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Phare du Grand Jardin

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Phare du grand jardin 15.JP
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Le phare du Grand Jardin est un phare maritime situé en Ille-et-Vilaine en France. Il se trouve dans la passe de Saint-Malo au large de l'estuaire de la Rance sur la Manche. Il est classé monument historique depuis 2012.

Extrait de l'article de Wikipedia Phare du Grand Jardin (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Phare du Grand Jardin
Avenue du Château Hébert, Saint-Malo

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.670028 ° E -2.08278 °
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Adresse

Phare du Grand-Jardin

Avenue du Château Hébert
35800 Saint-Malo, Saint-Énogat
Bretagne, France
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Phare du grand jardin 15.JP
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Cézembre
Cézembre

Cézembre est une île côtière située en baie de Saint-Malo (en Ille-et-Vilaine, au nord-est de la Bretagne, en France). D'une superficie de 9,5 hectares, elle est inhabitée, à l'exception d'un restaurant,, ouvert durant la saison estivale. L'île est située sur le territoire communal de Saint-Malo dont elle contrôle le chenal d'accès en eau profonde, d'où son importance historique. Au Moyen Âge, Cézembre était reliée au continent par des prairies où paissaient des animaux. Progressivement submergées par la mer, elles disparaissent au milieu du XVe siècle. Peuplée dès le néolithique, Cézembre est occupée à l'époque celte et constitue une place forte, d'où dérive son nom : Segisamabriga, « la hauteur fortifiée la plus puissante ». Au début du Moyen Âge, elle abrite des ermites puis un monastère à partir du XVe siècle, détruit en 1693 à la suite d'une attaque anglaise. L'île a ensuite à partir de la fin du XVIIe siècle une vocation militaire pour la défense de la cité malouine et devient une colonie pénitentiaire au XIXe siècle. Dans l'entre-deux guerres, elle retrouve une vocation touristique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'île est largement fortifiée par les Allemands et résiste en août 1944 aux troupes américaines lors de la libération de Saint-Malo. Elle subit pendant plus de 3 semaines un bombardement intensif, tant aérien, maritime que terrestre, dont l'île garde encore les stigmates aujourd'hui. Gérée de 1945 à 2017 par la Marine nationale, Cézembre a été longtemps interdite au public au-delà de la plage en raison de la présence de bombes et de munitions non explosées. L'île a connu plusieurs opérations de déminage et en avril 2018, un sentier sur la moitié ouest est ouvert au public. La gestion de l'île a été transférée au Conservatoire du littoral en octobre 2017.

Bombardement de Cézembre
Bombardement de Cézembre

Le bombardement de Cézembre est un intense bombardement anglo-américain aérien, maritime et terrestre qu'a subi la petite île côtière de Cézembre, au large de Saint-Malo dans le nord-est de la Bretagne, durant la Seconde Guerre mondiale, entre le 6 août et le 2 septembre 1944. Dernière poche de résistance allemande lors de la libération de la ville, l'île, normalement inhabitée, abritait une petite garnison allemande et de puissants canons d'artillerie. Cézembre faisait partie de la défense du port de Saint-Malo et fut fortifiée par les Allemands à partir du mois de juillet 1942. Sa défense et le service des pièces d'artillerie étaient assurée par environ 400 soldats allemands de la Kriegsmarine, rejoints par des soldats italiens de la Première division Atlantique de fusiliers marins en juillet 1944 repliés à Saint-Malo face à l'avance des Alliés, ainsi que par des volontaires recrutés parmi les prisonniers de guerre soviétiques. Les canons de Cézembre, croisés avec ceux de Jersey protégeaient aussi l'accès aux ports de Granville et de Cancale. Les Alliés voulaient s'emparer des ports de cette côte pour assurer le ravitaillement de leurs troupes après leur percée dans le Cotentin lors de la bataille de Normandie. Les raids alliés débutèrent le 6 août 1944, mais ce ne fut que le 17 août, après la reddition de la cité d'Aleth, dernier point de résistance continental allemand de la « forteresse de Saint-Malo », que les bombardements maritimes, terrestres et aériens sur Cézembre devinrent d'une extrême intensité. Les bombes abondamment larguées par l'aviation américaine, dont certaines au napalm et au phosphore, n'aboutirent pas à la reddition malgré plusieurs propositions américaines en ce sens. En effet, l'amiral Friedrich Hüffmeier avait ordonné au chef de la garnison, le Kapitänleutnant Richard Seuss, de résister coûte que coûte tant que des tirs pouvaient être effectués depuis l'île. Les forces allemandes parvinrent difficilement à fournir du ravitaillement depuis les îles Anglo-Normandes, mais échouèrent à évacuer la garnison une fois ses munitions épuisées. Pressés d'en finir, les Alliés déclenchèrent le 31 août un nouveau bombardement intense conjuguant des tirs du cuirassé britannique HMS Malaya et des vagues de bombes lâchées par les avions alliés, ultime préparation avant un assaut amphibie. N'ayant plus de réserve d'eau potable et comptant de nombreux blessés, la garnison allemande n'était alors plus en état de résister. Les combattants italiens hissèrent le drapeau blanc le 1er septembre. Autorisé alors à se rendre, Richard Seuss procéda à la reddition de sa garnison le 2 septembre 1944 au matin alors que les Américains s'apprétaient à lancer leur assaut amphibie le jour même. Le relief tourmenté de l'île, avec plus de deux mille cratères d'impact, témoigne encore aujourd'hui de l'intensité du bombardement (près de 20 000 bombes larguées en moins d'un mois). Longtemps, en dépit de plusieurs campagnes de déminage, Cézembre est restée classée zone militaire et interdite d'accès — exceptés sa plage et ses abords — en raison de la présence de munitions non explosées. En 2018, le Conservatoire du littoral, devenu le gestionnaire du site, a pu aménager, après une nouvelle campagne de déminage, un sentier public parcourant l'île mais entièrement séparé de la zone interdite par une clôture.

La Conchée
La Conchée

La Conchée est un îlot rocheux fortifié situé au large dans la baie de Saint-Malo. Construit par Vauban, le fort recouvre la quasi-totalité de l'îlot situé face à la grande plage de Rochebonne. Ressemblant à un vaisseau de granit, difficilement accessible même par temps calme, le fort est en cours de restauration. Le fort de la Conchée se situe en baie de Saint-Malo à deux milles marins (3 700 m) au nord du port. Il fut édifié par Vauban à partir de 1692 pour s’opposer aux attaques des navires anglais. À cette époque, Saint-Malo était le mouillage abrité dans l’entrée de la Rance d’une importante flotte de navires corsaires qui traquait dans toute la Manche, la mer du Nord et même en Atlantique, les navires marchands, pour s’approprier leurs cargaisons. Ces butins constituaient un commerce florissant, « un véritable coup de couteau au cœur des négociants anglais. » Aussi réclamaient-ils la protection de leur souverain pour ces pratiques qu’ils « assimilaient purement à de la piraterie. » Les vaisseaux de guerre anglais pourchassaient sans relâche les corsaires français et se rassemblaient en d’importantes flottes de guerre, pour attaquer les ports où s’abritaient les corsaires. Saint-Malo était le plus important et les Anglais ne songeaient qu’à le détruire. En 1689, dans la ligue d’Augsbourg, la guerre étant déclarée avec l’Angleterre et les Pays-Bas, Louis XIV confia à Vauban, commissaire général des fortifications du Royaume, la mission de renforcer les vieux remparts de Saint-Malo et de construire trois nouveaux ouvrages : le fort Royal (aujourd’hui le Fort National), le Petit Bé et le fort Harbour. Mais ces défenses ne pouvaient empêcher l’entrée dans la fosse aux Normands des vaisseaux ennemis qui venaient y mouiller pour bombarder la cité. Aussi imagina-t-il de construire, sur la roche isolée de Quincé, le fort de la Conchée armé de six canons de 48 livres, les plus puissants de l’époque, pour prendre à revers la flotte ennemie. Mais pour faire face à une centaine de vaisseaux et de galiotes, il fallait protéger les canonniers des boulets et disposer d’une large autonomie en munitions et vivres car une fois le combat engagé, il n’y aurait plus aucune possibilité de venir secourir la garnison encerclée. Siméon de Garrengeau, l’architecte adjoint de Vauban, dessina huit salles de tirs sous des voûtes de près de 2 m d’épaisseur et aménagea dans les logis de vastes greniers pour emmagasiner un mois de vivres.