place

Instituto Nacional de Estadística y Censos (Argentine)

Article géolocalisé en ArgentineArticle utilisant l'infobox OrganisationArticle utilisant une InfoboxGéographie de l'ArgentineInstitut officiel de statistiques
Page avec des cartes
Instituto Nacional de Estadística y Censos
Instituto Nacional de Estadística y Censos

L'Instituto Nacional de Estadística y Censos (INDEC) (en français : Institut national de la statistique et des recensements) est un organisme argentin, public et décentralisé, chargé des statistiques et des recensements. Sa création et son fonctionnement sont régis par la loi no 17.622, les décrets no 3110/70, 1831/93 et la Disposición INDEC no 176/99. L'INDEC produit des informations statistiques sur l'Argentine qui peuvent être utilisées par les gouvernements pour la planification des politiques publiques. Il peut également être utilisé pour d'autres recherches et projections universitaires et privées. Les données individuelles fournies par les citoyens sont confidentielles et protégées par le secret statistique établi par la loi no 17.622.

Extrait de l'article de Wikipedia Instituto Nacional de Estadística y Censos (Argentine) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Instituto Nacional de Estadística y Censos (Argentine)
Avenida Presidente Julio A. Roca, Buenos Aires Monserrat

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Liens externes Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Instituto Nacional de Estadística y Censos (Argentine)Continuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N -34.610136763374 ° E -58.375157220012 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Instituto Nacional de Estadísticas y Censos

Avenida Presidente Julio A. Roca 609
C1067ABB Buenos Aires, Monserrat
Ciudad Autónoma de Buenos Aires, Argentine
mapOuvrir sur Google Maps

linkWikiData (Q1665219)
linkOpenStreetMap (232145442)

Instituto Nacional de Estadística y Censos
Instituto Nacional de Estadística y Censos
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Cabildo de Buenos Aires
Cabildo de Buenos Aires

Le cabildo de Buenos Aires est un édifice historique, pour partie vestige et pour partie reconstitution d’un ancien bâtiment de même nom, situé sur la place de Mai, dans le centre historique de la capitale argentine. Autrefois, le terme cabildo de Buenos Aires désignait la mairie, c’est-à-dire le corps exécutif municipal de la ville, incarnation locale d’une institution politique spécifiquement coloniale qui, à Buenos Aires, resta en vigueur de la fondation de la ville en 1580 jusqu’à sa suppression en 1821. Actuellement, ce même terme se réfère uniquement à l’édifice qui hébergea cette institution et qui, déclaré monument historique national en 1933, abrite aujourd’hui, après d’importantes modifications dans sa structure, le Musée historique national du Cabildo et de la révolution de Mai (en esp. Museo Histórico Nacional del Cabildo y de la Revolución de Mayo). Le cabildo de Buenos Aires fut le théâtre principal de la révolution de Mai de 1810, qui entraîna la destitution du vice-roi espagnol Baltasar Hidalgo de Cisneros et à laquelle s’enchaîna ensuite la longue guerre aboutissant à l’indépendance des Provinces-Unies du Río de la Plata. Le bâtiment du cabildo est sis au n° 65 de la calle Bolívar, où il occupe une parcelle de terrain qui lui fut jadis assignée par le fondateur de la ville, Juan de Garay, et fait face à la place de Mai, le site originel et fondateur de la ville. Érigé dans la première moitié du XVIIIe siècle, il fit l’objet de multiples remaniements au cours de son histoire, échappa de justesse à la démolition totale dans les années 1930, et ne prit son aspect actuel qu’en 1940.

Pyramide de Mai
Pyramide de Mai

La pyramide de Mai (en esp. Pirámide de Mayo, en réalité un obélisque) se dresse au centre de la place de Mai à Buenos Aires et est le premier monument patriotique ― c'est-à-dire commémorant l’indépendance ― dont se dota la capitale argentine. Son histoire débute en mars 1811, lorsque la Grande Junte décida de faire construire un monument sur le côté ouest de la place, pour célébrer le premier anniversaire de la révolution de Mai de 1810, événement qui enclencha le processus d’indépendance. En 1856, sous la direction de l’artiste Prilidiano Pueyrredón, cette première version du monument fut remplacée par une nouvelle, construite sur les fondations de l’ancienne ; c’est cette nouvelle pyramide que l’on peut observer sur la place de Mai actuellement. En 1912, après lui avoir fait subir quelques modifications, on la déplaça vers son emplacement actuel, 63 m plus à l’est du lieu où elle se trouvait à l’origine, dans l’intention (non réalisée) d’ériger autour d’elle un énorme monument qui l’eût contenue dans son intérieur. La statue de la Liberté, œuvre du sculpteur français Joseph Dubourdieu, couronne le monument et servit de modèle à la représentation allégorique de la république argentine. Telle quelle, la Pyramide mesure, depuis le sol jusqu’au bonnet phrygien coiffant ladite statue, 18,76 m. « Buenos Aires possède son monument fondamental unique, éponyme : la pyramide de Mai. Site et symbole ombilical de la liberté (...) ; pour qui regarde de la rue, c’est une norme, un ferment et un point de départ ; pour qui la contemple des balcons du palais du gouvernement, un indice ou un reproche. (...) On ne la peut décrire, et il n’y a pas lieu que le touriste la comprenne ; on la chérit, on la sent. De même, nous n’allons presque jamais la visiter, mais il nous est indispensable de savoir qu’elle se tient là. C’est elle la véritable capitale de la Nation. » — Florencio Escardó, 1945.

Café Tortoni
Café Tortoni

Le Café Tortoni est un café situé au 825 de l'avenida de Mayo, à Buenos Aires. Inauguré en 1858 par un immigrant français appelé Touan, il fut nommé Tortoni en référence au Café Tortoni de Paris, un établissement du boulevard des Italiens où se réunissait l'élite de la culture parisienne du XIXe siècle. Jean Touan naît en 1817 à Barcus, en pays de Soule (Pyrénées-Atlantiques). Il est issu de la maison Pétillon, qui figure dans le recensement de 1515 par un cadet, Bernard Pétillon, lequel a vécu dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Ses descendants ont pris le nom de Touan au XVIIIe siècle. Son épouse, Marie Larrive, naît aussi en 1817 à Barcus. Elle est veuve de Pierre Artzanuthurry, dont elle a eu deux enfants : Jean-Pierre née en 1843 à Barcus, et Anne née en 1845 à Esquioule. Jean Touan et Marie Larrive se marient à Bordeaux en 1857. Leur fille, Marcelle Touan, naît à Bordeaux 78[Quoi ?], rue des Remparts le 23 novembre 1861. En 1860, les époux Touan achètent le Café Tortoni à Buenos Aires. Jean-Pierre Artzanuthurry, le fils de Marie Touan, part s'installer au Tortoni en 1861. La famille Touan le rejoint par le vapeur Guyenne en 1863 ou 1864. L'entreprise réussit très vite. Devant cette situation, Jean et Marie Touan font venir à Buenos Aires Anne Artzanuthurry, second enfant de Marie Touan, qui avait épousé à Bordeaux Célestin Curutchet, autre natif de Barcus, devenu ainsi gendre de Marie Touan. Le 11 avril 1871, Jean-Pierre Artzanuthurry meurt de la fièvre jaune. Jean Touan meurt à son tour le 18 octobre 1872. Sur son lit de mort, Jean Touan signe l'acte de vente du Café Tortoni à Célestin Curutchet. Auparavant, le café était installé au coin des rues Rivadavia et Esmeralda. En 1880, il déménagea à son endroit actuel, mais son entrée se trouvait rue Rivadavia. En 1898, on inaugura l'entrée située Avenida de Mayo, et la façade fut réalisée par l'architecte Alexandre Christophersen. Dans la bodega (cave) du café a fonctionné La Peña (Peña désigne ici une amicale ou une association consacrée à des activités festives ou de loisir), inaugurée en mai 1926, qui encouragea et protégea les arts et les lettres jusqu'à sa disparition, en 1943. Parmi les habitués se trouvaient Alfonsina Storni, Baldomero Fernández Moreno, Juana de Ibarbourou, Arthur Rubinstein, Ricardo Viñes, Roberto Arlt, José Ortega y Gasset, Jorge Luis Borges, Molina Campos et Benito Quinquela Martín, entre autres. L'endroit vit aussi passer des figures de la politique comme Lisandro de la Torre et le président argentin Marcelo Torcuato de Alvear, ou des figures populaires comme Carlos Gardel et le coureur automobile argentin Juan Manuel Fangio, ainsi que de prestigieuses figures internationales comme Albert Einstein et Federico García Lorca, et des chefs d'État comme le roi d'Espagne Juan Carlos de Bourbon. Actuellement, le sous-sol (salle La Bodega) est toujours la scène de différents artistes de tango et de jazz. On y fait aussi des présentations de livres et des concours de poésie. Le café conserve la décoration de ses premières années, il a une bibliothèque et au fond des tables de billard et des salons pour jouer aux dominos et aux dames.

Avenida de Mayo
Avenida de Mayo

L'Avenida de Mayo — en français avenue de Mai — située à Buenos Aires, capitale de l'Argentine, relie la place de Mai avec la place du Congrès sur une distance de 1 500 mètres en direction est-ouest. Inspirée de la Gran Vía madrilène, bien des gens ont comparé cette avenue avec ses homologues de Paris, étant donné leurs édifices sophistiqués de style post-haussmannien tardif, Art nouveau, néoclassique et éclectique. L’Avenida de Mayo croise en son centre l'importante Avenida 9 de julio, une des plus larges du monde. Le décret du président de l'Argentine 437/97 a déclaré l'avenue « Lieu historique national », ce qui implique l'interdiction de l'altération des façades des édifices et de l'affichage de certains types de publicités, ainsi que la construction de certains types d'abris. Tout ce qui peut altérer la structure doit être préalablement approuvé par la Comisión Nacional de Monumentos y Lugares Históricos (Commission nationale des monuments et des lieux historiques). Le parcours de cette avenue est jalonné d'édifices et de lieux d'intérêt culturel, historique ou architectural, dont le Palacio Barolo, le Café Tortoni, et la maison de la culture, entre autres. D’une extrémité de l'avenue à l'autre, la perspective fait que la Casa Rosada, siège de la présidence de la république (c’est-à-dire du pouvoir exécutif), et le Palais du Congrès de la Nation (siège du pouvoir législatif), se font face à une distance approximative de deux kilomètres.

Bombardement de la place de Mai
Bombardement de la place de Mai

Le bombardement de la place de Mai à Buenos Aires, en Argentine, fut la partie la plus visible et la plus sanglante d’un ensemble d’événements violents constitutifs d’une tentative (avortée) de coup d'État commise le 16 juin 1955 par un groupe de militaires et de civils opposés au gouvernement du président Juan Perón. Le projet de coup d’État avait germé quelques années auparavant chez plusieurs officiers supérieurs anti-péronistes appartenant principalement à l’aéronavale argentine, auxquels vinrent s’associer quelques personnalités politiques de l’opposition, et prévoyait de bombarder par un raid aérien le palais de gouvernement, la Casa Rosada, sis sur la place de Mai, dans le but d’assassiner le président Perón, pendant que des troupes rebelles au sol et les dénommés Commandos civils s’empareraient de certains édifices stratégiques dans le centre-ville de la capitale. L’opération, médiocrement préparée, qui dut être hâtée en raison de soupçons qui avaient commencé à peser sur les conspirateurs et de la survenue d’une occasion jugée propice, se heurta à la résistance des troupes loyalistes et de civils péronistes venus nombreux leur prêter main-forte à l’appel du syndicat CGT, de sorte que les combats au sol tournèrent bientôt au désavantage des séditieux, et qu’il devint clair à la fin de l’après-midi du même jour que le coup d’État avait échoué. Du reste, Perón, prévenu d’un coup de force imminent, avait trouvé refuge dans le ministère de la Guerre, sis à 200 mètres de la Casa Rosada. Le bombardement à proprement parler de la place de Mai fut effectué à partir de 10 heures du matin en deux grandes vagues par plusieurs escadrilles d’avions de l’aéronavale qui prirent pour cible, au moyen de projectiles aériens de 20 mm, non seulement le palais du gouvernement, l’édifice de la CGT et ce qui était alors la résidence présidentielle, mais aussi la place de Mai sur toute son étendue, où une foule nombreuse était rassemblée en vue d’une cérémonie, provoquant ainsi la mort de plus de trois centaines de personnes, en grande majorité civiles, et en blessant plus de 700 autres,,. Le mépris absolu pour la vie humaine et la violence avec laquelle le coup de force fut exécuté, d’une ampleur sans précédent en Argentine, ont fait qu’on a pu le relier avec le terrorisme d'État apparu quelques années plus tard dans le pays. Le 17 juin à 3 heures du matin, il fut communiqué aux meneurs du soulèvement — savoir : Aníbal Olivieri (alors ministre de la Marine), Benjamín Gargiulo et Samuel Toranzo Calderón —, qu’ils seraient jugés selon la loi martiale, et qu’une arme serait offerte à chacun d’eux pour mettre fin à leur vie ; seul le vice-amiral Benjamín Gargiulo accepta la proposition, Olivieri et Toranzo préférant assumer pleinement leurs actes devant une cour de justice. Nonobstant que la peine de mort eût dû être appliquée pour haute trahison, la peine la plus sévère, prononcée contre Toranzo Calderón, sera l’emprisonnement à perpétuité. Les militaires réfugiés en Uruguay, privés de leurs titres sur l’accusation de rébellion, seront dans la suite réintégrés dans l’armée par les nouvelles autorités issues du coup d’État militaire (réussi) du 16 septembre 1955, lesquelles iront jusqu’à affirmer que « la principale cause du nombre élevé de victimes » fut « la détermination absurde » de la CGT à appeler ses adhérents à se rendre sur la place de Mai.