place

Drac

Accessibilité : Graphique timeline sans alternativeArticle de Wikipédia avec notice d'autoritéArticle géolocalisé en FranceArticle utilisant une InfoboxArticle à référence nécessaire
ChampsaurChaîne de BelledonneCours d'eau dans le département de l'IsèreCours d'eau dans les Hautes-AlpesMassif des ÉcrinsMassif du DévoluyMassif du TailleferMassif du VercorsPage avec des cartesPage géolocalisable sans coordonnées paramétréesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à la géographiePage pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistesSystème hydrologique de l'Isère
Esrf grenoble
Esrf grenoble

Le Drac est un affluent de rive gauche de l'Isère, donc un sous-affluent du Rhône, situé dans le Sud-Est de la France, dans les deux régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Auvergne-Rhône-Alpes. Il prend sa source dans la vallée du Champsaur (dans le parc national des Écrins) dans le département des Hautes-Alpes. Il se jette dans l'Isère en aval de Grenoble dans le département de l'Isère, après une traversée de 130 km au creux des vallées alpines.

Extrait de l'article de Wikipedia Drac (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 45.21528 ° E 5.67528 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Gratiot Avenue
48043
Michigan, United States
mapOuvrir sur Google Maps

Esrf grenoble
Esrf grenoble
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Sassenage
Sassenage

Sassenage est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune qui se situe au nord-ouest de Grenoble fait partie de la métropole Grenoble-Alpes Métropole. La paroisse de Sassenage fut historiquement le siège d'une des quatre baronnies du Dauphiné et celle-ci joua un rôle très important dans la construction de cette province. La Maison de Sassenage qui bénéficiait du titre et de la suzeraineté du lieu serait issue des Lusignan-Poitiers sans qu'on connaisse le lien exact entre ces deux familles, sinon le fait qu'elles partagent, en grande partie, les mêmes armoiries. À partir du XIIe siècle, le puissant seigneur de Sassenage usa de toute sa puissance et de son influence pour inféoder toute la zone montagneuse voisine de la paroisse. Sous l'Ancien Régime, le mandatement de Sassenage était divisé en deux parties : la plaine avec les paroisses de Fontaine, Sassenage et Engins, et la montagne avec les paroisses de Lans, du Villard, d'Autrans et de Méaudre; ces quatre dernières étant également dénommées les quatre paroisses des montagnes de Sassenage, puis avec le temps les « Quatre-Montagnes », vocable encore utilisé de nos jours pour dénommer le Vercors septentrional. Géographiquement, le territoire de la commune de Sassenage qui est bordée par l'Isère sur sa limite orientale, mais aussi entièrement traversée par le torrent du Furon, se situe au pied du massif du Vercors, longtemps dénommé sur cette partie du massif, la « Montagne de Sassenage ». Le nom de Sassenage fut durant une longue période historique d'une grande renommée régionale, voire nationale, d'une part par la présence de son château du XVIIe siècle, de sa grotte, dénommée « cuves de Sassenage » et reconnue comme une des sept merveilles du Dauphiné, mais aussi par la production de son fromage de fabrication locale dénommé « bleu du Vercors-Sassenage » et qui relève d'une appellation d'origine contrôlée. Ses habitants sont appelés les Sassenageois.

Château de Sassenage
Château de Sassenage

Le château de Sassenage, autrefois dénommé château Bérenger est un monument historique situé dans la commune de Sassenage, dans le département de l'Isère et la région Auvergne-Rhône-Alpes et, autrefois, dans la province du Dauphiné. Construit au XVIIe siècle à l'emplacement d'un ancien château fort du XIIIe siècle, l'édifice se dresse à l'entrée d'un domaine arboré de huit hectares. Historiquement, cette vaste demeure seigneuriale est la troisième à avoir été construite sur le même site, au pied des falaises du massif du Vercors septentrional par les puissants seigneurs de Sassenage, membres d'une des plus anciennes et prestigieuses familles du Dauphiné, alors territoire rattaché au Saint-Empire romain germanique, avant de passer sous l'autorité directe du roi de France, après le transport du Dauphiné à la France en 1349. Le château a conservé son mobilier d'origine, ses décors et ses tableaux (notamment un cycle de peinture représentant la déesse Psyché, selon le modèle de la villa Farnesina à Rome) ainsi que sa cuisine. Il reste accessible au public pour des visites guidées durant certaines périodes. Les bâtiments, le parc et l'allée de marronniers conduisant à l'ensemble du domaine font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 9 septembre 1942 et appartient depuis 1971 à la Fondation de France à la suite d'un legs du dernier membre de la famille, propriétaire du domaine.

Saint-Égrève
Saint-Égrève

Saint-Égrève est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Positionnée dans la partie nord-ouest de l'agglomération grenobloise à proximité du centre géographique du département de l'Isère, la commune qui est située dans l'aire urbaine de Grenoble, est adhérente à la métropole de Grenoble depuis la création de ce qui était encore une communauté d'agglomération. L'A48, la RN 75, ainsi que la voie ferrée, traversent le territoire communal, donnant ainsi à la ville de Saint-Égrève une certaine place stratégique. Quelque peu « coincée » entre la montagne (le massif de la Chartreuse) et les rives de l'Isère, la ville de Saint-Égrève a cependant connu une augmentation assez significative de sa population au cours de ces cinq dernières décennies, son territoire présentant un aspect fortement urbanisé bien qu'agrémentée de nombreux parcs et espaces verts publics. La seule partie non construite et d'ailleurs non constructible de ce territoire se situe en montagne, principalement sur la pente occidentale du Néron, sommet calcaire de la Chartreuse qui domine le nord de l'agglomération grenobloise. Autrefois rattaché à l'ancienne province royale du Dauphiné, le village de Saint-Égrève est longtemps resté une modeste agglomération de la vallée de l'Isère, avant d'accueillir sur son territoire un établissement de soins pour les soldats des armées de Louis XIV, qui, au fil du temps, se transformera en un important établissement hospitalier psychiatrique desservant une grande partie du territoire départemental. En 2014, la commune de Saint-Égrève a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ ». Elle a également obtenu, en 2018, le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris. Ses habitants sont dénommés les Saint-Égrévois.

Réacteur à haut flux
Réacteur à haut flux

Un réacteur à haut flux (RHF, acronyme de l'anglais high flux reactor) est un réacteur de recherche, et en particulier celui localisé en Europe, à l'Institut Laue-Langevin à Grenoble, qui a divergé pour la première fois en 1971. Le RHF forme, avec le European Synchrotron Radiation Facility (ESRF) voisin, un complexe unique au monde pour l'exploration de la matière. D'une puissance de 58 mégawatts, il est constitué d'un cœur de 10 kg d’uranium très enrichi, modéré et refroidi à l'eau lourde. Il est utilisé pour produire des faisceaux de neutrons ; c'est l'une des sources de neutrons les plus intenses du monde. Chaque faisceau a un spectre en énergie particulier, qui va des neutrons chauds aux neutrons froids et ultra-froids. Les installations annexes sont les ateliers de détritiation et de gestion de l'eau lourde. Il s'agit de l'installation nucléaire de base no 67. Les faisceaux de neutrons sont utilisés pour élucider la structure de la matière inerte et vivante (protéines, membranes biologiques), pour la physique fondamentale, ou pour fabriquer des radioéléments à usage médical. En juillet 1974, de l'antimoine 124 radioactif se répand dans les 600 m3 d'eau de la piscine. En raison de déversements trop importants d'effluents radioactifs dans des égouts insuffisamment étanches, cela conduit à une pollution radioactive significative de la nappe phréatique de l'Isère. Le Service central de protection contre les rayonnements ionisants ne prévient pas la population grenobloise. Le RHF a exploité pendant des années un procédé de détritiation de l'eau lourde et de séparation isotopique hydrogène/deutérium/tritium par distillation cryogénique. C'est la seule installation civile a posséder ce retour d'expérience dans le contexte réglementaire français : seuls les projets prévus pour ITER dépasseront les installations de l'Institut Laue-Langevin. La cuve a été entièrement remplacée au début des années 1990. En 1991, le réacteur a été arrêté pendant deux ans. Entre 2004 et 2007, le bâtiment réacteur a été renforcé pour résister aux séismes, pour un coût de 30 millions d’euros. Entre 2012 et 2016, 21 millions d'euros supplémentaires ont été investis dans la sûreté du réacteur, à la suite des évaluations post-Fukushima : un nouveau PC de crise, des systèmes d'arrêt automatique, de confinement et d'apport d'eau de refroidissement en cas de séisme ou d'inondation extrême. Le réacteur devrait continuer à fonctionner jusqu'en 2035.