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Hôtel du ministre des Affaires étrangères

Article géolocalisé en FranceArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une InfoboxMinistère des Affaires étrangères (France)Monument historique dans le 7e arrondissement de Paris
Page avec des cartesRésidence de la République française
Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes Quai d'Orsay Paris
Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes Quai d'Orsay Paris

L'hôtel du ministre des Affaires étrangères est le bâtiment officiel construit entre 1844 et 1856 au 37, quai d'Orsay à Paris, pour héberger le ministère des Affaires étrangères. Depuis le milieu du XIXe siècle, le ministère des Affaires étrangères occupe ces locaux, et c'est à cette stabilité que l'on doit l'expression « Quai d'Orsay » pour désigner ce ministère.

Extrait de l'article de Wikipedia Hôtel du ministre des Affaires étrangères (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Hôtel du ministre des Affaires étrangères
Rue Robert Esnault-Pelterie, Paris Faubourg Saint-Germain (Paris)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.8622 ° E 2.31608 °
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Adresse

Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (Quai d'Orsay)

Rue Robert Esnault-Pelterie
75007 Paris, Faubourg Saint-Germain (Paris)
Île-de-France, France
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Site web
diplomatie.gouv.fr

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Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes Quai d'Orsay Paris
Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes Quai d'Orsay Paris
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Attentat de l'Assemblée nationale
Attentat de l'Assemblée nationale

L'attentat de l'Assemblée nationale est une attaque à la bombe menée le 9 décembre 1893 à Paris par le militant anarchiste Auguste Vaillant. Agissant en réaction à d'autres événements de l'Ère des attentats (1892-1894), comme l'exécution de Ravachol, le militant prépare minutieusement une bombe et parvient à pénétrer dans les tribunes de l'Assemblée. Il l'envoie ensuite vers les députés, mais est gêné par le bras d'un autre spectateur, ce qui fait échouer sa tentative. La bombe explose, ne tue personne et blesse légèrement un certain nombre de personnes - dont Vaillant lui-même. La session à l'Assemblée se poursuit sans s'interrompre après l'attentat, tandis que Vaillant est arrêté plus tard dans la journée. Bien que l'attentat ne tue aucun député, il illustre l'opposition des anarchistes avec la République française et provoque deux formes d'évolutions. D'une part, le pouvoir politique s'en saisit pour soutenir le vote rapide des deux premières lois scélérates en décembre 1893, la première s'attaquant à la liberté de la presse, créant la catégorie de l'apologie du terrorisme et amputant la présomption d'innocence. La deuxième concerne les associations de malfaiteurs, désormais tout projet terroriste, même si l'acte n'est pas commis, est répréhensible. D'autre part, le vote des lois scélérates et l'exécution de Vaillant ne font qu'accroître la tension de la période, poussant Émile Henry et Désiré Pauwels à commettre leurs attentats pour le venger - étant donné qu'il est devenu un martyr chez les anarchistes. Sadi Carnot, qui refuse de gracier Vaillant, est assassiné quelques mois plus tard. La presse française en particulier Le Petit Journal, s'empare de l'affaire pour délégitimer l'action de l'anarchiste et renforcer la vision républicaine des événements. L'attentat est avec la plupart des autres attentats de l''Ère des attentats l'un des premiers à ne plus s'inscrire dans une symbolique de la personne mais plutôt dans une symbolique des lieux - l'Assemblée nationale étant une cible symbolique remplaçant un humain précis. Cet aspect est devenu important dans le terrorisme moderne depuis lors mais est peu compris par la presse contemporaine.