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Siloette

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Siloette est un ancien réacteur nucléaire de recherche qui a été en service de 1964 à 2002 au centre CEA Grenoble situé sur le polygone scientifique de Grenoble. D'une puissance de 100 kW, Siloette a été conçu dans les années 1960 par Guy Deniélou. De type "piscine" à cœur ouvert, il était alimenté par de l'uranium fortement enrichi (à 93 %). Ce réacteur était une maquette critique destinée principalement à la formation du personnel d'EDF. Son nom est le diminutif de Siloé, un réacteur de recherche plus puissant localisé lui aussi au centre CEA de Grenoble. Le démantèlement nucléaire de Siloette s'est déroulé entre les années 2002 et 2007. Puis le réacteur Siloette, installation nucléaire de base n°21, a été déclassé le 15 août 2007,.

Extrait de l'article de Wikipedia Siloette (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Siloette
Rue Winston Churchill, Grenoble Polygone Scientifique

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 45.19841 ° E 5.70145 °
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Adresse

Commissariat à l'énergie atomique

Rue Winston Churchill
38000 Grenoble, Polygone Scientifique
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Siloé (réacteur)

Siloé était un réacteur nucléaire de recherche, de type pile piscine à cœur ouvert d'une puissance thermique de 35 mégawatts, arrêté définitivement en 1997 et en phase terminale de démantèlement en janvier 2013,. Situé sur le site du Centre d’Étude Nucléaire de Grenoble, dans le polygone scientifique de Grenoble, ce réacteur, entré en divergence en 1963, est arrêté depuis 1997 en raison de sa trop grande proximité avec la ville de Grenoble. Le cœur du réacteur Siloé était constitué de combustible nucléaire en uranium enrichi à 90 % placé dans une "piscine" d'eau ordinaire. Le 7 novembre 1967, le réacteur Siloé a subi une fusion partielle du cœur lors d'une expérience de surpuissance. Une augmentation rapide des débits de dose par rayonnement fut ensuite observée ce qui entraîna l’évacuation du bâtiment du réacteur et des bâtiments annexes, ainsi que l’utilisation des pièges à iode du système de ventilation de secours. Cet incident a conduit par la fusion de 187 g d’alliage d’uranium et d’aluminium (enrichi à 93 % en uranium 235), correspondant à une masse de 36,8 g d’uranium 235 dont 18 g ont été relâchés dans le circuit primaire puis récupérés dans des réservoirs un an plus tard. Il est entré en phase de démantèlement nucléaire après le décret du 26 janvier 2005, autorisant la mise à l’arrêt définitif et le démantèlement de l’installation. D’après la commission locale d’information de Grenoble, le coût du démantèlement de Siloé s'élève à 100 millions d'euros et se décompose comme suit : Opérations 47 M€, Déchets 22 M€ et Surveillance 32 M€. Selon le responsable du démantèlement à Grenoble, l’impact des rejets radioactifs est extrêmement faible pour les travailleurs et inexistant pour les populations alentour. Le bâtiment réacteur a été démoli en janvier-février 2013 et le déclassement de l'installation a été prononcé le 8 janvier 2015 par l'ASN.