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Forêt des Martyrs

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Yaar Hakdoshim 13
Yaar Hakdoshim 13

La Forêt des Martyrs, hébreu: יער הקדושים, (Ya'ar HaKdoshim) est une forêt à la périphérie de Jérusalem en Israël. Elle est créée en 1951 par le Fonds national juif. Elle est à l'ouest de la forêt d'Eshtaol près de la ville de Beit Meir. Cette forêt est plantée de six millions d'arbres, symbolisant les six millions de Juifs assassinés des nazis pendant Shoah. Un mémorial y est érigé, il s'agit d'une sculpture de Nathan Rapoport, intitulé "Scroll of Fire" (le rouleau de feu).

Extrait de l'article de Wikipedia Forêt des Martyrs (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Forêt des Martyrs
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Mateh Yehuda
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Yaar Hakdoshim 13
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Hartouv
Hartouv

Hartouv (הרטוב) est une municipalité israélienne installée dans la vallée située entre la côte méditerranéenne et les Monts de Judée, à 2 km au Nord de Beït-Shemesh. Hartouv s'élève à une hauteur de 190 m d'altitude. Les premières maisons du lieu abritent aujourd'hui diverses institutions. Les terres sont une première fois vendues par l'effendi de Ishwa (devenue plus tard le village de Eshtaoul) à Alexander, consul d'Espagne à Jérusalem, qui en 1883 les revendra à une mission religieuse anglaise. En 1884, cette dernière y loge plusieurs familles juives dans le besoin venues de Jérusalem. Les missionnaires chrétiens proposent alors aux Juifs installés sur le terrain de financer la création d'une implantation agricole, à la condition que ces derniers se convertissent. Face au refus de conversion, la mission cesse son soutien aux familles, qui quittent alors les lieux après y avoir séjourné pendant 8 années. L'histoire de Hartouv est liée au réveil des communautés juives de Bulgarie aux idées du sionisme, de la fin du XIXe siècle jusqu'au début du XXe siècle. En 1895, l'association juive bulgare "Shévet-Ahim" rachètent les terres de Hartouv, où 12 familles de Bulgarie s'installent. Les Bulgares étant considérés encore citoyens de l'empire ottoman, ce dernier permet aux familles d'inscrire le titre de propriété sur les terres à leur nom, non sans s'y opposer un premier temps du fait de la religion juive des acquéreurs. L'implantation alors développe de bonnes relations de voisinage avec la population arabe. C'est sur proposition de Eliezer Ben-Yehuda que le lieu est baptisé "Hartouv". Les difficultés liées à l'approvisionnement en eau et le manque d'expérience des pionniers dans le domaine agricole amènent à l'effondrement économique de l'implantation. En 1910, une partie des terres est acquise par Y.L. Goldberg, leader du mouvement des Amants de Sion à Vilnius, qui y construit une propriété. Il soutient en parallèle financièrement la population de Hartouv, jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Le village traverse alors une nouvelle crise économique et les terres sont vendues au KKL. Les Britanniques y aménagent plus tard le premier accès aménagé reliant Hartouv à Shaar-Hagaï. Lors des évènements de 1929, une partie de Hartouv est détruite par les Arabes du village voisin de Mahséya, et Hartouv évacué de ses habitants, qui durant une année séjournent à Tel-Aviv. En 1930, le village est reconstruit. Avec la Guerre israélo-arabe de 1948, les femmes et les enfants sont transférés à Tel-Aviv. C'est au départ de Hartouv que le Bataillon du Lamed-Hé (ל"ה) part en renfort de Gush Etzion, le 16 janvier 1948. Le 20 mars de la même année, les forces israéliennes installées à Hartouv repoussent l'assaut combiné de la Légion arabe et des Frères musulmans d'Égypte. Mais le 15 mai 1948, les membres de la Hagana se replient sur Kfar-Ouria, et abandonné, Hartouv est détruit. Lors de l'Opération Hahar, en octobre 1948, Tsahal se réinstalle sur les terres, mais il n'y aura plus qu'une maigre réinstallation humaine sur les lieux. Portail d’Israël

Kiryat-Anavim
Kiryat-Anavim

Kiryat-Avanim (קרית ענבים) est un kibboutz installé sur 2000 dounamim de terres et situé non loin de Eïn-Hemed, sur la route menant à Jérusalem. Il dépend du conseil régional de Mateh Yehuda. Les terres sur lesquelles il est créé sont achetées en 1913 à l'effendi de Abou-Gosh, grâce aux fonds recueillis par la société Hahsharat Hayishouv dirigée alors par Arthur Ruppin. Les pionniers installés à Kiryat-Anavim sont issus de la première vague d'aliyah. Ils sont rejoints par deux groupes d'immigrants originaires des villes d'Ukraine : Prylouky et Kamianets-Podilskyï. En 1920, les terres passent sous la tutelle du KKL. L'unique jeune fille parmi les pionniers définit ainsi leur entreprise : "Nous devons fonder notre implantation comme centre culturel, nous voulons y mêler urbanisme et nature. Kiryat-Anavim ne peut subsister si nous restons isolés, nous devons donc pour cela nous unir, en alliant vie de travail et activité spirituelle. Nous sommes venus sur la Terre d'Israël non pour régresser culturellement, mais bien pour subvenir à nos besoins sous toutes leurs formes". À l'issue de la Première Guerre mondiale arrivent en Palestine à bord du bateau Roslan, 637 émigrants partis d'Odessa. Parmi eux s'installent à Kiryat-Avanim les écrivains Yéhouda Lévitov, Avraham Lichtrov (rebaptisé Avraham Ben-Néria), Zita Golstein, Shalom Kaushansky et les frères Azria et Avraham Berker (rebaptisés Kariti). Après la troisième aliyah, le nombre de membres installés à Kiryat-Anavim atteint le chiffre de 200. Nombreux parmi eux iront participer à la fondation d'autres implantations du pays. Les pionniers ont à faire face aux problèmes relatifs à l'approvisionnement en eau, qu'ils transportent alors à dos d'âne. En 1921, Kiryat-Anavim creuse plusieurs tranchées de protection préventives qui lui permettront de résister lors des émeutes de 1929, durant lesquelles tomberont en contrepartie Houlda, Hartouv et Kfar-Ouria. La forte mortalité infantile frappe en parallèle le kibboutz. La conviction des membres du kibboutz à résister aux défis du lieu et le soutien actif d'Arthur Ruppin sauront décourager les propositions de diminution d'aides financières destinées à Kiryat-Anavim soulevées par les autorités sionistes. Kiryat-Anavim développe ses activités agricoles dont la culture légumière, construit un poulailler et une étable et acquiert des ruches. En 1924, le kibboutz possède sa coopérative laitière. En 1940, Kiryat-Anavim ouvre une maison de repos pouvant accueillir jusqu'à 300 hôtes. Durant la Guerre d'Indépendance, le kibboutz Kiryat-Avanim sert de base aux unités du Palmah. Portail d’Israël