDF], 2006 Débat public sur la construction de l'usine Georges Besse II - Dossier du maître d'ouvrage [PDF], septembre 2004 Simone Courteix, La coopération européenne dans le domaine de l'enrichissement de l'uranium, 1974 Programme nucléaire iranien Enrichissement de l'uranium Enrichissement de l'uranium en France Usine Georges-Besse II Portail des entreprises Portail du nucléaire Portail de la Drôme Portail de l’énergie

Usine Georges-Besse II
Usine Georges-Besse II

L'usine Georges-Besse II est une usine d'enrichissement de l'uranium à des fins civiles, située sur le site nucléaire du Tricastin, dans la Drôme, exploitée par Orano (ex-Areva). Elle remplace l'usine Georges-Besse, dénommée avant 1988 usine Eurodif, qui a fonctionné de 1978 à 2012. Après un débat public organisé en 2004, un accord quadripartite est signé entre la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas à Cardiff le 8 juillet 2005. La construction de l'installation est autorisée par décret du 27 avril 2007. Orano n'autorise la publication d'aucune photo de ce site, de crainte d'espionnage industriel. L'inauguration a lieu en décembre 2010 suivie d'une montée en puissance progressive. L’usine Georges-Besse II est rattachée, d’un point de vue opérationnel, au site nucléaire du Tricastin exploité par Orano. Afin de ne pas être dépendant de l'étranger sur l'ensemble du cycle du combustible nucléaire, la France construit en 1978 en association avec la Belgique, l'Italie et l'Espagne une installation d'enrichissement de l'uranium : l'usine Eurodif qui sera rebaptisée « usine Georges Besse » en 1988 à la suite de l'assassinat de Georges Besse, premier président du directoire de la société Eurodif, par le Groupe de lutte armée "Action directe". La durée de vie de cette installation est estimée lors de la construction à 25 ans, ce qui conduit à une fin d'activité en 2003. Toutefois des opérations de maintenance et de modernisation des bâtiments vont permettre de prolonger cette durée de vie d'au moins une dizaine d'années, ce qui porte la fin d'activité à 2013. Compte tenu des délais d'instruction et de construction d'une nouvelle usine, l'exploitant Areva réfléchit dès 2003 à un nouveau projet qui soit techniquement et commercialement admissible. Trois procédés sont en concurrence : la diffusion gazeuse, l'enrichissement par Laser SILVA et la centrifugation. Pour des raisons économiques, de fiabilité et de rapidité de mise en œuvre, Areva retient la centrifugation et choisit d'acquérir la technologie auprès de son concurrent européen Urenco. Des accords industriels sont signés le 24 novembre 2003 qui prévoient l'entrée d'Areva à hauteur de 50 % dans le capital de la société ETC (Enrichment Technology Company), filiale d'Urenco qui développe la technologie et fabrique les centrifugeuses, ainsi que le transfert du droit d'utilisation de la technologie et l'achat de centrifugeuses à Areva. Cet accord est conditionné à la signature d'un accord quadripartite intergouvernemental entre la France et les trois pays signataires du Traité d'Almelo (Allemagne, Royaume-Uni et Pays-Bas) et à celui des autorités européennes de la concurrence. La construction sera réalisée à l'intérieur du site existant du Tricastin, permettant d'éviter tout impact nouveau sur le plan de l'aménagement du territoire ou d'infrastructures. Le coût du projet est alors estimé à 3 milliards d'euros et la durée des travaux à une dizaine d'années. Saisie par Areva en application de la loi du 2 février 1995 qui prévoit la participation des citoyens à l'élaboration des projets de grands équipements, la Commission nationale du débat public décide le 5 mai 2004 que le projet de nouvelle usine d'enrichissement, baptisée Georges-Besse II, doit faire l'objet d'un débat public dont elle confie l'organisation à Areva, maître d'ouvrage du projet. Celui-ci est organisé du 1er septembre au 22 octobre 2004 et son bilan est présenté le 9 décembre 2004. Les questions de la population ont porté sur l’opportunité du projet, les aspects économiques et techniques, la sûreté et la sécurité, l’économie locale et l’emploi et enfin la fiscalité locale. Certaines, comme les modalités de démantèlement des bâtiments et des équipements, le sort des tours aéroréfrigérantes, l’avenir des installations de Georges-Besse (dont la «ferme aux crocodiles») utilisant l’eau chaude produite, n'ont eu que des réponses provisoires renvoyant à des décisions ultérieures. L'accord quadripartite entre le gouvernement français et les gouvernements néerlandais, allemand et britannique est signé à Cardiff le 8 juillet 2005. Conclu pour une période de 30 ans, et prorogeable par tacite reconduction pour des périodes de 10 ans, cet accord constitue une déclinaison, adaptée à la France, du traité qui lie depuis 35 ans l'Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni pour l'exploitation d'Urenco. Le projet de loi autorisant la ratification de cet accord est examiné au sénat le 8 novembre 2005 puis signé. Il est ratifié le 3 juillet 2006. Le même jour Areva NC entre dans le capital de ETC (Enrichment Technology Company). Les travaux de construction durent 4 ans et l'inauguration de cette nouvelle usine a lieu le 14 décembre 2010 par Anne Lauvergeon, alors présidente du Directoire d’Areva, en présence de plus d’une centaine de clients. Le 7 juin 2012, sa production est suffisante pour permettre le passage de relais avec l'usine Eurodif/Georges-Besse, et donc la fermeture de celle-ci. L'usine Georges-Besse II a atteint en 2016 sa pleine capacité de 7,5 MUTS (millions d'UTS). À la suite de la restructuration de la filière nucléaire en France, le groupe Areva se recentre sur les activités liées au cycle du combustible. Celles-ci sont rassemblées dans une nouvelle entreprise d’abord baptisée NewCo (ou NewAreva). Le 23 janvier 2018, NewAreva devient Orano. Cette modification n’impacte pas l’usine Georges-Besse II : seul le nom de son opérateur change. Le 19 octobre 2023, le conseil d'administration d'Orano valide le projet d'extension de l'usine d'enrichissement d'uranium du Tricastin. Les capacités de production du site seront augmentées de 30 % d'ici à 2028 pour un coût d'investissement estimé à 1,7 milliard d'euros. La part d'Orano dans le marché mondial de l'enrichissement est estimée à 12 %, contre 45 % pour le russe Rosatom, 31 % pour l'entreprise anglo-germano-néerlandaise Urenco et 12 % pour le chinois CNNC. L'objectif d'Orano est de contribuer à la baisse des importations russes des États-Unis à 15 % d'ici à 2028 contre 25,5 % en 2022. L'usine Georges-Besse II se fournit en hexafluorure d'uranium auprès de l'usine Comurhex de Pierrelatte située elle aussi sur le site nucléaire du Tricastin. Elle livre l'uranium enrichi qu'elle produit à la Franco-Belge de fabrication du combustible (FBFC). La loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, dite loi TSN, et notamment son article 29, précise que les installations nucléaires doivent être autorisées par un décret du Premier ministre après instruction des autorités compétentes. L’exploitant doit à cet effet déposer un dossier démontrant comment son installation fonctionnera en limitant au maximum les impacts sur l’homme et son environnement et en maîtrisant les risques associés. Après une instruction technique, le public est consulté dans le cadre d'une enquête publique et au travers d'éventuels autres organismes (Commission locale d'information, Autorité environnementale, Autorité de sûreté nucléaire). Le décret d’autorisation de création fixe le périmètre et les caractéristiques de l’installation, les règles particulières auxquelles doit se conformer l’exploitant et les prescriptions techniques. L’usine Georges-Besse II est, dans le cadre de la nouvelle réglementation postérieure à 2006, l'installation nucléaire de base numéro 168. Elle a été autorisée par décret du 27 avril 2007. Simone Courteix, La coopération européenne dans le domaine de l'enrichissement de l'uranium , 1974, (voir dans la bibliographie) Débat public sur la construction de l'usine Georges Besse II - Dossier du maître d'ouvrage, septembre 2004 Débat public sur la construction de l'usine Georges Besse II - Bilan, 9 décembre 2004 Industrie nucléaire en France Enrichissement de l'uranium Enrichissement de l'uranium en France Usine Georges-Besse Société d'Enrichissement du Tricastin Simone Courteix, « La coopération européenne dans le domaine de l'enrichissement de l'uranium », Annuaire français de droit international, vol. 20,‎ 1974, p. 773-796. (lire en ligne [PDF]) Portail de l’énergie Portail de la production industrielle Portail du nucléaire

Barrage de Donzère-Mondragon
Barrage de Donzère-Mondragon

Le barrage de Donzère-Mondragon (ou barrage André-Blondel) est un barrage hydroélectrique situé sur un canal parallèle au Rhône dans le sud de la France. Construit entre 1948 et 1952, sur le canal de Donzère-Mondragon, à Bollène (Vaucluse), il est doté d'une écluse pour permettre son franchissement aux bateaux. Conçu par l’architecte Théodose Sardnal, il fut inauguré le 25 octobre 1952 par le Président de la République française Vincent Auriol, et inscrit au titre des Monuments historiques le 4 juin 1992. Avec une puissance de 348 mégawatts, et une capacité de production annuelle de 2 140 gigawatts-heures, il est le plus productif du Rhône et assure 13 % de la production hydroélectrique de la Compagnie nationale du Rhône (CNR), soit environ la consommation annuelle de Lyon. La puissance de 348 mégawatts de la centrale est répartie sur six alternateurs de 59 mégawatts chacun, entraînés par des turbines Kaplan avec un débit maximum turbinable de 1 980 m3/s. La tension des alternateurs est de 10 500 V, élevée à 220 000 V par les transformateurs électriques de la CNR. L'écluse de Bollène assure le passage des bateaux "à travers" le barrage. Cette écluse est celle dont la hauteur entre l'aval et l'amont est la plus grande de France : 23 mètres. À titre de comparaison, la Centrale nucléaire de Cruas et la Centrale nucléaire du Tricastin en amont sur le Rhône sont dotées de quatre tranches de 900 mégawatts chacune, soit 3 600 mégawatts contre 350 mégawatts de puissance pour le barrage hydroélectrique de Donzère-Mondragon. Le 2 février 1998 à 12h45 une vague meurtrière submerge l'écluse de Bollène, un accident peu ordinaire eut lieu : alors qu'une péniche était dans le sas de l'écluse pour la remonter, la porte amont s'est brusquement ouverte, provoquant une vague déferlante dans le sas. Le couple de mariniers présent à bord de "l'Arlate" (1 200 t) a été emporté et la femme s'est noyée ; le bateau a coulé. La porte aval a résisté au choc de la vague, sans quoi, l’écluse devenant passante, la centrale nucléaire du Tricastin (4 réacteurs de 900 MW chacun) eût risqué d'être privée de refroidissement, sa prise d'eau se trouvant à 2 km en amont de l'écluse. Une passe à poissons a été aménagée sur un côté du barrage pour permettre à la faune du Rhône de passer le barrage dans les deux sens. Arnaud Berthonnet, « Avec l’aménagement hydroélectrique de Donzère-Mondragon sur le Bas-Rhône (1947-1952), la France entre de plain-pied dans la période dite des "Trente Glorieuses" », Pour mémoire, no 9,‎ 2010, p. 121-137 (ISSN 1955-9550, lire en ligne) Alexandre Giandou, La Compagnie nationale du Rhône, histoire d'un partenaire régional de l’État, Grenoble, PUF, 1998, 328 p. Sara B. Pritchard, « Le nouveau Rhône est né (Donzère-Mondragon) », dans Robert Belot, Michel Cotte et Pierre Lamard (dir.), La technologie au risque de l'histoire, Paris, Université de technologie de Belfort-Montbéliard / Berg International éditeurs, 2000, 454 p. (ISBN 2-911289-26-9), p. 77-86. Hydroélectricité en France Liste des barrages de France Énergie renouvelable, Politique des énergies renouvelables Barrage, Énergie marémotrice, Énergie hydroélectrique Liste des édifices labellisés « Patrimoine du XXe siècle » de Vaucluse Ressource relative à l'architecture : Mérimée Description du barrage de Donzère-Mondragon Portail des énergies renouvelables Portail des lacs et cours d'eau Portail du bâtiment et des travaux publics Portail de Vaucluse Portail du Rhône Portail des monuments historiques français Portail des barrages