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Porte Saint-Antoine

4e arrondissement de ParisArticle géolocalisé en FranceArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une InfoboxBâtiment détruit à Paris
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Porte Saint Antoine 1789 JB Lallemand
Porte Saint Antoine 1789 JB Lallemand

La porte Saint-Antoine, aujourd'hui disparue, était une des portes de Paris, à l'extrémité orientale de la ville. Il y eut successivement deux portes Saint-Antoine, la première du tout début du XIIIe siècle et la seconde qui a existé du milieu du XIVe jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, à deux endroits différents le long de la rue Saint-Antoine, dans l'actuel 4e arrondissement de Paris. La seconde fut la plus connue, protégée par la forteresse de la Bastille.

Extrait de l'article de Wikipedia Porte Saint-Antoine (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Porte Saint-Antoine
Place de la Bastille, Paris Paris 4e Arrondissement (Paris)

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N 48.85379 ° E 2.36856 °
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Place de la Bastille

Place de la Bastille
75004 Paris, Paris 4e Arrondissement (Paris)
Île-de-France, France
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Porte Saint Antoine 1789 JB Lallemand
Porte Saint Antoine 1789 JB Lallemand
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Prise de la Bastille
Prise de la Bastille

La prise de la Bastille, survenue le mardi 14 juillet 1789 à Paris, est l'un des événements inauguraux et emblématiques de la Révolution française. Cette journée, durant laquelle la Bastille est prise d'assaut par des émeutiers est, dans la tradition historiographique, considérée comme la première intervention d'ampleur du peuple parisien dans le cours de la Révolution et dans la vie politique française. Le siège et la reddition de la forteresse royale s'inscrivent dans une période de vide gouvernemental, de crise économique et de tensions politiques, à la faveur de la réunion des états généraux et de leur proclamation par le Tiers état en Assemblée constituante. L'agitation du peuple parisien est à son comble à la suite du renvoi de Jacques Necker (annoncé le 12 juillet par le journaliste Camille Desmoulins) et du fait de la présence de troupes mercenaires aux abords de la ville. Si son importance est relative sur le plan militaire, l'événement est sans précédent par ses répercussions, par ses implications politiques et son retentissement symbolique. La reddition de la Bastille fit l'effet d'un séisme en France comme en Europe et jusqu'en Russie impériale. La forteresse était défendue par une centaine d’hommes (suisses et allemands) qui firent près de cent morts parmi les assiégeants. Il y en eut six parmi les assiégés, dont le gouverneur de Launay. D'emblée, l'événement est considéré comme un tournant radical dans le cours des événements par les Parisiens et le pouvoir royal. Il marque l'effondrement de l'administration royale et provoque une révolution municipale. La capitale puis le pays se mobilisent derrière les constituants. De plus, il est immédiatement mis en scène et célébré par ses partisans. Il revêt par la suite une charge symbolique extrêmement forte dans la culture politique républicaine. La Fête de la Fédération fut organisée à la même date l’année suivante, pour coïncider avec le premier anniversaire de l’évènement. La date du 14 juillet fut ensuite choisie en 1790 pour célébrer la fête nationale française.