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Sphère des droits de l'homme

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Assemblée nationale françaiseBicentenaire de la RévolutionPage avec des cartesSculpture des années 1980Sculpture en plein air à ParisŒuvre d'art dans le 7e arrondissement de Paris
Paris 75007 Palais Bourbon Cour d'honneur Sphere of Human Rights by De Maria
Paris 75007 Palais Bourbon Cour d'honneur Sphere of Human Rights by De Maria

La Sphère des droits de l'homme, aussi appelée Boule du Bicentenaire,,, est une sculpture d'art contemporain de Walter De Maria installée en 1989 dans la cour d'honneur du palais Bourbon à Paris. Cette boule de granit monumentale célébrant la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 est une commande publique de l'Assemblée nationale, organe siégeant au palais Bourbon, pour le bicentenaire de la Révolution française.

Extrait de l'article de Wikipedia Sphère des droits de l'homme (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Sphère des droits de l'homme
Rue Aristide Briand, Paris Quartier des Invalides (Paris)

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Rue Aristide Briand
75007 Paris, Quartier des Invalides (Paris)
Île-de-France, France
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assemblee-nationale.fr

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Paris 75007 Palais Bourbon Cour d'honneur Sphere of Human Rights by De Maria
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Attentat de l'Assemblée nationale
Attentat de l'Assemblée nationale

L'attentat de l'Assemblée nationale est une attaque à la bombe menée le 9 décembre 1893 à Paris par le militant anarchiste Auguste Vaillant. Agissant en réaction à d'autres événements de l'Ère des attentats (1892-1894), comme l'exécution de Ravachol, le militant prépare minutieusement une bombe et parvient à pénétrer dans les tribunes de l'Assemblée. Il l'envoie ensuite vers les députés, mais est gêné par le bras d'un autre spectateur, ce qui fait échouer sa tentative. La bombe explose, ne tue personne et blesse légèrement un certain nombre de personnes - dont Vaillant lui-même. La session à l'Assemblée se poursuit sans s'interrompre après l'attentat, tandis que Vaillant est arrêté plus tard dans la journée. Bien que l'attentat ne tue aucun député, il illustre l'opposition des anarchistes avec la République française et provoque deux formes d'évolutions. D'une part, le pouvoir politique s'en saisit pour soutenir le vote rapide des deux premières lois scélérates en décembre 1893, la première s'attaquant à la liberté de la presse, créant la catégorie de l'apologie du terrorisme et amputant la présomption d'innocence. La deuxième concerne les associations de malfaiteurs, désormais tout projet terroriste, même si l'acte n'est pas commis, est répréhensible. D'autre part, le vote des lois scélérates et l'exécution de Vaillant ne font qu'accroître la tension de la période, poussant Émile Henry et Désiré Pauwels à commettre leurs attentats pour le venger - étant donné qu'il est devenu un martyr chez les anarchistes. Sadi Carnot, qui refuse de gracier Vaillant, est assassiné quelques mois plus tard. La presse française en particulier Le Petit Journal, s'empare de l'affaire pour délégitimer l'action de l'anarchiste et renforcer la vision républicaine des événements. L'attentat est avec la plupart des autres attentats de l''Ère des attentats l'un des premiers à ne plus s'inscrire dans une symbolique de la personne mais plutôt dans une symbolique des lieux - l'Assemblée nationale étant une cible symbolique remplaçant un humain précis. Cet aspect est devenu important dans le terrorisme moderne depuis lors mais est peu compris par la presse contemporaine.