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Cimetière arménien de Pangaltı

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A funeral procession in front of the Pangalti Surp Hagop Armenian Cemetery, 1913
A funeral procession in front of the Pangalti Surp Hagop Armenian Cemetery, 1913

Le cimetière arménien de Pangaltı (en turc Pangaltı Ermenî Mezarlığı ou Surp Agop Mezarlığı, en arménien Սուրբ Հակոբ հայկական գերեզմանատուն) est un cimetière situé sur la rive européenne d'Istanbul, dans le district de Şişli, dans le quartier de İnönü. Situé sur la rive nord de la Corne d'Or, il a été créé au XVIe siècle, à l'époque en périphérie de Constantinople. Il a été détruit après l'établissement de la république de Turquie et la guerre qui l'a précédée.

Extrait de l'article de Wikipedia Cimetière arménien de Pangaltı (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Cimetière arménien de Pangaltı
Taşkışla Caddesi,

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 41.04225 ° E 28.98825 °
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Adresse

Taşkışla Caddesi
34367 , Harbiye Mahallesi
Turquie
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A funeral procession in front of the Pangalti Surp Hagop Armenian Cemetery, 1913
A funeral procession in front of the Pangalti Surp Hagop Armenian Cemetery, 1913
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Lieux à proximité

Cumhuriyet Anıtı
Cumhuriyet Anıtı

Cumhuriyet Anıtı (ou Monument de la République) est un monument situé sur la place Taksim, à Istanbul Turquie pour commémorer la création de la République turque en 1923. Construit en deux ans et demi avec le soutien financier de la population et dévoilé par le Dr Hakkı Şinasi Paşa le 8 août 1928, il a été conçu par le sculpteur italien Pietro Canonica et l'architecte Giulio Mongeri en pierre et en bronze 84 tonnes ramenées de Rome. Le monument a été construit afin de contester les tabous qui ont existé du temps ottomans et qui avaient limité la représentation de la forme humaine, ce qui a été fait en conformité avec la charia. Le monument de 11 m de haut représente les fondateurs de la République turque, en vue sont les représentations de Mustafa Kemal Atatürk, qui a commandé les travaux, son assistant İsmet İnönü et Fevzi Çakmak. Le monument a deux côtés, le côté nord représente Mustafa Kemal Atatürk à une période antérieure en tenue militaire et l'autre face à l'Istiklal Caddesi représente Atatürk et ses camarades vêtus de façon moderne en style ouest-européen, qui symbolise à lui ses deux rôles, en tant que commandant militaire et en tant que chef d'État. Mikhaïl Frounze, un important leader de la Révolution d'Octobre, et Kliment Vorochilov, un maréchal de l'Union soviétique, sont parmi le groupe derrière Mustafa Kemal Atatürk. Leur présence dans le monument, ordonnée par Mustafa Kemal Atatürk, est un éloge à l'aide militaire accordée par Vladimir Lénine pendant la guerre d'indépendance turque en 1920. Cumhuriyet Anıtı est un site important, où les cérémonies officielles des jours fériés nationaux sont organisées.

Pogrom d'Istanbul

Le pogrom d'Istanbul, aussi connu sous le nom d'émeutes d'Istanbul ou de pogrom de Constantinople (en grec moderne : Σεπτεμβριανά, « événements de septembre » ; en turc : 6–7 Eylül Olayları, « événements du 6–7 septembre ») est un pogrom principalement dirigé contre la minorité grecque d'Istanbul ayant eu lieu les 6 et 7 septembre 1955. Les émeutes sont orchestrées par la « contre-guérilla » chapeautée par l'armée turque. Elles ont lieu après la diffusion de la nouvelle de l'explosion d'une bombe, la veille, dans le consulat turc de Thessalonique, lieu de naissance de Mustafa Kemal Atatürk. L'enquête révèle très vite que cet attentat a été réalisé par un Turc dans le cadre d'une opération montée de toutes pièces sous fausse bannière : de l’aveu même du général de corps d’armée Fatih Güllapoğlu, c’est le « département de guerre spéciale » (Özel Harp Dairesi, une cellule stay-behind) qui planifia cet attentat, impliquant par ailleurs deux attachés du consulat turc arrêtés en flagrant délit par la police grecque. Mais la presse turque n'informe pas le public de cette conclusion. Des émeutiers en colère, la plupart acheminés par avance en camion dans la ville, prennent d'assaut le quartier grec d'Istanbul pendant neuf heures. Bien qu'ils n'appellent pas explicitement au meurtre de leurs victimes, plus d'une douzaine de personnes décèdent pendant ou après le pogrom, à la suite des bastonnades et des incendies volontaires. Les communautés juives et arméniennes sont elles aussi victimes d'exactions. Le pogrom accélère le départ des Grecs d'Istanbul : la communauté passe de 135 000 membres avant l'attaque à 7 000 en 1978 et 2 500 en 2006. Selon certains analystes, cet événement s'inscrit dans le processus de nettoyage ethnique commencé durant le déclin de l'Empire ottoman plus que dans le cadre d'un conflit bilatéral entre deux États,,. Cette fois ce n'est pas, comme dans la période 1912-1922, l'intégrité de la Turquie qui est en jeu, mais la question foncière : à l'époque des faits, environ 40 % des biens fonciers stambouliotes appartiennent aux minorités.