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Belvédère sur la Pfingstberg

Architecture néo-renaissance en AllemagneArticle contenant un appel à traduction en allemandArticle géolocalisé en AllemagneArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une Infobox
Monument historique à PotsdamPage avec des cartesPage avec des données de géolocalisation non prises en chargeÉdifice construit en 1852
Belvedere auf dem Pfingstberg in Potsdam Juli 2014
Belvedere auf dem Pfingstberg in Potsdam Juli 2014

Le belvédère sur la Pfingstberg ou belvédère du mont de la pentecôte (Belvedere auf dem Pfingstberg) est un monument historique au nord du Nouveau Jardin à Potsdam en Allemagne, au sommet de la Pfingstberg (de) (le « mont de la Pentecôte ») qui culmine à 76 m au-dessus du niveau de la mer. Il a été érigé sous Frédéric-Guillaume IV de Prusse d'après les plans de Ludwig Persius, Friedrich August Stüler et Ludwig Ferdinand Hesse inspirés par l'architecture de la Renaissance italienne. La première structure a été construite entre 1847 et 1852 et le reste dans une deuxième phase entre 1860 et 1863. Les jardins environnants ont été conçus par Peter Joseph Lenné. Il est inscrit depuis 1999 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Extrait de l'article de Wikipedia Belvédère sur la Pfingstberg (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Belvédère sur la Pfingstberg
Potsdam Nauener Vorstadt

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N 52.418711 ° E 13.058978 °
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14469 Potsdam, Nauener Vorstadt
Brandebourg, Allemagne
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Belvedere auf dem Pfingstberg in Potsdam Juli 2014
Belvedere auf dem Pfingstberg in Potsdam Juli 2014
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Alexandrowka
Alexandrowka

La colonie Alexandrowka de Potsdam, capitale du Land de Brandebourg en Allemagne, est pour l’époque un concept innovant de monument commémoratif créé ex nihilo en 1826 sous la forme d’un village russe. Réclamé par un roi en mémoire d’un autre monarque qui venait de décéder peu de temps avant, le roi et maître d’ouvrage était Frédéric-Guillaume III de Prusse tandis que le monarque décédé était le tsar Alexandre Ier. Au village artificiel s’ajoute un parc-verger conçu par Peter Joseph Lenné dont la vocation programmatique se maintiendra jusqu’à nos jours en raison des espèces d’arbres fruitiers rares qui s’y trouvaient et qu’on essaie de reconstituer à ce jour. En réalité, c’est moins la personne du tsar que l’amitié entre deux souverains, et à travers eux deux nations s’influençant réciproquement, que voulait célébrer le roi de Prusse. Il s’agit d’une reproduction libre de colonie militaire telle qu’elle est pratiquée en Russie à cette époque, donc en quelque sorte de la délocalisation de la culture russe sur le sol brandebourgeois afin de se souvenir du lien culturel qui unit les deux royaumes par des marqueurs visibles sur le terrain. À Potsdam, créer un quartier inspiré d'une autre culture va au-delà des modes, notamment avec l'essor des expositions universelles ; créer des villages artificiels ethniques avec des occupants de la même origine remontent déjà à l'arrière-grand-père de Frédéric-Guillaume III, le roi-sergent qui avait souhaité édifier le quartier hollandais qui sera finalement mené à terme par son grand-père Frédéric le Grand. De nombreux aspects montrent en effet qu’il s’agit d’un site unique en son genre pour des raisons politico-historiques, paysagistes, artistiques et biologiques. Depuis 1999, la colonie Alexandrowka fait partie du Patrimoine mondial de l’humanité, pas à titre individuel mais comme partie prenante d’un ensemble homogène remarquable, dénommé « Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin » où figurent également d’autres villages artificiels comme l’italien de Bornstedt, le suisse de Klein Glienicke, ou l’Établissement hollandais dans le Neuer Garten de Potsdam. L'Alexandrowka se trouve quant à elle dans le district « Nauener Vorstadt » au centre-nord de Potsdam. À mi-chemin entre parc et quartier très peu peuplé, elle forme une entité homogène accessible de partout, sorte d'îlot dans la ville qui lui confère avec d'autres quartiers ethniques un caractère éclectique et international incontestable.

Conférence de Potsdam
Conférence de Potsdam

La conférence de Potsdam est une conférence organisée par trois des puissances alliées victorieuses de la Seconde Guerre mondiale pour fixer le sort des nations ennemies. Les États-Unis sont représentés par le président Harry Truman, l'URSS par le secrétaire général et dirigeant Joseph Staline et le Royaume-Uni par ses premiers ministres successifs Winston Churchill et Clement Attlee. Elle a débuté le 17 juillet 1945 et s'est terminée le 2 août 1945 au château de Cecilienhof, près de Potsdam, dans la banlieue sud-ouest de Berlin (Potsdam avait été précédée des conférences interalliées de Téhéran en décembre 1943 et de Yalta en février 1945). Le Japon continuant à combattre, cette conférence s'est déroulée avant même la fin de la guerre. Son but était de fixer le sort des puissances qui avaient été ou restaient ennemies des forces alliées. L'Allemagne avait capitulé depuis plus de deux mois, et la victoire était presque imminente sur le Japon qui venait de subir de lourdes pertes territoriales et militaires (le 26 juillet, un ultimatum est signifié à l'empire du Japon, au nom des États-Unis, du Royaume-Uni et de la république de Chine) et qui allait subir deux largages successifs d'une bombe nucléaire américaine (le 6 août sur Hiroshima et le 9 août sur Nagasaki) et aussi devoir faire face à l’entrée en guerre de l'URSS le 9 août 1945. Le 15 août, l'empereur du Japon, Hirohito, annonce à la population japonaise qu'il accepte les accords de Potsdam. Le 2 septembre, le Japon signe sa capitulation, et les États-Unis peuvent négocier en position de force. Il s'agit de la seule rencontre entre le président américain Harry S. Truman et Joseph Staline, dirigeant soviétique. L'accord de Potsdam a formellement été signé le 26 juillet 1945.

Quartier hollandais (Potsdam)
Quartier hollandais (Potsdam)

Le quartier hollandais est un site historique préindustriel du centre-ville de Potsdam, adjacent aux principales rues commerciales et sites touristiques de la ville. Son unicité réside dans le fait qu’il s’agit du plus grand ensemble architectural de style néerlandais en dehors des Pays-Bas. Jusque dans les années 2000, notamment à cause de sa lente dégradation sous le régime communiste de la RDA, il a été plusieurs fois en cours de réaménagement pour favoriser l’implantation de bureaux, de logements et de petits commerces. Le quartier hollandais est composé de trois parties agglomérées autour du Bassinplatz entre la Kurfürstenstraße au nord et la Charlottenstraße au sud, la Friedrich-Ebert-Straße à l'ouest et la Hebbelstraße à l'est. Il ne faut pas réduire l'appellation « quartier hollandais » aux quatre blocs symétriques qui impressionnent davantage le visiteur par leur côté unitaire, car il existait également « le petit quartier hollandais » dont les travaux de reconstruction ont commencé fin 2014 pour se poursuivre en 2015. On ne parle toutefois pas du grand quartier hollandais par rapport au petit. Aujourd'hui, le quartier hollandais abrite cafés, restaurants et galeries ; il est devenu un endroit apprécié des habitants et des touristes. Les circuits et les guides touristiques l’intègrent dans leur programme de découverte de la capitale brandebourgeoise basé en premier lieu sur la visite des châteaux et parcs de Potsdam et Berlin, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, et en deuxième lieu sur la démonstration d’un cosmopolitisme de la vie culturelle et artistique très visible à Potsdam sous les règnes de Frédéric-Guillaume Ier de Prusse et de Frédéric II.