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Centro Nacional de la Música

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Centro Nacional de la Música Ex Biblioteca Nacional
Centro Nacional de la Música Ex Biblioteca Nacional

Le Centro Nacional de la Música ou Centre national de la Musique est un bâtiment historique situé dans le quartier San Telmo de Buenos Aires, la capitale de l'Argentine.

Extrait de l'article de Wikipedia Centro Nacional de la Música (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Centro Nacional de la Música
Avenida Belgrano, Buenos Aires Monserrat

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N -34.61315 ° E -58.37723 °
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Adresse

Avenida Belgrano 766
C1067ABP Buenos Aires, Monserrat
Ciudad Autónoma de Buenos Aires, Argentine
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Centro Nacional de la Música Ex Biblioteca Nacional
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Lieux à proximité

Avenida de Mayo
Avenida de Mayo

L'Avenida de Mayo — en français avenue de Mai — située à Buenos Aires, capitale de l'Argentine, relie la place de Mai avec la place du Congrès sur une distance de 1 500 mètres en direction est-ouest. Inspirée de la Gran Vía madrilène, bien des gens ont comparé cette avenue avec ses homologues de Paris, étant donné leurs édifices sophistiqués de style post-haussmannien tardif, Art nouveau, néoclassique et éclectique. L’Avenida de Mayo croise en son centre l'importante Avenida 9 de julio, une des plus larges du monde. Le décret du président de l'Argentine 437/97 a déclaré l'avenue « Lieu historique national », ce qui implique l'interdiction de l'altération des façades des édifices et de l'affichage de certains types de publicités, ainsi que la construction de certains types d'abris. Tout ce qui peut altérer la structure doit être préalablement approuvé par la Comisión Nacional de Monumentos y Lugares Históricos (Commission nationale des monuments et des lieux historiques). Le parcours de cette avenue est jalonné d'édifices et de lieux d'intérêt culturel, historique ou architectural, dont le Palacio Barolo, le Café Tortoni, et la maison de la culture, entre autres. D’une extrémité de l'avenue à l'autre, la perspective fait que la Casa Rosada, siège de la présidence de la république (c’est-à-dire du pouvoir exécutif), et le Palais du Congrès de la Nation (siège du pouvoir législatif), se font face à une distance approximative de deux kilomètres.

Café Tortoni
Café Tortoni

Le Café Tortoni est un café situé au 825 de l'avenida de Mayo, à Buenos Aires. Inauguré en 1858 par un immigrant français appelé Touan, il fut nommé Tortoni en référence au Café Tortoni de Paris, un établissement du boulevard des Italiens où se réunissait l'élite de la culture parisienne du XIXe siècle. Jean Touan naît en 1817 à Barcus, en pays de Soule (Pyrénées-Atlantiques). Il est issu de la maison Pétillon, qui figure dans le recensement de 1515 par un cadet, Bernard Pétillon, lequel a vécu dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Ses descendants ont pris le nom de Touan au XVIIIe siècle. Son épouse, Marie Larrive, naît aussi en 1817 à Barcus. Elle est veuve de Pierre Artzanuthurry, dont elle a eu deux enfants : Jean-Pierre née en 1843 à Barcus, et Anne née en 1845 à Esquioule. Jean Touan et Marie Larrive se marient à Bordeaux en 1857. Leur fille, Marcelle Touan, naît à Bordeaux 78[Quoi ?], rue des Remparts le 23 novembre 1861. En 1860, les époux Touan achètent le Café Tortoni à Buenos Aires. Jean-Pierre Artzanuthurry, le fils de Marie Touan, part s'installer au Tortoni en 1861. La famille Touan le rejoint par le vapeur Guyenne en 1863 ou 1864. L'entreprise réussit très vite. Devant cette situation, Jean et Marie Touan font venir à Buenos Aires Anne Artzanuthurry, second enfant de Marie Touan, qui avait épousé à Bordeaux Célestin Curutchet, autre natif de Barcus, devenu ainsi gendre de Marie Touan. Le 11 avril 1871, Jean-Pierre Artzanuthurry meurt de la fièvre jaune. Jean Touan meurt à son tour le 18 octobre 1872. Sur son lit de mort, Jean Touan signe l'acte de vente du Café Tortoni à Célestin Curutchet. Auparavant, le café était installé au coin des rues Rivadavia et Esmeralda. En 1880, il déménagea à son endroit actuel, mais son entrée se trouvait rue Rivadavia. En 1898, on inaugura l'entrée située Avenida de Mayo, et la façade fut réalisée par l'architecte Alexandre Christophersen. Dans la bodega (cave) du café a fonctionné La Peña (Peña désigne ici une amicale ou une association consacrée à des activités festives ou de loisir), inaugurée en mai 1926, qui encouragea et protégea les arts et les lettres jusqu'à sa disparition, en 1943. Parmi les habitués se trouvaient Alfonsina Storni, Baldomero Fernández Moreno, Juana de Ibarbourou, Arthur Rubinstein, Ricardo Viñes, Roberto Arlt, José Ortega y Gasset, Jorge Luis Borges, Molina Campos et Benito Quinquela Martín, entre autres. L'endroit vit aussi passer des figures de la politique comme Lisandro de la Torre et le président argentin Marcelo Torcuato de Alvear, ou des figures populaires comme Carlos Gardel et le coureur automobile argentin Juan Manuel Fangio, ainsi que de prestigieuses figures internationales comme Albert Einstein et Federico García Lorca, et des chefs d'État comme le roi d'Espagne Juan Carlos de Bourbon. Actuellement, le sous-sol (salle La Bodega) est toujours la scène de différents artistes de tango et de jazz. On y fait aussi des présentations de livres et des concours de poésie. Le café conserve la décoration de ses premières années, il a une bibliothèque et au fond des tables de billard et des salons pour jouer aux dominos et aux dames.

Cabildo de Buenos Aires
Cabildo de Buenos Aires

Le cabildo de Buenos Aires est un édifice historique, pour partie vestige et pour partie reconstitution d’un ancien bâtiment de même nom, situé sur la place de Mai, dans le centre historique de la capitale argentine. Autrefois, le terme cabildo de Buenos Aires désignait la mairie, c’est-à-dire le corps exécutif municipal de la ville, incarnation locale d’une institution politique spécifiquement coloniale qui, à Buenos Aires, resta en vigueur de la fondation de la ville en 1580 jusqu’à sa suppression en 1821. Actuellement, ce même terme se réfère uniquement à l’édifice qui hébergea cette institution et qui, déclaré monument historique national en 1933, abrite aujourd’hui, après d’importantes modifications dans sa structure, le Musée historique national du Cabildo et de la révolution de Mai (en esp. Museo Histórico Nacional del Cabildo y de la Revolución de Mayo). Le cabildo de Buenos Aires fut le théâtre principal de la révolution de Mai de 1810, qui entraîna la destitution du vice-roi espagnol Baltasar Hidalgo de Cisneros et à laquelle s’enchaîna ensuite la longue guerre aboutissant à l’indépendance des Provinces-Unies du Río de la Plata. Le bâtiment du cabildo est sis au n° 65 de la calle Bolívar, où il occupe une parcelle de terrain qui lui fut jadis assignée par le fondateur de la ville, Juan de Garay, et fait face à la place de Mai, le site originel et fondateur de la ville. Érigé dans la première moitié du XVIIIe siècle, il fit l’objet de multiples remaniements au cours de son histoire, échappa de justesse à la démolition totale dans les années 1930, et ne prit son aspect actuel qu’en 1940.

Pyramide de Mai
Pyramide de Mai

La pyramide de Mai (en esp. Pirámide de Mayo, en réalité un obélisque) se dresse au centre de la place de Mai à Buenos Aires et est le premier monument patriotique ― c'est-à-dire commémorant l’indépendance ― dont se dota la capitale argentine. Son histoire débute en mars 1811, lorsque la Grande Junte décida de faire construire un monument sur le côté ouest de la place, pour célébrer le premier anniversaire de la révolution de Mai de 1810, événement qui enclencha le processus d’indépendance. En 1856, sous la direction de l’artiste Prilidiano Pueyrredón, cette première version du monument fut remplacée par une nouvelle, construite sur les fondations de l’ancienne ; c’est cette nouvelle pyramide que l’on peut observer sur la place de Mai actuellement. En 1912, après lui avoir fait subir quelques modifications, on la déplaça vers son emplacement actuel, 63 m plus à l’est du lieu où elle se trouvait à l’origine, dans l’intention (non réalisée) d’ériger autour d’elle un énorme monument qui l’eût contenue dans son intérieur. La statue de la Liberté, œuvre du sculpteur français Joseph Dubourdieu, couronne le monument et servit de modèle à la représentation allégorique de la république argentine. Telle quelle, la Pyramide mesure, depuis le sol jusqu’au bonnet phrygien coiffant ladite statue, 18,76 m. « Buenos Aires possède son monument fondamental unique, éponyme : la pyramide de Mai. Site et symbole ombilical de la liberté (...) ; pour qui regarde de la rue, c’est une norme, un ferment et un point de départ ; pour qui la contemple des balcons du palais du gouvernement, un indice ou un reproche. (...) On ne la peut décrire, et il n’y a pas lieu que le touriste la comprenne ; on la chérit, on la sent. De même, nous n’allons presque jamais la visiter, mais il nous est indispensable de savoir qu’elle se tient là. C’est elle la véritable capitale de la Nation. » — Florencio Escardó, 1945.