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Eïn-Hemed

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Ein Chemed 143
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Eïn-Hemed (עין חמד) est une réserve naturelle et un parc national d'Israël. Il est situé à proximité de la route reliant Jérusalem à Tel-Aviv, à 8 km à l'ouest de Jérusalem. Eïn-Hemed renferme de nombreuses sources d'eau et les vestiges d'un fort de l'époque des croisés. Eïn-Hemed est baptisé "Aquabella" sous les Croisés, lorsque le roi Foulque V d'Anjou aménage le lieu qu'il met sous la responsabilité des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. En 1168, les terres d'Aquabella sont acquises par un duc hongrois et le lieu est alors connu sous sa forme arabisée : "Ikballa". La population arabe de la région appelait encore le lieu il y a quelque temps "Deïr el-Banat" ("Le monastère de filles"), même si de fait l'endroit n'a abrité qu'un château fort et non un couvent. Le rôle stratégique de ce château est, au modèle de celui de Abou-Gosh, de surveiller les réserves d'eau aménagées sur la route reliant Jaffa à Jérusalem. Du bâtiment il ne reste aujourd'hui que quelques salles couvertes, des meurtrières, des colonnades et différents ornements décoratifs. Aux alentours on remarque la présence de chênes, de pistachiers, de caroubiers et d'amandiers. De nombreuses sources d'eau s'écoulent des versants de Eïn-Hemed. À l'entrée du parc, sur l'élévation se dresse une petite maison isolée, qui servit de base, en 1937 et 1938, à une unité du groupe Etzel.

Extrait de l'article de Wikipedia Eïn-Hemed (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 31.796189 ° E 35.125494 °
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Adresse

אקווה בלה

3973
Mateh Yehuda
District de Jérusalem, Israël
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Ein Chemed 143
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Lieux à proximité

Kiryat-Anavim
Kiryat-Anavim

Kiryat-Avanim (קרית ענבים) est un kibboutz installé sur 2000 dounamim de terres et situé non loin de Eïn-Hemed, sur la route menant à Jérusalem. Il dépend du conseil régional de Mateh Yehuda. Les terres sur lesquelles il est créé sont achetées en 1913 à l'effendi de Abou-Gosh, grâce aux fonds recueillis par la société Hahsharat Hayishouv dirigée alors par Arthur Ruppin. Les pionniers installés à Kiryat-Anavim sont issus de la première vague d'aliyah. Ils sont rejoints par deux groupes d'immigrants originaires des villes d'Ukraine : Prylouky et Kamianets-Podilskyï. En 1920, les terres passent sous la tutelle du KKL. L'unique jeune fille parmi les pionniers définit ainsi leur entreprise : "Nous devons fonder notre implantation comme centre culturel, nous voulons y mêler urbanisme et nature. Kiryat-Anavim ne peut subsister si nous restons isolés, nous devons donc pour cela nous unir, en alliant vie de travail et activité spirituelle. Nous sommes venus sur la Terre d'Israël non pour régresser culturellement, mais bien pour subvenir à nos besoins sous toutes leurs formes". À l'issue de la Première Guerre mondiale arrivent en Palestine à bord du bateau Roslan, 637 émigrants partis d'Odessa. Parmi eux s'installent à Kiryat-Avanim les écrivains Yéhouda Lévitov, Avraham Lichtrov (rebaptisé Avraham Ben-Néria), Zita Golstein, Shalom Kaushansky et les frères Azria et Avraham Berker (rebaptisés Kariti). Après la troisième aliyah, le nombre de membres installés à Kiryat-Anavim atteint le chiffre de 200. Nombreux parmi eux iront participer à la fondation d'autres implantations du pays. Les pionniers ont à faire face aux problèmes relatifs à l'approvisionnement en eau, qu'ils transportent alors à dos d'âne. En 1921, Kiryat-Anavim creuse plusieurs tranchées de protection préventives qui lui permettront de résister lors des émeutes de 1929, durant lesquelles tomberont en contrepartie Houlda, Hartouv et Kfar-Ouria. La forte mortalité infantile frappe en parallèle le kibboutz. La conviction des membres du kibboutz à résister aux défis du lieu et le soutien actif d'Arthur Ruppin sauront décourager les propositions de diminution d'aides financières destinées à Kiryat-Anavim soulevées par les autorités sionistes. Kiryat-Anavim développe ses activités agricoles dont la culture légumière, construit un poulailler et une étable et acquiert des ruches. En 1924, le kibboutz possède sa coopérative laitière. En 1940, Kiryat-Anavim ouvre une maison de repos pouvant accueillir jusqu'à 300 hôtes. Durant la Guerre d'Indépendance, le kibboutz Kiryat-Avanim sert de base aux unités du Palmah. Portail d’Israël

Qastel
Qastel

Qastel (קסטל) est le nom donné au sommet fortifié d'une élévation naturelle des monts de Judée, à l'emplacement de l'ancien village arabe d'al-Qastal en Palestine mandataire. Il s'élève à une hauteur de 790 m d'altitude et est situé à 8 km à l'ouest de Jérusalem, sur la route reliant cette dernière à Tel-Aviv. C'est aujourd'hui un parc naturel israélien qui fait partie de la municipalité de Mevasseret Tsion. Certains spécialistes identifient le lieu avec le mont Efron mentionné dans la Bible (Livre de Josué 15/9). À l'époque romaine, une première forteresse du nom de "Castellum" y est construite afin d'assurer l'axe vers Jérusalem. Puis les Croisés en bâtissent une seconde baptisée "Castellum Belvoir", permettant elle aussi de garder la route de Jérusalem mais aussi d'avoir contact avec d'autres forteresses du système de surveillance croisé, comme celles construites à Kiryat-Yéarim, Nebi Samwil et Tzouba. Qastel s'est rendu particulièrement célèbre lors de la guerre de Palestine de 1948, à l'époque où les forces palestiniennes, réunies au sein de la Jaysh al-Jihad al-Muqaddas commandée par Abd al-Kader al-Husseini, contrôlent les points-clé de la route reliant Tel-Aviv à Jérusalem. Dans la nuit du 2 au 3 avril, le village d'al-Qastal est pris par une compagnie du Palmach, partie du kibboutz Kiryat-Anavim dans le cadre de l'opération Nahshon. Du 7 au 9 avril 1948, il sera le siège d'intenses contre-offensives, menées par des centaines de volontaires réquisitionnés du 6 au 8 avril. Abdel Kader al-Husseini mène lui-même les offensives et tombe le 8 avril 1948. Sa mort provoque alors l'annulation des festivités prévues de Nébi-Moussa et l'ouverture d'une puissante contre-offensive et la reprise de la position par les Arabes. Le 9 avril, deux compagnies du Palmah organisent alors une nouvelle attaque sur le village qu'ils trouveront vide de combattants. Ceux-ci se sont en effet rendus aux funérailles d'al-Husseini à Jérusalem. La décision est prise d'entièrement dynamiter le village pour éviter qu'il ne repasse sous contrôle arabe. La prise du al-Qastal marque une phase importante dans le processus d'ouverture du couloir montagneux menant à Jérusalem et voulu par l'opération Nahshon. À la fin de la guerre en 1948, un camp de tentes ("Maabarat haQastel"), destiné à accueillir de nouveaux immigrants est aménagé à Qastel. S'y trouve aujourd'hui le quartier de Maoz-Tsion à Mevasseret Tsion et on trouve encore, au milieu des ruines du village arabe, les restes de positions militaires datant de l'époque.