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Rue Aristide-Briand (Paris)

Article géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxPage avec des cartesRue dans le 7e arrondissement de Paris
Voie de Paris se référant à un nom d'homme
Rue Aristide Briand, Paris 26 June 2011
Rue Aristide Briand, Paris 26 June 2011

La rue Aristide-Briand est une voie du 7e arrondissement de Paris, en France.

Extrait de l'article de Wikipedia Rue Aristide-Briand (Paris) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Rue Aristide-Briand (Paris)
Rue Aristide Briand, Paris Faubourg Saint-Germain (Paris)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.861433 ° E 2.319242 °
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Adresse

Paris Palais Bourbon

Rue Aristide Briand
75007 Paris, Faubourg Saint-Germain (Paris)
Île-de-France, France
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Numéro de téléphone
La Poste

call3631

Rue Aristide Briand, Paris 26 June 2011
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Attentat de l'Assemblée nationale
Attentat de l'Assemblée nationale

L'attentat de l'Assemblée nationale est une attaque à la bombe menée le 9 décembre 1893 à Paris par le militant anarchiste Auguste Vaillant. Agissant en réaction à d'autres événements de l'Ère des attentats (1892-1894), comme l'exécution de Ravachol, le militant prépare minutieusement une bombe et parvient à pénétrer dans les tribunes de l'Assemblée. Il l'envoie ensuite vers les députés, mais est gêné par le bras d'un autre spectateur, ce qui fait échouer sa tentative. La bombe explose, ne tue personne et blesse légèrement un certain nombre de personnes - dont Vaillant lui-même. La session à l'Assemblée se poursuit sans s'interrompre après l'attentat, tandis que Vaillant est arrêté plus tard dans la journée. Bien que l'attentat ne tue aucun député, il illustre l'opposition des anarchistes avec la République française et provoque deux formes d'évolutions. D'une part, le pouvoir politique s'en saisit pour soutenir le vote rapide des deux premières lois scélérates en décembre 1893, la première s'attaquant à la liberté de la presse, créant la catégorie de l'apologie du terrorisme et amputant la présomption d'innocence. La deuxième concerne les associations de malfaiteurs, désormais tout projet terroriste, même si l'acte n'est pas commis, est répréhensible. D'autre part, le vote des lois scélérates et l'exécution de Vaillant ne font qu'accroître la tension de la période, poussant Émile Henry et Désiré Pauwels à commettre leurs attentats pour le venger - étant donné qu'il est devenu un martyr chez les anarchistes. Sadi Carnot, qui refuse de gracier Vaillant, est assassiné quelques mois plus tard. La presse française en particulier Le Petit Journal, s'empare de l'affaire pour délégitimer l'action de l'anarchiste et renforcer la vision républicaine des événements. L'attentat est avec la plupart des autres attentats de l''Ère des attentats l'un des premiers à ne plus s'inscrire dans une symbolique de la personne mais plutôt dans une symbolique des lieux - l'Assemblée nationale étant une cible symbolique remplaçant un humain précis. Cet aspect est devenu important dans le terrorisme moderne depuis lors mais est peu compris par la presse contemporaine.