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European Synchrotron Radiation Facility

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ESRF Grenoble
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L'European Synchrotron Radiation Facility, en abrégé ESRF (en français « Installation européenne de rayonnement synchrotron »), société civile de droit français créée le 12 janvier 1989, est un des plus importants synchrotrons actuellement en fonctionnement dans le monde avec l'APS du Laboratoire national d'Argonne aux États-Unis, SPring-8 (en) dans la préfecture de Hyōgo au Japon, et le Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN proche de Genève. Livré aux scientifiques début 1994 et inauguré sur la presqu'île scientifique de Grenoble le 30 septembre 1994, cet accélérateur d'électrons de 844 mètres de circonférence permettant d'explorer la matière et le vivant à l'échelle de l'atome est financé par vingt-deux pays membres et accueille chaque année près de 7 000 chercheurs. Plusieurs lauréats de prix Nobel ont utilisé les installations de l'ESRF, notamment lors de la découverte de la structure et du fonctionnement du ribosome. Le 10 décembre 2018, dans le cadre de son projet Extremely Brilliant Source visant à améliorer ses performances, le synchrotron est arrêté pour une durée de vingt mois. À sa reprise d'activité scientifique le 25 août 2020, il devient le premier synchrotron de quatrième génération de haute énergie dans le monde, produisant des rayons X 10 000 milliards de fois plus intenses que ceux utilisés dans le secteur hospitalier,.

Extrait de l'article de Wikipedia European Synchrotron Radiation Facility (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

European Synchrotron Radiation Facility
Avenue des Martyrs, Grenoble Polygone Scientifique

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N 45.20861 ° E 5.69 °
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Adresse

European Photon and Neutron Science Campus (Synchrotron Grenoble)

Avenue des Martyrs 71
38000 Grenoble, Polygone Scientifique
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Site web
esrf.fr

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ESRF Grenoble
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Réacteur à haut flux
Réacteur à haut flux

Un réacteur à haut flux (RHF, acronyme de l'anglais high flux reactor) est un réacteur de recherche, et en particulier celui localisé en Europe, à l'Institut Laue-Langevin à Grenoble, qui a divergé pour la première fois en 1971. Le RHF forme, avec le European Synchrotron Radiation Facility (ESRF) voisin, un complexe unique au monde pour l'exploration de la matière. D'une puissance de 58 mégawatts, il est constitué d'un cœur de 10 kg d’uranium très enrichi, modéré et refroidi à l'eau lourde. Il est utilisé pour produire des faisceaux de neutrons ; c'est l'une des sources de neutrons les plus intenses du monde. Chaque faisceau a un spectre en énergie particulier, qui va des neutrons chauds aux neutrons froids et ultra-froids. Les installations annexes sont les ateliers de détritiation et de gestion de l'eau lourde. Il s'agit de l'installation nucléaire de base no 67. Les faisceaux de neutrons sont utilisés pour élucider la structure de la matière inerte et vivante (protéines, membranes biologiques), pour la physique fondamentale, ou pour fabriquer des radioéléments à usage médical. En juillet 1974, de l'antimoine 124 radioactif se répand dans les 600 m3 d'eau de la piscine. En raison de déversements trop importants d'effluents radioactifs dans des égouts insuffisamment étanches, cela conduit à une pollution radioactive significative de la nappe phréatique de l'Isère. Le Service central de protection contre les rayonnements ionisants ne prévient pas la population grenobloise. Le RHF a exploité pendant des années un procédé de détritiation de l'eau lourde et de séparation isotopique hydrogène/deutérium/tritium par distillation cryogénique. C'est la seule installation civile a posséder ce retour d'expérience dans le contexte réglementaire français : seuls les projets prévus pour ITER dépasseront les installations de l'Institut Laue-Langevin. La cuve a été entièrement remplacée au début des années 1990. En 1991, le réacteur a été arrêté pendant deux ans. Entre 2004 et 2007, le bâtiment réacteur a été renforcé pour résister aux séismes, pour un coût de 30 millions d’euros. Entre 2012 et 2016, 21 millions d'euros supplémentaires ont été investis dans la sûreté du réacteur, à la suite des évaluations post-Fukushima : un nouveau PC de crise, des systèmes d'arrêt automatique, de confinement et d'apport d'eau de refroidissement en cas de séisme ou d'inondation extrême. Le réacteur devrait continuer à fonctionner jusqu'en 2035.