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Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux

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Le Laboratoire d’innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux (Liten) est un institut de recherche du CEA consacré aux nouvelles technologies de l’énergie et membre de l'Institut Carnot Énergies du futur. Il est principalement basé sur le polygone scientifique de Grenoble, ainsi que sur le campus de l'Institut national de l'énergie solaire (INES) au Bourget-du-Lac. Il compte parmi les plus grands centres de recherche européen dédiés à la transition énergétique. Ses activités se concentrent sur plusieurs domaines clés : l'énergie solaire, le stockage de l’énergie (avec les batteries et l’hydrogène), les systèmes et réseaux d’énergie, les matériaux, le tout dans une logique d'efficacité énergétique et d'économie circulaire. Il adresse de nombreuses applications dans les marchés de la production et la distribution d'énergie, des transports, des procédés industriels, et de l'environnement.

Extrait de l'article de Wikipedia Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux
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Rue de Paris
38600 Grenoble
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Siloé (réacteur)

Siloé était un réacteur nucléaire de recherche, de type pile piscine à cœur ouvert d'une puissance thermique de 35 mégawatts, arrêté définitivement en 1997 et en phase terminale de démantèlement en janvier 2013,. Situé sur le site du Centre d’Étude Nucléaire de Grenoble, dans le polygone scientifique de Grenoble, ce réacteur, entré en divergence en 1963, est arrêté depuis 1997 en raison de sa trop grande proximité avec la ville de Grenoble. Le cœur du réacteur Siloé était constitué de combustible nucléaire en uranium enrichi à 90 % placé dans une "piscine" d'eau ordinaire. Le 7 novembre 1967, le réacteur Siloé a subi une fusion partielle du cœur lors d'une expérience de surpuissance. Une augmentation rapide des débits de dose par rayonnement fut ensuite observée ce qui entraîna l’évacuation du bâtiment du réacteur et des bâtiments annexes, ainsi que l’utilisation des pièges à iode du système de ventilation de secours. Cet incident a conduit par la fusion de 187 g d’alliage d’uranium et d’aluminium (enrichi à 93 % en uranium 235), correspondant à une masse de 36,8 g d’uranium 235 dont 18 g ont été relâchés dans le circuit primaire puis récupérés dans des réservoirs un an plus tard. Il est entré en phase de démantèlement nucléaire après le décret du 26 janvier 2005, autorisant la mise à l’arrêt définitif et le démantèlement de l’installation. D’après la commission locale d’information de Grenoble, le coût du démantèlement de Siloé s'élève à 100 millions d'euros et se décompose comme suit : Opérations 47 M€, Déchets 22 M€ et Surveillance 32 M€. Selon le responsable du démantèlement à Grenoble, l’impact des rejets radioactifs est extrêmement faible pour les travailleurs et inexistant pour les populations alentour. Le bâtiment réacteur a été démoli en janvier-février 2013 et le déclassement de l'installation a été prononcé le 8 janvier 2015 par l'ASN.